Cette formation géologique temporaire se retrouve sur la plupart des côtes du monde mais le terme baïne est en usage dans le sud-ouest de la France sur la côte Atlantique où on les voit principalement sur le littoral néo-aquitain (Côte d'Argent et Côte sauvage de la presqu'île d'Arvert et de l'île d'Oléron).
Comment reconnaitre les baïnes
A marée basse, une baïne forme un creux sur la plage. Un peu d'eau peut y stagner alors que la plupart de la plage est à sec. A marée haute, une baïne se présente sous une zone d'eau calme où les vagues ne déferlent pas. La couleur de l'eau y est plus sombre.
A marée basse, elles sont donc très appréciées de vos enfants. Lorsque la marée recouvre la baïne, l'eau s'échappe violemment vers l'aval selon un système de vidange. Ce sont ces courants de «sorties de baïnes» qui provoquent chaque année des noyades.
Les baïnes ont tendance à emporter les personnes vers le large ! Le conseil classique est de se laisser emporter et de s'échapper du courant une fois que celui-ci s'atténue, et surtout ne pas paniquer quand on se retrouve emporté loin de la côte.
D'autres conseillent de nager parallèlement à la côte pour sortir aussi vite que possible du courant et rejoindre une zone de déferlement des vagues. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est là où cassent les vagues que l'on est le plus en sécurité (les vagues ne cassent pas dans la baïne).
Les baïnes se forment sur un relief où le phénomène de marée est fort, le sable fin, le dénivelé faible, et avec une forte houle. A marée haute, le ressac créé par la houle en déférlant sur la plage, emporte vers le large du sable. Au fur à mesure de la marée un banc de sable, parallèle à la plage, va se former.
Les nageurs imprudents ont été surpris par une forte houle et des courants importants. Ce n'est pas le genre de phénomènes auquels s'attendent généralement les amateurs de la mer Méditerranée. Ne subissant ni les marées, ni les courants forts qui y sont liés, elle ferait plutôt figure de mer de tranquillité.
Une baïne ressemble à une piscine naturelle formée entre la côte et un banc de sable. Comment fonctionne ce phénomène ? Lors de la marée montante, les vagues passent par-dessus les bancs de sable et remplissent les baïnes. Leur niveau d'eau se trouve alors au-dessus du niveau de la mer.
C'est une cuvette creusée dans le sable où circule de manière très forte l'eau de mer, de la plage vers le large. Lorsqu'on est pris dans une baïne, le courant y est si violent qu'il est souvent impossible de nager à contre-courant.
La bâche, aussi appelé baïne, est une cuvette suivie d'un banc de sable. Lorsque la marée recouvre la baïne, l'eau s'échappe violemment vers l'aval selon un système de vidange. Ce sont ces courants de « sorties de baïnes », ou courant d'arrachement, qui provoquent chaque année des accidents.
Le dispositif d'alerte aux baïnes a été mis en place cette année pour prévenir les baigneurs. Il a déjà été activé en juin et le 17 août. Déclenché par la préfecture, il évalue le risque de noyade sur une échelle de cinq, principalement en fonction de la dangerosité des baïnes, mais aussi des vagues, de la houle…
Lorsque la mer est haute, on peut se baigner et pratiquer des activités nautiques plus facilement. Quand elle baisse, c'est le bon moment pour aller à la pêche, faire du cerf-volant ou s'amuser dans les rochers. Les marées peuvent être plus ou moins fortes selon l'endroit où l'on se trouve et le moment de l'année.
Une explication simplifiée : la marée devient haute lorsque la mer ou l'océan est plus proche de la Lune (l'eau est fortement attirée). La marée sera basse lorsque la surface de l'eau ne se trouvera plus, ni en face de la Lune, ni attirée par la force centrifuge.
Le coefficient de marée est ensuite issu d'une formule mathématique assez simple : marnage du jour J / 6,1×100. Lors d'un marnage exceptionnel, par exemple 7,2 mètres à Brest, alors le coefficient de marée est (7,2/6,1) x100 = 120.
L'idéal est de rester derrière lui à moins de 50 cm sans lui toucher les pieds. Le nageur crée un sillon en forme de V. En restant dans son sillage, vous allez profiter de l'eau qu'il déplace pour vous laisser aspirer et ainsi fournir moins d'efforts physiques.
Structurellement, à cause des baïnes et des vagues, la côte Atlantique est la plus dangereuse de France. L'importance des risques a entraîné la création de postes de secours beaucoup plus nombreux sur les plages des Landes.
La plage de Saleccia en Corse
Si vous rêvez d'eau turquoise, de sable fin et de calme, vous serez forcément séduite par la plage de Saleccia. Située dans le désert des Agriates, sur l'Ile de Beauté, elle s'étend sur plus d'un kilomètre et est entourée de dunes et d'une forêt de pins.
C'est la plage Baia do Sancho, au Brésil, qui complète le podium. Régulièrement élue "plus belle plage du monde", cette plage se trouve sur l'archipel de Fernando de Noronha, au milieu d'une nature verdoyante préservée.
À la plage, c'est tout un mécanisme
Explication : il fait chaud, votre température augmente. Vous transpirez, et votre organisme met le charbon pour rester au frais … Le résultat : vous perdez des fluides et des sels au passage !
L'eau froide est une forte agression pour l'organisme et si vous entrez dans l'eau sans réfléchir, vous pouvez courir des risques cardio-vasculaires. En entrant brutalement dans de l'eau froide, votre sang circule moins bien et vos vaisseaux et votre cœur se contractent.
C'est l'attraction lunaire qui cause deux «bourrelets» dans les océans et qui, conjuguée au fait que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, nous donne deux marées par jour.
Un des plus beaux exemples se situe dans la baie du Mont Saint-Michel, dans la Manche. A la Guadeloupe, comme à la Martinique et pour toutes les Antilles, l'absence de plateau continental aboutit à des marées astronomiques très faibles pour ne pas dire nulles.