Le fumier de cheval est bon pour tout au potager, enfin presque ! Il sera utilisé frais, à demi-mûr ou totalement composté selon les cas. Il faut l'apporter aux légumes et autres plantes potagères qui en ont le plus besoin : toutes les courges, les tomates et autres solanacées (poivrons, aubergines…).
Les tomates, les concombres, les poivrons, les aubergines, les légumes-racines et les légumes de « mi-saison » sont des exemples de plantes qui n'aiment pas le fumier de cheval. Sa forte teneur en azote favorise la croissance du feuillage mais inhibe le développement des fruits chez ces végétaux.
Le compostage représente une technique écologique et économique pour valoriser sur site le fumier de cheval. Après retournement et mise en andain, le fumier se transforme en compost par fermentation aérobie. Le produit obtenu est utilisable en tant qu'amendement organique pour fertiliser les sols.
1 – Opérez un mélange de fumier et de paille avant de le laisser reposer 1 mois complet. Mélangez la paille avec le crottin et laisser votre fumier vieillir 1 mois à l'air libre, en le retournant plusieurs fois le mélange avant de l'utiliser.
En général, ce comportement est le symptôme d'un déséquilibre, soit alimentaire, soit comportemental. En cas de carence alimentaire (manque de vitamines, d'oligoéléments ou insuffisance de la ration), le cheval peut avoir tendance à manger ses crottins ou ceux des autres chevaux.
Votre cheval mange son crottin pour reconstituer sa flore intestinale. Un cheval coprophage est parfois un cheval dont la flore intestinale est endommagée. Pour la rééquilibrer, il va ingérer des centaines de milliers de bonnes bactéries en consommant le crottin de chevaux en bonne santé.
Faites une couche de 30 à 40 cm de fumier de cheval et arrosez copieusement. Le fumier peut être mélangé à des déchets verts variés, type tontes de gazon ou encore du BRF et recouvert d'une couche de compost.
Le fumier de cheval fait partie des déchets organiques prêts à être compostés offrant un bon rapport carbone / azote (30). Il sera décomposé par les bactéries et les champignons, et sera une source d'humus nutritif et structurant pour le sol.
Mettre le fumier de cheval sur les planches de culture
Pour que les plants de tomates puissent bien profiter du fumier de cheval, il vaut mieux ne pas l'intégrer dans le sol. Le mieux à faire, c'est de l'étaler sur le sol, généralement 3 à 4 mois avant la plantation et le laisser se décomposer.
Le fumier apporte les matériaux de base pour élaborer l'humus des terres cultivées. Il ne faut surtout pas enfouir le fumier frais parce que cela facilite le développement des vers parasites (taupins, vers blancs, etc) qui s'attaqueront ensuite aux légumes.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud. Il est donc parfait pour les sols argileux, compacts et humides, qu'il va alléger et réchauffer.
Les crottins purs sont ramassés le plus souvent à la main pour maintenir la propreté des litières artificielles, des aires d'exercice, des abris de prairie, des paddocks de détente ou des aires de vie des équidés.
À l'automne, mettre en surface une couche de fumier (vache ou cheval) qui protégera d'une part vos rosiers pour l'hiver et qui d'autre part, leur assurera un bon démarrage au printemps. Traiter les rosiers dès le début de la végétation et préventivement car c'est au début que les feuilles sont les plus fragiles.
En fait, il y a deux périodes pour bêcher. Si votre terre est légère, je vous conseille de procéder au printemps. Ainsi, elle ne sera pas à nouveau compactée par les pluies parfois violentes de l'hiver. Si, en revanche, elle est lourde et argileuse, il est mieux de bêcher en automne.
Les fumiers de cheval, d'âne et de mulet : ces fumiers sont conseillés pour les terres lourdes car ils les allègent et les réchauffent. Ils constituent des couches chaudes parfaites pour les plantations de tomates par exemple. Le fumier de vache : il est très lourd, humide et froid.
Épandre juste ce qu'il faut
Avec le fumier, point trop n'en faut… Étaler, tous les 2 ou 3 ans, une couche à raison d'une brouette pour 100 m2, au risque de saturer le sol en matières organiques. Si l'apport est frais, laisser le fumier composter en surface pendant un mois, et l'enfouir par griffage.
Comme le fumier de cheval contient souvent de la paille il est important de l'arroser s'il est sec pour favoriser la décomposition. . On peut aussi y ajouter les tontes de gazon.
Le fumier est utilisé dans le potager le plus souvent durant la période hivernale entre octobre et mars. Il vous permet alors de faire des apports réguliers qui permettent d'entretenir votre sol. Le fumier pailleux comprenant litière et déjection, et frais sera étalé sur le sol en fine couche.
On peut aussi épandre tous les 3 ans du fumier de cheval mais alors, avant l'hiver, afin qu'il libère ses éléments nutritifs au printemps! En effet, le fumier met du temps à libérer ses matières nutritives. Mettez-le simplement en surface, vous l'intégrerez au sol par griffage au printemps.
D'abords définissons la coprophagie : c'est l'action d'ingérer ses propres fèces ou celles d'un autre animal. C'est un trouble comportemental qui traduit un problème de fond chez votre compagnon. Companimo vous propose de faire le point sur cette affection comportementale.
Suivant le type d'utilisation recherché (effet fertilisant ou amendement), le compostage devra être plus ou moins long. Dans des conditions normales de température et de pluviométrie, un compost de bonne qualité peut être obtenu en 2 à 3 mois avec, au moins, un retournement.
Le fumier de mouton pour le potager
Après celui de volaille, c'est le fumier le plus riche en potasse. Cela en fait d'ailleurs sa particularité. Idéal pour répondre aux besoins exigeant des cultures les plus gourmandes, tomates, pommes de terre, betteraves par exemple.