Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Ils regroupent un ensemble de prolifération tumorales provenant de lymphocytes B ou T à différents stades. Ils sont responsables du développement de tumeurs au niveau des organes lymphatiques (ganglions, rate, thymus, amygdales…)
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
La survenue d'un lymphome se traduit le plus souvent par une augmentation persistente du volume d'un ou de plusieurs ganglions lymphatqiues (on parle d'adénopathies). ceux-ci, le plus souvent, ne deviennent pas douloureux.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Un lymphome est un cancer qui se développe aux dépens des cellules du système de défense de l'organisme. On distingue deux grands types de lymphomes : le lymphome hodgkinien, ou maladie de Hodgkin, et les lymphomes non hodgkiniens.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
On ne connaît à ce jour aucune mesure permettant de prévenir le lymphome non hodgkinien, bien que maintenir une saine alimentation et éviter le contact avec les pesticides semble faire diminuer le risque.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Le terme lymphome désigne un élargissement ou un gonflement des ganglions lymphatiques et peut être à la fois bénin et malin. Les lymphomes malins sont basés sur une forte prolifération de lymphocytes pathologiquement modifiés. Il peut s'agir de lymphocytes B, de lymphocytes T ou de leurs stades précurseurs.
Ces deux maladies diffèrent par l'emplacement où se trouvent les cellules du lymphome. Dans le cas de la LLC, on observe surtout les cellules du lymphome dans le sang et la moelle osseuse. Pour ce qui est du LPL, les cellules du lymphome sont surtout dans les ganglions lymphatiques et la rate.
Analyses biochimiques sanguines
Lors d'une analyse biochimique sanguine, on mesure le taux de substances chimiques dans le sang. Elle permet d'évaluer la qualité de fonctionnement de certains organes et aussi de détecter des anomalies.
Les associations d'agents chimiothérapeutiques les plus fréquemment employées comme traitement du LNH sont les suivantes : CHOP – cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone. R-CHOP – CHOP avec rituximab (Rituxan) CVP – cyclophosphamide, vincristine et prednisone.
Le cancer du cou et de la tête est aussi plus fréquent chez l'homme. L'âge est un facteur de risque puisque ce type de cancer survient généralement chez les personnes âgées de plus de 55 ans. Cependant, de plus en plus de jeunes sont atteints par le cancer du cou et de la tête à cause du tabagisme.
Les lymphomes à cellules du manteau, les lymphomes diffus à grandes cellules B, les lymphomes de Burkitt sont généralement plus agressifs.
Les lymphomes faisant partie des cancers dont le taux de guérison est élevé, les patients sont invités à penser à leur vie après le cancer. Certains peuvent même continuer à travailler pendant les traitements, d'autres, en revanche, ont besoin de repos et prennent alors le temps nécessaire.
Les ganglions lymphatiques sont des points de collecte de la taille d'un petit pois qui filtrent les germes et les cellules provenant du liquide lymphatique. Les ganglions lymphatiques sont situés dans tout le corps, mais beaucoup d'entre eux sont regroupés dans le cou, les aisselles et l'aine.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Les biomarqueurs sanguins
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.
C'est un des symptômes du lymphome, ce sont des démangeaisons.