La coupe qui est conservée dans la chapelle du Saint Calice de la Cathédrale de Valencia se compose de trois parties différenciées. La relique elle-même est le gobelet en agate polie qui se trouve au sommet.
Une version contestée par plusieurs experts. "La légende du Graal est une invention littéraire du 12ème siècle, sans aucun fondement historique", tranche Carlos de Ayala, professeur d'Histoire médiévale à l'Université autonome de Madrid. "On ne peut pas trouver ce qui n'existe pas", ajoute-t-il.
On est partis dans l'idée que le roi Arthur avait terminé sa quête et que le Graal a été donné de génération en génération. Quand il en a hérité, Raimond VII l'a caché à la forteresse de Beaucaire. Le Graal est caché, protégé par les chevaliers de la table ronde.
Galaad, Galahad, ou Galaaç est le fils du chevalier Lancelot du Lac et d'Ellan, fille du roi Pellès, le roi Pêcheur, qui détient le Graal. Son nom vient du gallois Gwalchaved : « faucon d'été». Il est le plus jeune chevalier de la Table ronde.
Arthur, Bohort, Lancelot, Perceval et les autres chevaliers de la Table Ronde sont tous à la recherche du Graal, devenu l'incarnation de la quête d'un idéal.
Le roi Arthur est mortellement blessé à la bataille de Camlann, qu'il menait contre les forces de Mordred, le fils incestueux qu'il avait eu avec sa demi-soeur, Morgane. Son histoire et son entourage - entre les chevaliers de la Table Ronde, sa reine Guenièvre, Lancelot du lac et Merlin - est connu de tous.
Le Saint-Graal a le pouvoir d'offrir aux chevaliers de la Table Ronde le plat de viande que chacun préfère, et devient ainsi une sorte de corne d'abondance. Ailleurs, le Graal est une pierre brillante, une gemme précieuse.
À la cour, Guenièvre est faussement accusée d'avoir empoisonné un chevalier, puis apparaît aussi une fausse Guenièvre qui veut usurper la place de la reine et réussit à abuser l'esprit du roi ; à chaque fois, Guenièvre est sauvée par Lancelot, et elle sera encore sauvée du bûcher quand Arthur la condamne pour adultère.
D'après Robert de Boron, le Graal est le « Saint Graal » : le calice contenant le sang de Jésus-Christ, recueilli par Joseph d'Arimathie quand le Christ fut descendu de sa Croix. Ce calice est par ailleurs présenté comme étant celui dont Jésus s'est servi lors de la Cène, dernier repas avec les apôtres.
On peut aussi se demander si derrière ce motif ne peuvent se reconnaître certains mégalithes dressés surmontés d'une croix, attestant de la christianisation du monde païen: l'épée dans le perron serait le symbole dès le début du roman d'un christianisme triomphant (par les armes).
Des versions précoces affirment que sa bien-aimée se nommait Blanchefleur et qu'il est devenu roi de Corbénic après avoir guéri le Roi pêcheur. Dans des versions postérieures, il est resté vierge et est mort après avoir retrouvé le Graal.
Robert de Boron reprend cette tradition dans son poème dans lequel Joseph cache le Graal dans sa maison après l'exécution du Christ et est emprisonné peu après pour sa foi chrétienne. Le Christ apparaît à Joseph en prison, lui donne le Graal qui avait été caché, et lui enseigne les secrets de son utilisation.
Calogrenant : Cousin de Yvain. Bohort : Cousin de Lancelot. Galaad : Il est le fils de Lancelot et l'unique à pouvoir s'asseoir sur le siège périlleux. Tristan : Second meilleur chevalier de la table ronde et triste héros de la celébre histoire Tristan et Iseut.
La forme ronde, symbolisant la fraternité, évite toute préséance entre ceux qui s'asseyent, leur rappelant que les chevaliers n'héritent de leur place que grâce à leur courage.
Le Graal est un objet important dans la légende d'Arthur et de ses chevaliers. Ils vont tous essayer de prendre le Graal. Le raison est simple : celui qui possède le Graal peut survivre jusqu'à la fin des temps. Le Graal a ce pouvoir car des gouttes de sang du Christ se trouveraient dedans.
Le Graal est une relique dotée d'un double caractère sacré puisque le Christ y a pris son dernier repas et que Joseph d'Arimathie l'utilise comme réceptacle du Précieux Sang.
calice, coupe[Hyper.]
Guenièvre et son symbole :
De par l'origine même de son prénom, la reine inspire la féérie, la magie, un monde mystérieux… Ce qui sous-entend sa beauté, son éloquence, son prestige et on comprend ainsi pourquoi l'épouse d'Arthur attirait à elle les chevaliers souhaitant la servir ou l'aimer.
Il ne l'a jamais touchée parce qu'il en avait fait le serment à sa première femme, Aconia. Cette dernière, qu'il avait épousée en secret à Rome, avant qu'il ne devienne roi de Bretagne, lui avait fait jurer de ne jamais toucher Guenièvre, et Arthur a tenu cette promesse pendant plus de quinze ans.
Le Roman de Lancelot
Un seul roman composé par Chrétien de Troyes, Le Chevalier de la Charrette, raconte l'amour passionné d'un chevalier arthurien pour une dame mariée. Lancelot, épris de la reine Guenièvre, femme du roi Arthur, part à sa recherche quand celle-ci est enlevée par Méléagant.
Au sens premier, le mot "Graal" présente une connotation religieuse, voire mythique. Désigné comme le Saint-Graal, il s'agirait de la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu le vin au cours de la Cène, la veille de sa crucifixion.
Étymologie. Mot dont l'origine est très discutée ; attesté sous une forme franco-provençale ou occitane issue d'un latin * gradalis (« plat large et creux »).
Dans la légende arthurienne c'est Merlin l'enchanteur qui incite les chevaliers de la Table ronde à se mettre en quête du Graal. Ils le recherchent pour guérir le roi pêcheur qui a reçu des blessures autrement incurables. Cette quête est finalement menée à bien par Bohort, Perceval et Galaad, le fils de Lancelot.