En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
Les principaux fonds d'investissements Halal sont généralement composés d'actions, d'actifs immobiliers ou de devises. Ces fonds doivent respecter les critères de la loi islamique et disposent d'un comité de conformité islamique. La spéculation étant interdite, ces fonds investissent généralement sur le long terme.
S'enrichir en faisant fructifier l'argent dans le temps est prohibé par la charia. L'islam considère en effet l'intérêt comme une simple rémunération du temps écoulé qui ne nécessite aucune prise de risque ni effort de travail.
La loi coranique interdit de payer ou de recevoir des intérêts, ou riba. Les musulmans qui veulent acheter une maison doivent économiser des centaines de milliers d'euros, obtenir des prêts auprès de leur famille ou ravaler leur foi et contracter une hypothèque conventionnelle.
Le Coran condamne le prêt à intérêt, comme Aristote, sans ambiguïté : « Ô croyants ! Craignez Dieu et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de son messager. » (Sourate II, versets 278 et 279).
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
L'argent rapporté par certains types de comptes bancaires (compte épargne, livret …) est en effet considéré comme étant de l'usure (« Ribâ »), prohibé en islam.
«Les cryptomonnaies en tant que marchandises ou actifs numériques sont illégales car elles comprennent des éléments d'incertitude, de pari et sont néfastes», a déclaré le responsable des décrets religieux du Conseil Asrorun Niam Sholeh à l'AFP.
Les banques islamiques pratiquent ce qu'on appelle la Mourabaha. Il est donc possible de devenir propriétaire d'un logement sans payer d'intérêts. C'est la banque qui achète le bien à la place du client.
Le nom Al-Masjid al-Ḥarâm attribué à cette mosquée se rencontre du premier verset de la sourate 17 du Coran (Le Voyage nocturne) : « Gloire à Celui qui a fait voyager Son serviteur de la Mosquée sacrée [al-Masjid al-Ḥarâm] à la Mosquée la plus lointaine [al-Masjid al-'Aqṣā] dont nous avons béni les alentours, afin de ...
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
L'achat d'actions est-il halal en Bourse ? De base, les théologiens musulmans sont unanimes pour dire que l'achat d'actions est hallal (autorisé). Cela que ce soit pour les entreprises non cotées (Entreprises classiques) ou les entreprises en Bourse (Entreprises cotées).
Islam. Dans la législation islamique, l'usure est définie par le terme « Riba ». En arabe, le terme « ribâ an-nasî'ati » signifie le surplus exigé du débiteur par rapport au délai de remboursement qui lui a été accordé. Son usage est interdit aux musulmans.
Même si le terme de blanchiment est nouveau dans le langage des juristes, la fusion de l'argent sale, provenant d'un acte illicite (haram, i.e. tout ce qui est interdit et illicite), et d'une ressource licite (halal, i.e. tout ce qui est licite, permis et autorisé) est fortement prohibée dans l'islam.
Il implique dans la vente et les transactions la fiabilité, l'honnêteté, l'absence de tricherie ou de mensonge. Les vendeurs doivent être sincères, honnêtes, tolérants. Ils ne doivent pas mentir ou cacher les défauts des produits/services qu'ils vendent. Le règlement par le consommateur doit être effectif.
Le taux du livret A s'élève à 2 % depuis le 1er août 2022, son taux le plus élevé depuis près de 10 ans.
La seule vraie banque présente en France avec des produits financiers islamiques est la banque Chaabi qui est une banque marocaine. Tous les autres sont des fintechs ou des cabinets/sociétés de conseils financiers.
Le PTZ est un prêt gratuit : il permet d'emprunter une partie du financement de sa résidence principale sans payer d'intérêts ni de frais de dossier. Ce prêt est modulable en fonction des revenus, du nombre d'enfants de l'acheteur et de l'emplacement du bien. Le PTZ n'est pas un prêt principal.
Les intérêts perçus sur les prêts sont de l'usure car ils reviennent à exploiter quelqu'un qui est dans le besoin... et Dieu a interdit cette pratique.
Toute violation de l'hadith conduit à l'une des deux formes de riba suivantes : Riba al-fadl : l'argent est échangé en mains propres mais en quantités différentes. Riba al-nasi'ah : les sommes d'argent ne sont pas échangées au moment de la transaction mais à un moment ultérieur (existence d'un facteur temporel).
Fait de prêter de l'argent à un taux d'intérêt supérieur à la coutume ou la loi. Pratiquer l'usure.