En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre. Ces signes peuvent être oculaires, (baisse de la vision), sensitif (fourmillements, anesthésie…)
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types.
Les symptômes sont variés et souvent invisibles comme une extrême fatigue, des problèmes de concentration et de mémoire, des troubles de la marche, etc.
La Neuromyélite optique, longtemps considérée comme une forme de sclérose en plaques, est maintenant bien caractérisée comme une maladie à part entière qui nécessite un diagnostic différentiel et une prise en charge spécifique.
Le médecin suspecte une sclérose en plaques chez des adultes jeunes en cas de gêne visuelle soudaine, de diplopie, de troubles moteurs ou de troubles sensitifs dans différentes parties indépendantes du corps. Des symptômes fluctuants et une évolution par poussées-rémissions sont en faveur du diagnostic.
La sclérose en plaques est une affection auto-immune (le système immunitaire commence à réagir contre ses propres tissus) et elle ne peut donc pas être transmise d'une personne à une autre. Pour des raisons inconnues, le système immunitaire considère la gaine de myéline comme un corps étranger et s'y attaque.
L'examen IRM est essentiel au diagnostic de sclérose en plaques, mais la ponction lombaire et les prises de sang ne font pas systématiquement partie de « l'enquête diagnostique ». L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Ces terminaisons nerveuses sont situées dans la peau, les muscles, les articulations, mais également les organes (tube digestif, cœur...).
Plusieurs types de maladies peuvent être à l'origine d'une douleur neuropathique. On retrouve certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, des maladies métaboliques comme le diabète ou encore des maladies infectieuses comme le zona.
Le traitement des poussées de sclérose en plaques
En cas de poussée de sclérose en plaques, des corticoïdes sont prescrits, en perfusion quotidienne, sous forme de « bolus »(dose unique administrée en 3 heures), 3 jours de suite. Ils permettent de diminuer la durée de la poussée et d'accélérer la récupération.
La SEP souvent accompagnée d'une prise de poids
Les patients atteints de sclérose en plaques doivent souvent faire face à une augmentation de leur poids, en particulier de la masse graisseuse. Cela peut s'expliquer par les symptômes de la maladie (grande fatigue, difficultés à marcher…)
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP).
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
Altérations de la personnalité Troubles de la mémoire et de la cognition. Paralysie de certaines zones du corps. Perte de vision et/ou d'audition.
On note ainsi généralement une perte de la notion du temps, de fréquents changements d'humeur ou encore des difficultés pour réaliser certaines tâches d'ordinaire simples, comme préparer un repas ou conduire une voiture. La perte de mémoire affecte également la capacité à parler.
Le diagnostic radiologique de SEP repose essentiellement sur l'IRM cérébrale. L'IRM médullaire n'est pas obligatoire mais peut être recommandée dans certaines situations (symptômes spécifiques, données supplémentaires nécessaires au diagnostic, forme d'emblée progressive…).
En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale. Il existe cependant des formes sévères de Sclérose en Plaques, où la maladie est très agressive et évolue très rapidement (avec alitement, démence et dépendance.)
Des chercheurs ont montré qu'une pratique sportive et plus particulièrement des exercices de résistance, protège le cerveau des personnes atteintes de sclérose en plaques, ce qui peut retarder le développement de la maladie.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
Autres idées, conseillées en cas de SEP : la marche nordique, qui stimule également les bras (personnellement, j'opte simplement pour l'option de marche rapide), et l'aquagym.
la multiplicité de la nature et du type de douleurs : douleur aiguë, douleur chronique, douleur nociceptive, neuropathique, nociplastique.
Ainsi, une douleur augmentée à l'activité physique est généralement signe qu'une partie du problème vient des muscles. Enfin, notre système nerveux s'adapte à presque toutes les blessures, peu importe son origine, en faisant contracter les muscles de la région problématique du corps.