Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
Alors que les zones d'exploitation de gaz naturel sont concentrées sur quelques pays, dont la Russie, les gisements de gaz de schiste sont présents en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. La Russie, qui détient 20 % des réserves de gaz naturel, est le premier exportateur mondial.
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Déjà exploité aux Etats-Unis et au Canada, le gaz de schiste comporte des risques environnementaux et sanitaires ayant rapidement été mis en évidence, notamment par une étude commandée par la commission ENVI du Parlement européen.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Gaz naturel : de quelle région du monde vient-il ? Les deux tiers des ressources de gaz naturel actuellement connues se situent en Russie et au Moyen-Orient. La France, quant à elle, importe son gaz naturel principalement de Norvège (43 %), de Russie (21 %), des Pays-Bas (11 %) et d'Algérie (8 %)(2).
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
L'Europe fournit à elle-seule plus de 50% des importations brutes, avec en premier lieu du gaz norvégien dont la part a augmenté significativement depuis une quinzaine d'années pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie et d'Algérie. Pour en savoir plus, consultez le site Gas In Focus.
La Chine, grand producteur de gaz de schiste
A titre de comparaison, un pays comme la France consomme quelque 40 milliards de m3 chaque année.
Emprisonné dans des couches souterraines horizontales, le gaz de schiste ne peut être extrait grâce à un puits vertical comme c'est le cas pour le gaz conventionnel. En traversant dans le sens de la longueur la roche, le forage horizontal dit « dirigé » permet d'extraire d'importantes quantités de gaz de schiste.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
Le gaz de ville était composé de dihydrogène et de monoxyde de carbone, gaz très toxique et indolore. Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane (en grande majorité), éthane, propane et butane.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Il en existe deux types : les rouges résultant d'une cuisson à l'intérieur de terrils entrés spontanément en combustion, ce qui leur a donné une meilleure résistance mécanique, les noirs, à l'état naturel, plus friables et plus gras.