Le mot «Sudètes» (Sudeten, en allemand) désignait une région montagneuse bordant la Bohême et la Moravie, et située le long des frontières du Grossdeutschland (la «Grande Allemagne»).
Les Allemands des Sudètes ou simplement les Sudètes, désignaient les populations germanophones majoritaires dans la « région des Sudètes », nom des zones à majorité germanophone de la partie tchèque de la Tchécoslovaquie, le long des frontières allemande et autrichienne, en Bohême, Moravie et Silésie.
L'occupation des territoires sudètes a pour conséquence l'expulsion des habitants tchèques de ces régions. Selon les sources, entre 150 000 et 250 000 Tchèques quittent les territoires accordés à l'Allemagne. En quelques semaines, la Tchécoslovaquie perd 41 098 km2 et 4 879 000 habitants.
Après la prise du pouvoir par les Nazis en 1933, l'Allemagne exigea l'inclusion de la population allemande de Tchécoslovaquie, ainsi que les territoires où ils vivaient, dans le Reich. À la fin de l'été 1938, Hitler brandit la menace d'une guerre européenne si les Sudètes n'étaient pas cédés à l'Allemagne.
À la suite de la signature des accords de Munich (le 29 septembre 1938), l'annexion de la partie méridionale de la région des Sudètes devient effective, le 21 octobre 1938 , et est rattachée aux Gaue limitrophes de Bayreuth, Oberdonau et Niederdonau.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1938, les accords de Munich sont signés en Allemagne pour «éviter la guerre». Ils clôturent la Conférence des Quatre, réunie à l'initiative du dirigeant italien Benito Mussolini pour régler pacifiquement le conflit qui oppose Adolf Hitler et la Tchécoslovaquie.
L'existence du « corridor de Dantzig » était un motif constant de protestations de la part des Allemands. Pour l'Allemagne, la création de la Voïvodie de Poméranie était la conséquence la plus visible du traité de Versailles si détesté, puisqu'elle séparait la Prusse-Orientale du reste du pays.
Un vote au Parlement fédéral prévoit la dissolution de la République fédérative tchèque et slovaque pour le 31 décembre 1992 et la création de deux États séparés : la Slovaquie, dont la capitale est Bratislava, et la République tchèque, dont la capitale est Prague.
Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement).
Le 12 mars 1938, les troupes allemandes pénètrent en Autriche afin de réaliser l'annexion du territoire autrichien au sein d'une Grande Allemagne. Le chancelier autrichien est contraint à la capitulation. Hitler est accueilli triomphalement à Vienne.
Après l'Anschluss et le démembrement de la Tchécoslovaquie, la Pologne constitue la cible suivante d'Hitler dans sa volonté de réviser le traité de Versailles (supprimer le couloir de Dantzig et rattacher la Prusse orientale) et de construire une "Grande allemagne" (agrandie vers l'Est).
Le Tchèque Tomas Masaryk (1850-1937), patriote et fondateur du Conseil national tchécoslovaque. Il fut élu président de la République en 1918. L'affaiblissement de l'Autriche-Hongrie, l'intervention des États-Unis, les révolutions russes de 1917 facilitent leur tâche.
Le 15 mars 1939, Hitler viola l'accord de Munich et lança une attaque contre l'Etat tchécoslovaque. Les provinces tchèques de Bohême et de Moravie furent occupées et le protectorat de Bohème-Moravie proclamé. La Slovaquie devint un Etat indépendant, étroitement allié au Reich.
Le 21 octobre 1938, les Sudètes deviennent citoyens du Reich. La Tchécoslovaquie ne retrouvera son territoire qu'à la fin de la guerre. Cette crise et son aboutissement témoignent de la fébrilité des Alliés face à Hitler.
1er septembre 1939 L'Allemagne envahit la Pologne et déclenche la Seconde Guerre mondiale en Europe. 3 septembre 1939 Honorant leur garantie des frontières de la Pologne, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. 17 septembre 1939 L'Union soviétique envahit la Pologne par l'est.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Le parlement avait voté dans ce sens le 14 avril. Désormais, c'est la traduction du terme tchèque « Česko » qui est préféré par les autorités pour désigner leur pays. Il ne faudra donc désormais plus dire « République tchèque », mais « Tchéquie » en français. En anglais, le terme approprié devient « Czechia ».
République fédérale tchèque et slovaque devient donc le nom officiel de l'Etat tchéco-slovaque qui sera dissolu le 31 décembre 1992.
Elle devient membre de l'Union européenne le 1er mai 2004, après un référendum tenu les 13 et 14 juin 2003, révélant près de 77,3 % de soutien à l'adhésion à l'UE avec une participation électorale de 55 %.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, en raison des changements territoriaux demandés par l'URSS, à savoir l'annexion des territoires de Pologne orientale à la Biélorussie soviétique, le territoire polonais se déplace vers l'ouest en intégrant les anciennes régions allemandes situées à l'est de ce qu'on ...
Le couloir de Dantzig ou corridor de Dantzig, appelé aussi dans une certaine historiographie anglophone « corridor polonais », est un terme employé pendant l'entre-deux-guerres pour désigner la bande de territoire située à l'ouest du territoire de la ville libre de Dantzig.
La Pologne est un pays d'Europe centrale, à l'est de l'Allemagne. Globalement, la Pologne est une plaine ininterrompue allant de la mer Baltique au nord à la chaîne des Carpates au sud.
Les accords de Minsk II, du 12 février 2015 , sont signés selon le format Normandie : François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, et des représentants des republique populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (sécessionistes de l'Ukraine) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.