Pour bénéficier d'une greffe de foie, le patient doit être inscrit sur la liste d'attente nationale de transplantation hépatique gérée par l'Agence de Biomédecine, organisme de gestion des greffes en France.
Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants et les patients avec hépatite fulminante.
Une proposition prioritaire du greffon peut notamment être faite successivement au bénéfice des receveurs suivants : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ▪ ceux pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible, ▪ les enfants.
L'encadrement du don à donneur vivant
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints).
La réussite d'une greffe dépend de la compatibilité HLA
Plus le typage HLA sera proche, plus grande sera la réussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10.
Le foie est un organe vital au sens propre : on ne peut pas vivre sans lui. Organe solide le plus volumineux du corps humain, le foie travaille 24 heures sur 24 pour accomplir plus de 500 fonctions. Il métabolise et entrepose les nutriments provenant de nos aliments. Il aide à traiter les médicaments que nous prenons.
Plus de 160 000 donneurs sont comptabilisés dans le registre français et autour de 10 % des patients (environ 1 000 par an) trouvent un donneur parfaitement compatible et disponible.
Les personnes atteintes d'une cirrhose du foie à un stade avancé ont une espérance de vie moyenne de 2 ans environ.
Régénération. Le foie est capable de s'autorégénérer. Si les médecins en enlèvent une partie malade (hépatectomie partielle), le foie « repousse » avec de l'organe sain. Le degré de récupération des fonctions dépend cependant de l'état de santé du foie avant l'intervention.
Après la transplantation hépatique, les doses d'immunosuppresseurs sont importantes et les défenses immunitaires sont au plus bas. Il convient donc de prendre quelques précautions en ce qui concerne les animaux, les plantes, ainsi que dans les endroits surpeuplés et confinés, comme les moyens de transport publics.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Depuis quelques années, grâce aux avancées dans le domaine médical, il est possible de donner de son vivant un rein ou une partie de son foie. Le don vivant permet de réduire le temps d'attente des malades qui ont besoin d'une transplantation de rein ou de foie.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
La greffe est décidée par le médecin qui suit le malade. Lorsque son état se dégrade et que plus aucun traitement ne permet de compenser l'organe déficient, le médecin inscrit son patient sur la liste nationale d'attente de greffe gérée par l'Agence de biomédecine.
Le principe de la compatibilité tissulaire.
La compatibilité des antigènes des leucocytes humains ou HLA entre le receveur et le donneur constitue également un critère de choix du receveur afin d'éviter un rejet.
Il existe quatre types de traitement du cancer du foie : l'ablation partielle du foie (résection chirurgicale), la greffe de foie, la destruction tumorale percutanée et la chimiothérapie par chimioembolisation ou par médicament de thérapie ciblée.
La bonne nouvelle est que les parties saines du foie sont capables de se régénérer. Grâce à un traitement et à des soins appropriés, les personnes atteintes de cirrhose connaissent parfois une amélioration de leur santé hépatique, selon la cause originale des dommages.
récente n'est pas irréversible. Grâce aux traitements, elle peut régresser et même disparaître. À défaut, on peut vivre très longtemps, et très bien, avec une cirrhoseRégénération anarchique du foie, associant un tissu cicat..., tant qu'elle est compensée, à condition de bien la surveiller et de bien la traiter.
Les œufs font mal au foie. Vrai ou faux ? Faux. Chez les personnes les plus sensibles, la consommation d'œufs cuits dans de la matière grasse peut entraîner de douloureuses contractions de la vésicule biliaire : cette fameuse crise de foie improprement nommée n'affecte en rien le foie !
Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires contenant du sang. Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.
Le carcinome se constitue, en général, entre vingt et quarante ans après la contamination par le VHB et 5 à 10 ans après la cirrhose liée au VHC. Plus l'infection est ancienne, plus le diagnostic du CHC est fait à un âge précoce.
Parmi toutes les cirrhoses du foie à l'origine de cancers, la cirrhose alcoolique est de loin la plus répandue (environ 75% des cas). Cette maladie grave est causée par la consommation excessive d'alcool, c'est-à-dire une consommation répétée et prolongée.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Lorsqu'un malade a besoin d'une greffe de moelle osseuse, son médecin doit trouver un donneur compatible. Il cherche d'abord parmi les frères et sœurs du malade. Mais dans trois cas sur quatre, il n'existe pas de donneurs familiaux compatibles.