« Généralement, c'est au centre de l'avion que l'on sent le moins les vibrations », explique le professeur Andreas Strohmayer de l'Institut de construction des avions à l'Université de Stuttgart en Allemagne. Ceci est parce que la machine est plus stable dans son centre et la force de commande se fait moins sentir.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Le relief terrestre peut influer sur les courants d'air (de la même manière que le courant dans une rivière). Certaines zones sont donc plus exposées aux turbulences. Les zones montagneuses par exemple.
Les soubresauts y sont plus atténués qu'ailleurs. Si votre phobie est très avancée et qu'au moindre trou d'air vous redoutez la catastrophe aérienne, alors les sièges du fond de l'avion sont les plus sûrs. Statistiquement, en cas de crash, vous aurez plus de chance de survivre en queue d'avion qu'au milieu ou en tête.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.
Les turbulences constituent un changement soudain du débit d'air. Elles peuvent être causées par un certain nombre de facteurs. La cause la plus fréquente est l'air agité dans l'atmosphère. Les courants d'avions déclenchent des changements soudains de la vitesse du vent qui peuvent faire basculer l'avion.
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Les turbulences ne présentent aucun risque pour les avions : juste un moment désagréable à passer. Les turbulences réveillent des peurs qui n'ont aucune raison d'être. On peut croire que l'avion risque de se casser ou qu'il risque de tomber jusqu'au sol, mais il n'en est rien.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
L'A330 : l'avion le plus confortable du marché
Dernier conseil pour voyager confortablement : choisir si possible son avion. En effet, tous les avions ne se valent pas en commodité. Aujourd'hui, le long courrier le plus confortable du marché est l'A330 d'Airbus.
Nigeria Airways 2120
L'appareil, un McDonnell Douglas DC-8, devait relier Djeddah (Arabie Saoudite) ) Sokoto (Nigeria). Peu après le décollage, la soute de l'avion prend feu et atteint la cabine. L'appareil s'écrase, tuant les 247 passagers et 14 membres d'équipage.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
C'est à la configuration de l'atmosphère que l'on doit ce décalage temporel. Il existe en haute atmosphère des vents d'ouest permanents qui accélèrent l'avion lorsqu'il va d'ouest en est, mais le ralentissent lorsqu'il vole à contre-courant.
Pourtant, un trou d'air, ce n'est rien d'autre que la rencontre de l'avion avec des courants d'air chaud et froid, ascendant ou descendant. En général, quand l'avion se trouve sur un courant ascendant et que le courant cesse subitement, l'avion fait une courte chute.
Le petit trou situé en bas du hublot permet de rediriger la pression de l'appareil directement vers la vitre extérieure. Une mesure de sécurité indispensable pour pallier à toute destruction de la vitre extérieure.
En effet, au décollage ou à l'atterrissage, le personnel de bord a besoin que les stores des hublots soient ouverts afin de pouvoir s'apercevoir le plus rapidement possible s'il y a un problème à l'extérieur de l'avion. Ainsi, il n'y a aucun angle mort ou presque.