Comment enlever l'implant ? Le retrait se réalise également sous anesthésie locale par un médecin, un gynécologue ou une sage-femme. Le professionnel de santé réalise une incision sous cutanée de 2 mm puis, avec une pince, il retire l'implant.
De la même manière que la pose, le retrait de l'implant s'effectue par un médecin, un gynécologue ou une sage-femme, obligatoirement sous anesthésie locale (crème, patch anesthésique et/ou complétée par une injection de lidocaïne, un anesthésique local capable d'inhiber la transmission de l'influx nerveux).
III – Retrait d'un implant contraceptif
Le retrait d'un implant contraceptif est possible à tout moment (au plus tard 3 ans après sa pose). Il vous suffit alors de prendre rendez-vous au cabinet de votre médecin généraliste, de votre gynécologue ou de votre sage-femme.
L'incision peut se faire au bistouri, ou mieux, au laser CO2. Avantage au laser pour ce qui est de découper cette gangue fibreuse qui se forme autour de l'implant. si vous utilisez le bistouri, vous pouvez gratter cette gangue avec la pointe de la lame retournée.
L'Agence du médicament rappelle que l'implant peut migrer dans les vaisseaux sanguins. Un risque très faible, mais potentiellement grave. C'est un bâtonnet souple, de la taille d'une petite allumette, inséré sous la peau au niveau du bras.
Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose). Le jour du retrait, un nouvel implant peut être posé au même endroit.
Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
Quand l'implant est retiré, le retour à un cycle normal est similaire à celui qui suit un accouchement : de l'ordre de 4 à 8 semaines avant que des règles normales réapparaissent (si l'utilisatrice n'en avait pas pendant l'utilisation de l'implant).
Si l'insertion de l'implant hormonal a lieu à un autre moment, une contraception complémentaire non hormonale s'impose pendant les 7 jours qui suivent (le préservatif par exemple).
L'implant contraceptif
Suite au retrait de l'implant, le retour à un cycle menstruel naturel est approximativement de 1 mois à 2 mois. Il est important de noter que chaque cas est particulier et que d'autres facteurs peuvent influencer le délai de conception suite à l'arrêt de sa contraception.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
Pourquoi l'implant contraceptif doit-il être remplacé tous les trois ou cinq ans ? L'implant contient un réservoir de progestérone qui, selon le modèle, sera diffusée en doses minuscules pendant les 3 ou 5 ans que l'implant restera en place, de manière à prévenir une grossesse.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Prise de poids, acné, maux de têtes...
Avoir des tensions mammaires : seins gonflés, tendus, parfois hypersensibles et douloureux ; Avoir des infections vaginales ; Avoir des maux de têtes. Prendre du poids : les femmes le plus touchées sont celles qui sont en surpoids.
Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
Quand on enlève l'implant, on peut être enceinte tout de suite. Avec un rapport sexuel à risque, il faut prendre la pilule du lendemain le plus rapidement possible si l'on souhaite éviter une grossesse. Sinon, il faut attendre 3 semaines après un rapport sexuel à risque pour que le test de grossesse soit fiable.
Une fois en place, l'implant ne se voit pas et ne se sent pas. L'implant est efficace pendant 3 ans, il peut donc rester en place pendant 3 ans maximum et être retiré dès que la femme le désire.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Les femmes qui ont des règles trop fréquentes, ou des saignements légers plus ou moins permanents (« spotting ») pendant les premiers mois d'utilisation de l'implant peuvent atténuer ce phénomène en prenant de l'ibuprofène (en vente libre) par cures de 2 comprimés à 200 mg, trois fois par jour, 4 jours d'affilée.
L'implant contraceptif se présente sous la forme d'un petit bâtonnet de la taille d'une allumette, qui une fois implantée sous la peau diffuse du progestatif. Sa durée de vie est de 3 ans et son prix est d'environ 102 €. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.