Le homard affectionne les crevasses, les trous entre les roches. Parfois, il les creuse lui-même dans le substrat. Le homard vit de la limite de la zone de marée basse, jusqu'à 50 mètres de profondeur. Il colonise toutes les côtes nord-atlantiques, sauf au niveau de la mer baltique.
On peut trouver des homards sur la quasi-totalité des côtes nord-atlantiques. Il vit aussi en Méditerranée de Gibraltar à l'ouest de la Crète et dans le nord-ouest de la Mer Noire. Le homard vit dans des trous dans les roches dans des eaux littorales dont la profondeur peut aller jusqu'à 50m.
Les homards mangent tout ce qu'ils peuvent capturer et tuer. Dans les zones rocheuses, ils peuvent manger de grandes quantités de moules, de crabes, et même d'oursins. Dans les zones de sable et de gravier, ils mangent des crabes, des polychètes et de petites étoiles de mer.
De multiples prédateurs
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.
Crustacé : 50 ans pour le homard européen (Homarus gammarus)
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Le homard est un animal nocturne. Pendant le jour, il reste dans sa cachette qu'il aménage en poussant les sédiments vers l'extérieur à l'aide de ses pinces. Ou bien il dort, se réveillant au coucher du soleil.
Normalement, le prix baisse lorsque les débarquements de homard se font plus nombreux. Mais les règles du jeu ont changé, analyse M. Lamont. Le taux de change avec les États-Unis et la forte demande en Asie contribuent à un prix élevé.
La langouste est la femelle du homard et la langoustine, leur fille?
Seuls l'estomac (qui se trouve à l'arrière de la tête) et l'intestin (la veine noire qui fait la longueur de la queue) ne sont pas comestibles. Sinon, la chair, les œufs, le foie, le gras et le sang du homard peuvent être consommés.
L'âge adulte commence vers 5 ans, et l'espérance de vie du homard est de 15 à 20 ans.
Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas. Comme il sert de filtre naturel aux contaminants, il peut contenir une toxine marine appelée phycotoxine paralysante.
Les parties comestibles du homard sont l'abdomen, la queue et les pattes. Il vous suffit donc de lui enlever l'estomac (situé derrière la tête !) et les intestins avant de le faire cuire. Il est possible que les femelles aient encore leur œufs.
L'utilisation d'un appât est nécessaire pour la pêche du homard à l'aide d'un casier. On le place à l'intérieur, dans la partie haute et centrale du casier. L'appât permet d'attirer les homards grâce à la forte odeur qu'il dégage dans l'eau. Il est maintenu par la goulotte via un élastique et un crochet.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
À la taille adulte, certains homards mesurent généralement 50 centimètres et peuvent peser 4 kilos. Selon certains témoignages, le plus gros homard jamais mesuré a été capturé dans cette même région en 1977. Il pèserait près de 20 kilos avec une taille comprise entre 90 et 120 centimètres.
Le corail est composé d'oeufs de crustacés en formation, que l'on trouve dans la partie supérieure du céphalothorax des homards, ainsi que dans une partie de l'abdomen. Avant cuisson, le corail est de couleur verte et prend une belle couleur rouge après cuisson.
Il est considéré comme un mets raffiné: son agréable goût aromatique, délicat et légèrement sucré rappelle la mer. Le homard n'obtient sa couleur caractéristique que pendant la cuisson. Sa véritable couleur varie généralement entre le bleu noir, différentes teintes de marron et le violet.
La pleine saison s'étale d'avril à août, période à laquelle on peut trouver le crustacé à moins de 30€ le kg sur les étals de marché ou chez son poissonnier.
En fait, tout est une question de goût. Les adeptes du homard trouvent que sa chair est à la fois feuilletée et étoffée, en plus d'être plus parfumée que celle de la langouste. Les amateurs de langouste estiment aussi qu'étant ferme et serrée, la chair de leur crustacé préféré est la meilleure.
Le meilleur homard est européen : on le trouve du nord de la Norvége à la Méditerranée. Il fréquente les zones rocheuses jusqu'à 120 m de profondeur. Il est d'un bleu sombre. Le homard "breton" des côtes du Finistère, est le plus apprécié pour sa chair fine et parfumée.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
Vous savez, le homard, c'est plus proche d'un insecte que d'un humain, d'un chat ou d'un chien. Ça n'a pas un cerveau comme nous, c'est un invertébré, ça a un système nerveux, mais c'est plus un réseau à l'intérieur avec quelques petits ganglions, mais ça ne ressent pas la douleur comme nous.