On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères. Avec le houx, il appartient à la symbolique des fêtes de Noël et du nouvel an.
Plante parasite, le gui s'installe dans de nombreux arbres de nos régions comme l'aubépine, le robinier, le saule pleureur, le pommier, le tilleul et surtout le peuplier. On le trouve moins fréquemment mais parfois sur le poirier, l'érable, le noisetier, le charme, le châtaignier ou encore le cerisier.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Attachez une petite botte de gui avec un beau ruban et accrochez-la au-dessus de la porte ou à une poutre au plafond, et celui ou celle qui se trouve dessous pourra être librement embrassé·e. Il suffit donc d'attendre le bon moment et de saisir sa chance.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
Ralentisseur du processus cancéreux ; antiscléreux, immunostimulant, hypotenseur, purgatif, antispasmodique, diurétique. Il est utilisé durant la ménopause et pour soigner les personnes souffrant d'artériosclérose.
Ainsi, on le trouve souvent dans les forêts et dans les bois. Si ces environnements sont dotés d'un sol calcaire et/ou acide, vous aurez de grandes chances de tomber sur du houx. Le gui, quant à lui, ne pousse pas dans le sol puisqu'il n'a pas de racines.
Le gui aime bien les grives qui mangent les boules entières. Celles-ci vont rejeter un peu plus loin les graines intactes avec leurs fientes. Ce n'est pas le cas avec les pigeons ramiers (palombes) dont les puissants sucs gastriques détruisent les graines malgré leurs parois épaisses durant le transit intestinal.
Le gui est une plante hémiparasite c'est à dire que le parasitisme n'est que partiel puisque le gui puise l'eau et les éléments minéraux sur les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules notamment qu'il colonise mais conserve son pouvoir de synthèse chlorophyllienne.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies (pseudo-baies globuleuses ou pyriformes) de 6 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux – ou jaunâtres pour le Gui du sapin – charnues et visqueuses (caractéristique soulignée par Virgile et Pline) d'où le terme de viscum.
Couper les pieds de gui à ras
Il est important d'éliminer ce parasite dès les premières apparitions. Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Le Gui du sapin (Viscum album abietis) pousse sur le Sapin blanc (Abies alba) et autres espèces de sapin introduites ; Le Gui du pin (Viscum album pini) pousse fréquemment sur diverses espèces de pin, plus rarement sur l'Epicéa commun.
Dans de nombreux pays, notamment ceux de l'Europe du Nord, le gui est symbole de prospérité et de longue vie. Il s'agit également d'un porte-bonheur qui symbolise les fêtes de Noël. En Amérique du Nord, la plante est liée à une tradition.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
L'utilisation la plus connue du gui est sans doute d'embrasser quelqu'un en dessous. Suspendez-le dans un couloir, au dessus d'une porte ou au plafond avec l'instruction que toute paire qui passe dessous doit au moins se donner une bise sur la joue.
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Contrairement à une idée reçue, le lierre n'est pas un parasite ni une plante nuisible. Il ne tue pas les arbres en les étouffant, comme on entend souvent dire, mais au contraire, leur rend de multiples services. Le lierre est essentiel à la biodiversité et ne doit pas être arraché des arbres.