98 % de l'eau prélevée par une centrale dans un fleuve, une rivière ou la mer, principalement pour refroidir les réacteurs, est restituée au milieu naturel, alors que les 2% restants s'évaporent pour refroidir les réacteurs. Toutefois, une centrale produit aussi des eaux usées contenant des traces de radioactivité.
On cherche donc à refroidir l'eau qui a déjà fourni une grande partie de sa chaleur aux turbines. La présence d'une rivière, d'un fleuve ou de la mer, capable de refroidir cette eau sans s'échauffer est nécessaire.
Les impacts
Les centrales thermiques à flamme, qui représentent aujourd'hui une part très importante des installations dans le monde, émettent généralement du dioxyde de soufre (SO2), des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de carbone (CO2) et des poussières. Les centrales nucléaires rejettent des gaz radioactifs.
La fumée blanche qui sort des tours de réfrigération des centrales nucléaires est en réalité… des gouttelettes d'eau. Ces gouttelettes d'eau ne sont pas radioactives car elles ne sont pas en contact avec le circuit primaire de la centrale nucléaire.
Niveau de sûreté, risques d'agressions (humaines, naturelles, etc.), conséquences d'un accident… les 5 « gagnantes » les plus préoccupantes sont Fessenheim, Gravelines, Bugey, Blayais et Tricastin.
Le sous-marin Le Redoutable à Cherbourg serait suffisamment sécurisé. A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
La centrale se situe à cheval sur les communes de Kashiwazaki et Kariwa, dans la préfecture de Niigata à 250 km au nord de Tōkyō, elle regroupe sept réacteurs nucléaires, et elle est la plus puissante au monde avec une puissance installée totale de 8 212 mégawatts (soit 13 % de la capacité de production de la compagnie ...
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années. Et ce n'est pas tout !
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, confirme que la partie haute du bâtiment (murs et toiture) s'est effondrée à la suite d'une explosion d'hydrogène induite par la surchauffe du réacteur à la suite de la baisse du niveau d'eau de refroidissement.
Selon la méthode d'évaluation des coûts d'EDF, jugée "robuste" par le rapport, le scénario médian fait état d'un coût de 51,7 milliards d'euros pour la construction de trois paires d'EPR2 (soit six réacteurs) sur une durée de 25 ans.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Un système de sécurité touché Dans le cas des centrales nucléaires françaises, ces problèmes de corrosion touchent un système vital. C'est en effet au niveau de la tuyauterie des circuits de refroidissement d'urgence (RIS) que des fissures ont été repérées dans un premier temps.
À la sortie de la turbine, la vapeur du circuit secondaire est refroidie et transformée en eau grâce à un condenseur dans lequel circule de l'eau froide en provenance de la mer ou d'un cours d'eau. Ce troisième circuit est appelé circuit de refroidissement.
L'eau - qu'elle soit pompée dans les cours d'eau ou la mer - est essentielle au fonctionnement d'une centrale nucléaire car elle en assure le refroidissement. Toutefois, les agressions naturelles possibles des équipements de pompage ont été insuffisamment prises en compte à la conception des réacteurs.
En 1954, les soviétiques construisent la première centrale nucléaire civile connectée au réseau électrique. Suivent le Royaume-Uni en 1956, les États-Unis en 1957, puis la France en 1963 avec la centrale de Chinon. C'est le début du développement industriel de l'énergie nucléaire.
La centrale nucléaire de Tchernobyl est située à Prypiat, en Ukraine. Elle se trouve à 130 kilomètres au nord de Kiev, à 20 kilomètres au sud de la frontière avec la Biélorussie et à 15 kilomètres au nord-est de la ville de Tchernobyl.
Environ 337 km2, soit 2,4 % de la superficie du département de Fukushima, demeurent actuellement inhabitables, et la population des déplacés est tombée à environ 36.000 personnes, selon des chiffres officiels, que de nombreux experts jugent toutefois largement sous-évalués.
Le 26 avril 1986 explosait le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, provocant « la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire de l'humanité » selon les Nations unies.
Mais le nucléaire n'est pas propre ! Tous les jours, les centrales rejettent des déchets dans les rivières, polluent notre environnement. Pour fabriquer le combustible, on produit des bouts radioactifs qu'on appelle les « yellowcake ».
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Cette vapeur est sans impact sur l'environnement car elle rejoint le cycle naturel de l'eau. En gros, cela signifie que parmi les sources de production d'électricité disponibles à l'heure actuelle, le nucléaire fait partie de celles qui émettent le moins de CO2 et polluent le moins l'atmosphère.
Même s'ils ont arrêté 11 de leurs réacteurs au cours de la décennie écoulée, les États-Unis restent le pays qui en compte le plus, avec 93 unités opérationnelles.
Avec ses 5 500 mégawatts, Gravelines (Nord) est la centrale nucléaire la plus puissante d ' Europe. Les six réacteurs produisent 36 milliards de kilowattheures par an.