Les acteurs industriels français contemporains sont des entreprises privées (Arquus, Dassault), dont la plupart ont pour actionnaire minoritaire ou majoritaire l'État (Safran, Thales, Airbus, MBDA, Naval Group, Nexter).
La France, troisième vendeur d'armes mondial
Depuis 1991, le classement des pays exportateurs est largement dominé par les États-Unis (plus de 38 %) et la Russie (près de 20 %). La France, leader des puissances moyennes, arrive en troisième position, avec une part de marché moyenne de plus de 7 %.
Élément essentiel pour la production des munitions de petit calibre, les poudres seraient produites à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère) par NobelSport France (groupe Sofisport), leader européen de la production de poudre simple base, sur un site dédié à la production de poudre depuis 1688 et de munitions non ...
Les petites munitions utilisées par l'armée française sont aussi fabriquées à l'étranger, depuis la cession de Manurhin aux Émirats arabes unis en 2018.
Des missiles antichars Milan et des canons Caesars. Ce sont les armes que livre la France à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe.
Rosoboronexport est le successeur juridique des exportateurs d'armes de l'état existant dans l'ex-URSS et de la Russie d'aujourd'hui.
Il est constitué de pyrotechniciens (ex-artificiers) de l'Armée de Terre, des mécaniciens armements de l'Armée de l'Air, de pyrotechniciens de la Marine et de personnel civil de la Défense, dont des ouvriers d'État en pyrotechnie.
La Manufacture d'armes de Saint-Étienne
Elle obtient le titre de « manufacture royale » qui lui permet d'être le fournisseur officiel des troupes françaises et étrangères.
Tout simplement parce qu'ils correspondent le mieux à leurs besoins. Mais là, nous entrons dans le domaine du symbolique. Le successeur du fameux Famas (fusil automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne), en service depuis quarante ans dans l'ensemble nos armées, sera, en effet, un fusil "made Germany".
L'armée française était classée en 2017 deuxième en Europe derrière la Russie, et cinquième au niveau mondial. Selon une étude américaine, la France restera la principale puissance militaire en Europe (hors Russie) et dans les cinq premières mondiales dans les années 2030.
Sur le puits du chargeur, une mention se détache : "HK Made in Germany". Petite révolution, l'armée de Terre française, dotée depuis la nuit des temps de fusils "tricolores", commence à recevoir le HK 416 allemand, qui équipera tous ses régiments d'ici 2028.
La vente d'armes est aussi un atout géopolitique pour la France. D'une part, ces exportations permettent au pays d'affirmer au monde sa puissance militaire, sa capacité à rester indépendant et à se défendre face aux menaces.
Plus d'équipements militaires pour Kiev, et plus de sanctions pour Moscou. La France a décidé de renforcer son soutien à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu samedi en fin de journée.
Selon l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, un organisme allemand qui compile les soutiens militaires à l'Ukraine, la France n'arrive qu'en onzième position des livraisons d'armes, avec 233 millions d'euros d'aide, loin derrière les Etats-Unis – les plus gros contributeurs (25 milliards d'euros) –, le Royaume- ...
En effet, le quatorzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « la République française (…) n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ». D'autre part, le droit international interdit la déclaration de guerre.
Aide financière des voisins de l'Ukraine
L'effort de guerre pour armer l'Ukraine est sensible dans les pays d'Europe de l'Est. La Pologne, premier contributeur européen en termes de livraisons effectives, a fourni pour 1,5 milliard d'euros d'armes, selon le Premier ministre Mateusz Marawiecki.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
A la fin de la guerre froide, le marché occidental des missiles antichars était aux mains des Etats-Unis avec le TOW de Hughes Aircraft et l'arrivé du missile Hellfire de Lokheed-Martin, et des européens avec les HOT et les très efficaces MILAN d'infanterie développés par Euromissiles.
Le 23 septembre 2016, la DGA annonce officiellement l'adoption du HK 416 F. Le contrat avec Heckler & Koch va porter sur 38 505 HK 416F (la version standard) et 54 575 HK 416 FC (la version compacte) qui doivent être livrés d'ici la fin de l'année 2021 puis de 12 000 fusils par an jusqu'en 2028.
C'est environ de l'ordre de 10.000 ou plus obus de mortier de 120 mm, d'obus de 100 mm ou 76 mm pour la marine". On a aussi relancé une filière industrielle de munitions de gros calibre suite à des difficultés que rencontrait cette filière à l'export.