Le disque intervertébral est un espace situé entre deux vertèbres du rachis ou colonne vertébrale. "Les disques les plus touchés sont les plus mobiles, ceux situés en bas de la colonne vertébrale, les disques L4/L5/S1" précise le rhumatologue.
Le pincement ou tassement discal est la diminution de la hauteur d'un disque intervertébral. Il s'agit habituellement de l'une des manifestations de la discopathie dégénérative. Les disques le plus souvent sujet à un pincement discal sont les disques situés entre les vertèbres l5 et s1 (pincement l5 s1) et L4L5.
Le principal symptôme de la hernie discale est la douleur, au niveau du cou, d'un bras, du bas du dos ou d'une jambe. Lorsque le disque vertébral est endommagé, une inflammation s'installe dans la zone qui l'entoure. Cette inflammation se traduit par des douleurs, souvent peu intenses.
Le rachis lombaire désigne la partie basse et mobile de la colonne vertébrale, située juste au-dessus du sacrum. Elle est constituée de cinq vertèbres lombaires : les vertèbres L1, L2, L3, L4 et L5.
► Une discopathie est une lésion du disque intervertébral situé entre deux vertèbres du rachis ou colonne vertébrale. ► Une discopathie L5-S1 se manifeste par des douleurs en barre, qui irradient, en ceinture en bas du dos. ► La prise d'anti-inflammatoires permet de soulager les douleurs.
Les deux principales racines du nerf sciatique émergent entre les 4e et 5e vertèbres lombaires (L4-L5), et entre la 5e vertèbre lombaire et la 1e vertèbre sacrée (L5-S1). A ces deux niveaux, le nerf sciatique peut être comprimé par une hernie discale, qui est la cause la plus fréquente de sciatique.
Les réponses avec le Dr Sébastien Le Garrec, médecin du sport : "Après une hernie discale, la marche est intéressante. Plus on va avoir une musculature lombaire et abdominale forte, mieux cela sera. Attention malgré tout, si vous n'êtes pas trop musclé et si vous marchez longtemps, ce n'est pas une très bonne chose.
Les traitements médicamenteux de la hernie discale
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l'inflammation à l'aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l'ibuprofène).
Le pincement discal est quelque chose de très fréquent. Il s'agit d'un disque situé entre les vertèbres et servant normalement d'amortisseur qui a tendance à s'écraser, se pincer; devenir plus fin. Tout d'abord, le pincement n'entraîne pas spécialement de problème par lui-même.
Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix. Reste que si les douleurs persistent au-delà de six à huit semaines, ou si l'on constate une certaine paralysie au niveau du pied, du genou ou des organes sexuels, alors l'opération s'impose.
En général, avec les années, les choses s'arrangent. "Les choses s'arrangent car le disque est fait à 80% d'eau et 20% de protéines donc avec les années, il diminue de taille, il se déshydrate en quelque sorte et donc cette image de discopathie, de pincement discal, est souvent normale avec les années.
Contrairement à une idée fausse largement répandue, le stress et l'anxiété ne peuvent pas être à l'origine d'une hernie discale. Cependant, ils peuvent contribuer à entretenir le problème et à en faire une maladie chronique.
Les sports autorisés et conseillés
Natation, en faisant varier le crawl et le dos crawlé. Tous les sports cardio en salle comme le rameur, le vélo elliptique ou le steppeur. Toutes les activités faisant travailler la souplesse comme le yoga ou le tai chi, en évitant les positions douloureuses.
C'est aussi ce que prouvent plusieurs études, dont celle tout récemment publiée par des chercheurs japonais: sur un échantillon de 18 000 patients, face à un travail qui déplaît ou se révèle stressant, la tendance à souffrir de lombalgies et de sciatiques augmente de façon significative.
Il est préférable d'éviter de marcher le plus possible au début d'une crise de sciatique car cela risque d'accentuer la douleur. En revanche, vous devez reprendre une activité modérée le plus tôt possible, maximum 2-3 jours après le début de la crise lorsque la douleur s'atténue.
une douleur à maximum nocturne, une sciatique très douloureuse rebelle au repos et aux traitements habituels, l'existence de douleur à la pression d'une épineuse lombaire, l'existence de fièvre, d'amaigrissement, de fatigue anormale.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Fléchissez votre jambe droite et amenez votre genou vers la poitrine. Agrippez votre genou droit et tirez-le doucement comme si vous vouliez l'amener vers votre épaule gauche. Tenez cette position pendant 10 secondes et répétez avec l'autre jambe.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.