La colique néphrétique est une douleur intense de la région lombaire et abdominale, survenant d'un seul côté. Elle est due à l'augmentation de pression dans les voies urinaires et dans le rein. Cette augmentation de pression résulte de la présence d'un obstacle dans les voies urinaires.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
Description de la crise de colique néphrétique
La douleur siège dans la région lombaire, elle irradie vers le bas, contournant le flanc, et descend souvent en direction des organes génitaux, aussi bien chez l'homme que chez la femme.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
Symptômes d'une colique : nausées, maux de ventre...
"Elle peut s'accompagner d'autres signes comme ; des troubles du transit, des nausées et des vomissements, des douleurs abdominales plus ou moins fortes", précise le Dr Mory.
Les symptômes de la colique néphrétique sont : des douleurs abdominales intenses qui partent des reins et vont souvent jusqu'aux organes génitaux ; des nausées, des vomissements ; du sang dans les urines (hématurie).
Les coliques néphrétiques sont dues à la présence de calculs au niveau des reins. Lorsqu'elles sont en concentration excessive dans l'urine, certaines substances éliminées forment des cristaux dans les reins ou dans la vessie.
La colique néphrétique se manifeste par une douleur aiguë, unilatérale et lombaire. Elle est le plus souvent due à la présence d'un calcul dans l'un des 2 uretères. Si la crise s'accompagne de certains symptômes, elle doit amener à consulter en urgence.
Les coliques néphrétiques sont dues à la présence d'un obstacle au niveau des voies urinaires qui empêche l'écoulement de l'urine. Dans 3/4 des cas, cet obstacle est une lithiase urinaire, appelée plus communément calcul rénal.
Hors de l'hôpital, le kétoprofène est le seul AINS injectable ayant une indication officielle dans le traitement des coliques néphrétiques. Des antalgiques puissants, morphine par voie intraveineuse, peuvent être administrés en cas de douleurs intenses ou de contre-indications aux AINS.
Les reins peuvent déclencher des douleurs qui peuvent irradier en bas du dos. Il s'agit principalement de : la colique néphrétique : douleur provoquée par un calcul sur les voies urinaires (une intervention chirurgicale est nécessaire dans 10 à 20 % des cas) ; la pyélonéphrite : infection haute des voies urinaires.
Outre une alimentation inappropriée, le manque d'activité physique, la sédentarité, la prise de poids et le stress augmentent en effet le risque lithogène. Les autres raisons de la formation de calculs sont multiples. Dans environ 10 % des cas, les calculs résultent de maladies acquises.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Complications. La plus grave est la colique néphrétique fébrile. Cela traduit la mise sous pression d'urines infectées dans les cavités rénales. Les bactéries pénètrent dans la substance du rein, le parenchyme, on parle alors de pyélonéphrite sur obstacle.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Les personnes peuvent ressentir un besoin impérieux d'uriner fréquemment, en particulier lors du passage du calcul dans l'uretère. Les symptômes suivants peuvent parfois survenir : frissons, fièvre, brûlures ou douleur pendant la miction, urine trouble avec une mauvaise odeur et gonflement abdominal.
Boire de l'eau lentement lorsque l'on est stressé(e) est un premier remède simple pour se calmer. Prenez une infusion digestive à base de l'une ou plusieurs des plantes suivantes : gingembre, mélisse, romarin, thym, pissenlit, ortie. Posez-vous (si possible sur un canapé/lit) et mettez sur votre ventre une bouillotte.
Idéalement, les urines devraient rester pâles en toute circonstance. Évitez les eaux minérales trop riches en sels minéraux (en particulier en calcium comme Contrex, Hépar ou Vittel). Les eaux minérales riches en bicarbonates (Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre, par exemple) sont à privilégier.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
Le citron. Pour un résultat efficace, il faut le presser pour en faire un jus que l'on mélangera, si possible, avec du persil et un peu d'eau tiède. Le citron permet d'éliminer les déchets, dont certains petits calculs, et stimule le système immunitaire.
Rappel : l'élimination du paracétamol se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures), ce qui peut exposer à des risques de surdosage en cas de défaillance rénale. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes par jour en cas d'insuffisance rénale sévère.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.