Les sarcomes des tissus mous ou osseux sont des tumeurs malignes (cancéreuses) rares. Ils peuvent se situer, entre autres, dans les muscles, les os, la graisse (tissus adipeux) ou les nerfs. Un nom est attribué à chaque cancer en fonction du tissu formé par la tumeur.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
Les sarcomes sont des tumeurs malignes rares qui se développent aux dépens des tissus de soutien ou « tissus mous » de l'organisme (muscles, tissu graisseux, cartilage, nerfs, os, articulations...). L'exposition aux rayonnements ionisants est un facteur de risque avéré de cancer professionnel des tissus mous.
La chirurgie est le traitement de référence des sarcomes des tissus mous et des viscères. Répondant à des règles strictes, elle est mise en œuvre par une équipe spécialisée. D'autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou encore les thérapies ciblées, y sont le plus souvent associées.
Le cancer des tissus mous affecte différents tissus tels que les muscles, les tendons ou les tissus adipeux, conjonctif et nerveux. Ces tumeurs sont appelées « sarcomes ». Chez l'adulte, les sarcomes se forment le plus souvent aux dépens du tissu conjonctif, des muscles lisses ou du tissu adipeux.
Le symptôme le plus fréquent d'un sarcome des tissus mous est l'apparition d'une masse ou d'une enflure. Elle peut être associée à une sensibilité locale et parfois à de la douleur à mesure que la masse grossit. Dans le cas du sarcome des os, le symptôme le plus fréquent est la douleur, souvent plus vive la nuit.
L'évolution des sarcomes sans traitement
Les sarcomes évoluent de manière très différente suivant leur type et leur grade: ils peuvent se développer rapidement ou très lentement. Ils ne provoquent des métastases que dans 30% des cas.
La chirurgie est la pierre angulaire du traitement curatif des sarcomes, quand celle-ci est possible et que la maladie n'est pas métastatique. Elle peut être associée à de la radiothérapie et/ou à de la chimiothérapie.
Bien qu'ils puissent se former n'importe où sur le corps, les parties les plus courantes sont la tête, le cou, les bras, les jambes, le tronc, l'abdomen et le rétropéritoine. Il peut y avoir des tumeurs des tissus mous bénignes, intermédiaires ou malignes.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
Le traitement du sarcome doit être décidé par une équipe pluridisciplinaire (oncologue, chirurgien, radiologue…) spécialisée. Si une opération doit être pratiquée, elle doit être réalisée par un chirurgien entraîné à ce type de tumeurs.
les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Exemples: cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l'intestin, etc. les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de «soutien»). Exemples: cancers de l'os, du cartilage, etc.
Ils sont généralement ovales ou ronds et peuvent se développer rapidement n'importe où dans le sein. Ils peuvent provoquer une gêne et même devenir douloureux. Enfin, les tumeurs cancéreuses du sein sont souvent dures, parfois douloureuses, de forme irrégulière et se différencient bien du tissu mammaire environnant.
Les lipomes sont des boules de graisse lisses, rondes et relativement molles mesurant en moyenne 5 cm de diamètre. Ils se forment sous la couche superficielle de la peau (épiderme) par prolifération de cellules du tissu adipeux, sans que l'on en connaisse vraiment l'origine.
Les lipomes sont des boules de graisse de 5 à 7 cm de diamètre qui se forment sous l'épiderme par l'agglomération de globules graisseux. Cela arrive quand certaines cellules du tissu adipeux prolifèrent tellement qu'elles finissent par constituer une nodosité, appelée lipome.
Une masse abdominale
Cette masse est le plus souvent découverte de façon fortuite à l'occasion du bain ou de l'habillage ou lors d'une consultation. Elle se développe rapidement avec un examen parfois normal quelques semaines avant. Le néphroblastome est souvent une tumeur très volumineuse qui envahit tout le rein.
Les tissus mous sont les tissus qui maintiennent le squelette et les organes, comme les muscles, la graisse et les tendons. On parle aussi de tissus mous pour désigner les vaisseaux sanguins et les nerfs.
Les sarcomes utérins sont un groupe hétérogène de cancers de haute malignité se développant à partir du corps utérin. Les manifestations fréquentes comprennent des saignements utérins anormaux et une douleur ou une masse pelvienne.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
Le principal symptôme du cancer des os est la douleur, notamment une douleur qui est plus vive la nuit. La douleur peut varier selon la taille et l'emplacement de la tumeur dans l'os. Les autres symptômes incluent les suivants : enflure dans la région où se trouve la tumeur.