Dans toutes les forêts publiques, dont celles d'Île-de-France, leur cueillette est tolérée en petite quantité pour un usage familial. Avant les fêtes de Noël, l'Office national des forêts (ONF) appelle à un prélèvement raisonné, respectueux de l'environnement.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
En automne, des boules rouges apparaissent comme des décorations de fin d'année. Voilà en gros ce qui le caractérise. D'ailleurs, il est assez facile de trouver Ilex aquifolium en forêt dans les endroits ombragés du sous-bois. Les arbustes poussent sur des sols plutôt acides.
Ainsi, on le trouve souvent dans les forêts et dans les bois. Si ces environnements sont dotés d'un sol calcaire et/ou acide, vous aurez de grandes chances de tomber sur du houx. Le gui, quant à lui, ne pousse pas dans le sol puisqu'il n'a pas de racines.
Le houx s'utilise donc à Noël et le gui au Nouvel An. La légende dit que le gui et le houx sont des plantes qui portent bonheur et que les couples qui s'embrassent au dessous d'une couronne de gui se marieront dans l'année.
Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes. Très résistant, avec un feuillage persistant, il peut facilement vivre 200 ans ! Mais attention : tout comme le gui, le houx est toxique.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
La floraison du houx a lieu en avril, mai. Ses fruits rouges apparaissent seulement à partir de septembre.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Les oiseaux, surtout les merles et les grives, raffolent des baies de houx en hiver, d'autant plus qu'elles persistent très longtemps.
Plante druidique, citée aussi dans la bible, le houx est considéré comme une plante protectrice en phytothérapie, notamment contre la fièvre ou comme antirhumatismal.
Si vous voulez conserver un bouquet de houx plus longtemps, faites couler un peu de cire de bougie sur la partie coupée et laissez bien sécher avant de l'utiliser tel quel en décoration.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Arbuste festif, le houx entre traditionnellement dans les maisons en fin d'année. Très garni en hiver grâce à sa grande rusticité, il offre aux oiseaux un abri parfait pour se protéger du froid. Il est également très apprécié des hérissons en période d'hibernation.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères. Avec le houx, il appartient à la symbolique des fêtes de Noël et du nouvel an.
Après pollinisation, seuls les houx femelles donneront à l'automne et durant l'hiver, des fruits rouge vif de 5mm environ de diamètre. Ces baies rouges sont très appréciées pour leur aspect très décoratif, tandis que les oiseaux s'en régalent.
Les feuilles et baies de houx sont également toxiques pour les animaux domestiques en cas d'ingestion (chien, chat…). Ils peuvent présenter des signes digestifs (diarrhée, vomissements…) voire neurologiques (somnolence, coma…) en cas d'ingestion d'une quantité importante de baies.
Les sujets mâles ont de belles feuilles dotées de piquants. Les sujets femelles ont des feuilles arrondies, mais les arbustes se couvrent de fruits. La fleur de houx n'étant pas particulièrement spectaculaire, il n'est pas évident de déterminer si la plante est mâle ou femelle.
Le Fragon petit-houx ou Fragon faux-houx (Ruscus aculeatus) est un sous-arbrisseau sempervirent dioïques de la famille des Asparagaceae (ou des Liliaceae, selon la classification classique) poussant dans l'aire méditerranéenne-atlantique.
L'Osmanthus, également nommé faux houx, est un arbuste qui ressemble au houx avec des feuilles coriaces et piquantes et de petites fleurs blanches odorantes. La plante connaît plusieurs cultivars, chacun ayant sa propre couleur de feuilles.
Les druides celtiques ornaient leur bâton de houx et offraient aux hommes et aux femmes des villages des branches de cet arbuste afin de leur porter bonheur. Les Romains, eux, offraient du houx, symbole de bienveillance, aux jeunes mariés en guise de porte-bonheur.
Le Gui est une plante dépourvue de racine qui vit dans les arbres et qui prend, au fil des ans, l'apparence d'une grosse boule. Plante parasite, le gui s'installe dans de nombreux arbres de nos régions comme l'aubépine, le robinier, le saule pleureur, le pommier, le tilleul et surtout le peuplier.
De ce fait, on le disait redouté des esprits mauvais, des sorcières ou des jeteurs de sorts ; planter un houx dans son jardin apportait le bonheur dans la maison ; au contraire, couper un houx portait malheur.