Norvège : le gaz naturel consommé en France est originaire de gisements situés en Norvège. La production norvégienne représente, à elle seule, 40,6 % de l'approvisionnement français. Russie : La Russie est l'un des pays producteurs de gaz les plus importants au monde. Il fournit 16,8% du gaz naturel consommé en France.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
C'est la Norvège qui fournit le plus de gaz dans le pays avec 36% des entrées brutes. La Russie arrive derrière avec 17%, suivie de l'Algérie et des Pays-Bas à 8%, et enfin le Nigéria (7%) et la Qatar (2%).
Les principaux fournisseurs de gaz en France sont : Engie. EDF. Antargaz.
La France, dépendante à 20 % du gaz russe
La quantité de gaz russe importée par la France pour répondre aux besoins de consommation du pays est loin d'être négligeable : en 2019, sa part dans les importations de gaz en France était de 20 %1.
La crise énergétique, « de mal en pis »
« Nous imposons des sanctions à la Russie pour l'étouffer financièrement. En retour, elle nous coupe le gaz sachant qu'il n'est pas aisé de compenser la baisse de ses livraisons », récapitule Bruno Cavalier, chef économiste au sein de la banque privée Oddo BHF.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
Cela s'explique par le fait que l'énergie a beaucoup moins de chemin à parcourir pour atteindre les foyers et les entreprises de ces pays. Or l'approvisionnement et l'acheminement représentent la grande majorité du coût du gaz naturel.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027.
La Russie fournit à l'Ukraine environ 60 % du gaz que ce pays consomme, soit 30 à 35 milliards de mètres cubes par an sur un total de 55 milliards [2] 4.. Conséquence d'une telle dépendance, la dette ukrainienne à l'égard de Gazprom a atteint des proportions considérables.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
La France doit acheter de l'électricité en Allemagne, et c'est la Suisse qui tremble. Environ un quart des réacteurs nucléaires français sont à l'arrêt. Le pays doit donc chercher son énergie à l'étranger, et notamment auprès des centrales à charbon allemandes.
Cette augmentation a placé le pétrole algérien comme le type de pétrole brut le plus cher au monde, parmi les 13 types exportés par les pays qui ont rejoint l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, au cours du mois dernier.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
En France métropolitaine, les raffineries sont principalement concentrées à proximité de deux zones portuaires : celle de Marseille – Fos avec deux raffineries (Fos-sur-mer, Lavéra) celle Basse-Seine avec deux raffineries (Gonfreville L'Orcher, Port-Jérôme/Gravenchon)
Environ 90 pour cent du gaz consommé annuellement en Allemagne sont importés de la Russie, de la Norvège et des Pays Bas. Le gaz naturel arrive en Allemagne par des gazoducs et est ensuite injecté dans le réseau de transport, puis dans le réseau de distribution.
Et ce n'est pas probablement la Hongrie, qui avait ferraillé contre l'embargo décidé fin mai par l'Union européenne et obtenu une exception, qui fait des stocks pour l'hiver : le pétrole russe arrive “surtout en Italie, en Turquie, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Bulgarie”, détaille le quotidien suisse.
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Coupure du gaz russe : "Cet hiver, Poutine va jouer à ouvrir et refermer les robinets", estime un expert en énergies. À partir de jeudi 1er septembre, le groupe français Engie ne sera plus livré en gaz, a fait savoir le géant de l'énergie russe Gazprom.
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.