L'Afrique est l'une des zones les plus restrictives en matière d'avortement. La zone est dominée par une illégalité de l'avortement avec l'exception de la Tunisie, du Mozambique, du Bénin et de l'Afrique du Sud.
Enfin, vingt et un pays, parmi lesquels l'Egypte, l'Irak, le Sénégal et les Philippines, interdisent formellement toute interruption de grossesse. A l'échelle mondiale, 40 % des femmes vivent dans un pays qui restreint ou interdit leur droit à l'IVG, selon le CRR.
La simple idée selon laquelle l'avortement est illégal ou immoral entraîne la stigmatisation des femmes et des jeunes filles par le personnel médical, les membres de leur famille et le système judiciaire, entre autres. En conséquence, celles qui cherchent à avorter s'exposent à la discrimination et au harcèlement.
Chaque année, on recense 6,2 millions d'avortements à risque en Afrique subsaharienne, causant au moins 15 000 décès. En Amérique du Sud, 97% des femmes en âge de procréer vivent dans des États dont la législation restreint l'accès à l'avortement. Aux États-Unis, en juin 2022, la Cour suprême a annulé l'arrêt Roe v.
Derrière les vitrines de ce petit paradis du consumérisme, les droits des femmes d'Andorre sont toujours limités par une pénalisation de l'IVG. Une situation profondément liée à la relation atypique du système politique local avec l'Église catholique.
En outre, l'avortement ne peut avoir lieu que si le fœtus n'est pas viable (s'il ne peut pas survivre en dehors de l'utérus) et si toutes les autres procédures médicales autorisées ont été exclues. Les prochoix ont dénoncé le texte, estimant que la vie de davantage de femmes serait mise en danger.
La loi Veil dépénalise l'IVG en 1975
La loi relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dite "loi Veil", portée par la ministre de la santé, Simone Veil, est promulguée le 17 janvier 1975.
Ainsi, 23 pays européens (dont la France) prévoient cette disposition spécifique à l'IVG. Seules la Suède, la Finlande et la Lituanie n'autorisent pas les soignants à refuser de pratiquer l'avortement.
En Union soviétique, Lénine lève l'interdiction et la pénalisation de l'avortement en 1920, devenant le premier pays à avoir légalisé l'avortement.
Il y a 48 ans, jour pour jour, l'Assemblée nationale votait une loi encadrant une dépénalisation de l'avortement en France. Communément appelée Loi Veil, elle porte le nom de la ministre de la Santé de l'époque, Simone Veil, qui a préparé, porté et défendu cette avancée historique pour les femmes.
Le droit à l'avortement est un droit fondamental, constitutif avec la contraception de l'émancipation des femmes, donc de leur liberté et de la lutte pour l'égalité femmes-hommes. Interdire le droit à l'IVG n'empêche pas les femmes d'avorter, mais les place dans l'illégalité et les conduit à la clandestinité.
Le risque de survenue de complications lors de la réalisation d'une IVG n'est pas supérieur à celui d'un avortement spontané ou d'une grossesse menée à terme. D'après les études qui ont évalué le risque d'infertilité après une IVG, il n'y a pas d'augmentation du risque dans les pays où la pratique de l'IVG est légale.
L'avortement est un moyen sûr et efficace de mettre fin à une grossesse (6, 7, 8).
En Algérie, l'avortement y est autorisé seulement sur indication médicale ou juridique. L'interruption médicale de grossesse (IMG) est justifiée lorsqu'elle constitue une mesure indispensable pour sauver la vie de la mère du danger, ou préserver son équilibre physiologique ou psychologique et mental gravement menacé.
1975. 17 janvier : La loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), dite loi "Veil" est adoptée pour une période de 5 ans. Après une longue procédure législative et des débats très vifs, le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse est adopté le 20 décembre.
La simple idée selon laquelle l'avortement est illégal ou immoral entraîne la stigmatisation des femmes et des jeunes filles par le personnel médical, les membres de leur famille et le système judiciaire, entre autres. En conséquence, celles qui cherchent à avorter s'exposent à la discrimination et au harcèlement.
Le premier à le faire est la République socialiste fédérative soviétique de Russie en 1920. Quelques pays européens suivent dans les années 1930, mais dans l'ensemble, l'avortement reste interdit. Les femmes y recourent dans la clandestinité en risquant leur santé et leur vie.
L'avortement non sécurisé constitue l'une des principales causes – mais évitables – de décès maternels et de morbidité. Elle peut entraîner des complications physiques et mentales ainsi qu'une charge sociale et financière pour les femmes, les communautés et les systèmes de santé.
Comment savoir si les comprimés ont fonctionné ? Si vous avez eu des saignements et des crampes et que vous n'avez plus de signes de grossesse, le médicament a probablement fonctionné. Consultez la page 6 de notre guide complet pour plus de détails sur comment savoir si votre avortement est terminé.
Aux Pays-Bas, en Espagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, la loi autorise les personnes qui le demandent à réaliser un avortement au-delà de 14 semaines d'aménorrhée (12 semaines de grossesse). Vous avez le droit de partir à l'étranger pour réaliser un avortement mais cela a un coût.
La France est devenue le 4 mars 2024 le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Retour sur le parcours parlementaire de cette révision constitutionnelle.
Sachant que lorsque l'embryon se décroche du placenta, il ne peut plus survivre. Cependant, tant que l'embryon n'est pas décroché, il est vivant. C'est dans ce laps de temps, de quelques heures à une ou deux journées, selon les cas, que les médecins peuvent répondre à la demande de rétraction éventuelle d'une femme.
Depuis le 2 mars 2022, en France, l'avortement peut être pratiqué jusqu'à la fin de la 14e semaine de grossesse - soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles. En 1975, la célèbre loi Veil dépénalisait l'avortement.
Il s'agissait d'aspirer le contenu de l'utérus à l'aide d'une canule et d'une seringue. Une amie de Marie-Co, une femme libre «jamais encartée» et éprise de liberté, a vécu un avortement clandestin en 1974. Elle connaissait les techniques d'avortement puisqu'elle était aide-soignante.
En Australie, l'Etat du Queensland a légalisé l'IVG en 2018 et seule la Nouvelle-Galles du Sud, Etat le plus peuplé du pays, continue de la proscrire. En Thaïlande, l'avortement a été décriminalisé en février 2021 et peut désormais être pratiqué jusqu'à douze semaines d'aménorrhée.