En septembre/octobre, la femelle pond 200 à 300 œufs jaunes et longs qu'elle protège par une oothèque, sorte de soie blanche qui prend la forme d'une structure à lamelles puis durcit et brunit par oxydation. Elle la dépose sur une tige forte, une pierre ou un mur où elle restera jusqu'à son éclosion au printemps.
L'éclosion des bébés mantes se produit après 15 et 60 jours à température pièce. Dans la nature, l'émergence se produit vers la fin juin/début juillet. Les bébés mantes deviendront des adultes à la fin de l'été. La période de reproduction se produit à partir du mois d'août jusqu'à la fin septembre.
La mante religieuse se confond souvent avec la végétation alentours. Elle apprécie tout spécialement les hautes herbes, les champs en friches, les talus et les buissons. La mante est une vorace carnassière qui, grâce à ses capacités de camouflages affectionne la chasse à l'affût.
La période d'accouplement des mantes religieuses se déroule d'août à septembre, puis chaque femelle pond entre septembre et novembre environ 200 à 300 œufs ! Durant la copulation, la mante religieuse dévore la tête de son partenaire d'un instant. Cette pratique n'est pas sadique ou propre à un rituel sexuel.
Et pourtant, comme l'araignée, cet insecte qui peuple nos jardins est un précieux allié pour lutter contre les insectes. La mante peut parfois être difficile à repérer, car elle est capable de changer de couleur pour s'adapter à la végétation. Elle peut vivre de 6 à 9 mois, et ne vole pas bien.
En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
La mante religieuse est-elle dangereuse pour l'homme ? Non, c'est un insecte inoffensif pour l'homme ! Ses pattes sont dotées de piquants qu'elles utilisent exclusivement pour capturer ses proies et les immobiliser.
La mante religieuse, dévoreuse d'insectes
Elle se nourrit donc d'insectes divers tels que mouches, sauterelles, papillons, criquets, punaises, abeilles…
Prédateurs. Les prédateurs de la Mante religieuse sont les oiseaux et les reptiles (lézards, serpents, caméléons). Pour intimider ses ennemis elle se redresse en ouvrant ses ailes laissant apparaître trois ocelles. Elle peut également émettre un bruit en faisant vibrer son ventre contre ses ailes.
Les mantes religieuses sont des insectes qui aiment la chaleur et ne supportent pas le froid. Ils meurent en général en automne aux premières gelées après avoir pondu leurs œufs. Ce sont les œufs qui vont passer l'hiver protégés dans un cocon fait par la femelle. Ils vont éclore au printemps.
Une mante adulte doit être nourrie tous les trois jours. Les insectes offerts (mouches, moustiques, grillons, blattes, papillons, etc.) seront vivants et de taille inférieure ou égale à celle de la mante. Avant la ponte, la femelle mange beaucoup et il faut la nourrir plus fréquemment.
Les sauts des jeunes mantes religieuses sont impressionnants. Plus brefs qu'un battement de cil – moins d'un dixième de seconde – ils sont néanmoins d'une extrême précision. La mante religieuse a le compas dans l'œil… ou dans le corps !
La mante religieuse change en effet de couleur et s'adapte à la végétation dans laquelle elle évolue : il n'est pas rare qu'elle arbore une belle couleur jaune aux prémisses de l'automne !
La toxicité de son venin fait de la veuve noire l'une des araignées les plus dangereuses du monde, et elle doit son nom à sa propension à tuer son partenaire après l'accouplement. La femelle veuve noire possède des glandes et crochets à venin plus développées que le mâle.
Les mâles ont un abdomen qui reste fin jusqu'à leur mort. "Mâles et femelles se ressemblent, mais ces dernières sont toujours nettement plus grandes, plus robustes, et "gestation" aidant plus corpulentes.
Certains témoignages disent que les mantes religieuses viennent boire si on leur propose une goutte d'eau. Ce qui est certain, c'est que dans la nature, même dans les garrigues provençales, l'eau est présente sous forme de rosée, tous les matins.
La mante ne mange que des proies vivantes. Elle chasse des insectes de toutes sortes : criquets, sauterelles, mouches, abeilles, cousins, papillons … Elle peut s'attaquer aussi à des araignées.
Elle mange exclusivement des proies vivantes. Ses mandibules sont de puissants broyeurs qui lui permettent d'engloutir des insectes aussi gros qu'elle. Les mantes ne chassent pas seulement quand elles ont faim, la prédation est un réflexe.
Les semelpares sont souvent des insectes, par exemple les éphémères et les abeilles mâles. Il y a aussi quelques espèces de calamars et des saumons d'Atlantique. Ces espèces pratiquent une reproduction dite suicidaire parce que la plupart du temps, les individus de ces espèces meurent après l'acte de reproduction.
Cela serait fait dans une notion de survie. En effet, il s'il n'y a pas suffisamment de nourriture à proximité, la femelle va dévorer le mâle au cours, ou après, de la copulation. Cela lui donnera assez de protéines pour porter ses œufs, ce qui lui permettra d'avoir ses petits dans les meilleures conditions possibles.
Bien que populaire, le cannibalisme sexuel est plutôt rare dans le monde animal. La plupart des exemples se retrouvent parmi les Araignées, les Mantes religieuses, mais aussi chez quelques Scorpions, Hyménoptères, Amphipodes, Isopodes et Serpents.
Le hamster
Comme le hérisson, la femelle hamster est susceptible de manger ses nouveau-nés.
La chenille du polyphème d'Amérique (Antheraea polyphemus) est l'animal qui mange le plus par rapport à son poids. Elle vit sur les feuilles de chênes, de bouleaux, de saules et d'érables et mange jusqu'à 86 000 son propre poids pendant les 56 premiers jours de sa vie.
La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion. Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict.