Les paysans, aussi appelés « vilains », vivent dans des villages serrés autour de leur église et proches de la maison du seigneur. Le foyer éclaire et chauffe tant bien que mal l'unique pièce dont le sol est en terre battue. La famille dort avec les animaux qui apportent leur chaleur.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
Ils vivent dans des maisons de boue séchée ou de bois, en pièce unique de terre battue, partagée durant l'hiver avec le bétail et son apport de chaleur.
La vie des paysans est rythmée à l'année par le calendrier agricole (moissons, fenaisons, plantations, etc.) et au quotidien par le soleil et le son des cloches. Ils travaillent sans relâche de l'aube au crépuscule, excepté le dimanche, jour consacré à la vie sociale et aux pratiques religieuses.
Leurs vies tournaient donc uniquement autour des champs : défricher, labourer, semer et s'occuper des animaux. Dans des conditions de vie difficiles, la plupart des paysans étaient très pauvres. Ils vivaient dans des maisons de pierres ou de torchis, recouvertes d'un toit de chaume.
L'alimentation au Moyen-Âge est très différente selon que l'on est paysan, seigneur ou bourgeois. Les paysans ne mangent pratiquement que des céréales, principalement sous forme de pain ou de bouillies. Ils consomment aussi des légumes : choux, poireaux, oignons ou épinards.
On payait ainsi la taille pour s'assurer la protection du seigneur, les aides, qui étaient les taxes sur le transport des marchandises, une double taxe sur le loyer de la terre allouée avec le cens, montant fixe, et le champart qui était calculé en fonction de la récolte.
Hautes et étroites, serrées les unes contre les autres, ces maisons ont une boutique au rez-de-chaussée, des logements en étages et des caves sur un ou plusieurs niveaux. La technique de construction la plus fréquemment utilisée est le pan de bois.
Son matelas est un sac fait de lin fourré de plume, de duvet pour l'hiver et de laine ou coton pour l'été. Il est recouvert de draps, de couvertures, de courtepointes aux matières précieuses ou de fourrures. Les plus pauvres se contentent à l'inverse d'une simple caisse de bois et parfois moins.
Géographie. La seigneurie est composée du château, du village, des bois et des terres agricoles. Ces terres sont divisées en deux parties : la réserve (exploitée grâce aux corvées, et par les serfs, pour l'usage du seigneur) et les tenures (en location aux paysans de la seigneurie).
La ville médiévale est entourée de remparts à l'intérieur desquels elle se divise en quartiers, souvent regroupés autour d'un lieu de culte commun. L'ensemble forme la paroisse. À l'intérieur de ces remparts, la ville se pare de bâtiments religieux (églises...) et de bâtiments publics (Hôtel de ville, beffroi, etc.).
Il existe deux catégories de paysans : les vilains, et les serfs.
Le paysan dort sur un lit modeste fait de paille et de modestes couvertures qu'il partage avec les siens. Dans les auberges, on peut dormir jusqu'à cin ou six personnes par lit, en rand d'oignons.
Le logis seigneurial, aussi appelé plus communément logis, est, au Moyen Âge de la fin du XI e siècle au milieu du XV e siècle, un vaste bâtiment situé la plupart du temps dans le donjon et réservé à l'usage du seigneur et de sa famille.
Le paysan ou la paysanne est une personne pratiquant une activité agricole ou pastorale, culture du sol, élevage d'animaux en zone rurale et possède un savoir-faire propre à un terroir particulier. La pratique paysanne a évolué vers des métiers : éleveur, agriculteur ou exploitant agricole.
Durant la période du Moyen-âge, le lit se nommait « châlit » et le matelas s'appelait materas. Le châlit était composé d'un cadre de bois garni de planche de bois ou de cordes tendues, similaire à notre sommier à lattes d'aujourd'hui.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
Selon la nature des sols, la terre est retournée à la houe, plus souvent à la bêche, mais jamais avec un instrument aratoire. Les vendanges et le foulage comptent aussi parmi les tâches qui ont la faveur des artistes médiévaux. Le raisin est cueilli soit à la main, soit avec une serpette ou un couteau.
Au Moyen Age, les hommes construisaient de simples maisons, celles de tous les jours, généralement faites à la charpente de bois (assemblage de pièces de bois destinées à soutenir une construction), avec un toit de chaume (paille), des murs en torchis ou pisé (terre argileuse malaxée avec de la paille hachée), et d'un ...
L'étymologie de colombage se montre particulièrement simple puisque, en vieux français, il s'agit d'un dérivé de colombe, une poutre, une solive, placée dans un mur, qui tient son nom du latin columna, la colonne, dont la prononciation populaire a transformé le n en b.
La Maison de Jeanne est une maison à colombages et encorbellements datant de la fin du XV e siècle et située dans la commune de Sévérac-le-Château, au n°10 de la rue de Belvezet, à l'angle du Passage de l'Hospice.
La dîme est définie au Moyen Âge comme un prélèvement que les fidèles doivent verser à l'Église, une ponction correspondant en principe au dixième de leurs productions.
La taille est avec la gabelle l'impôt le plus impopulaire de l'Ancien Régime. Au milieu du Moyen Âge, il s'agit d'une taxe arbitraire prélevée par le seigneur sur ses paysans en échange de sa «protection». Peut-être son nom vient-il de ce que les paysans reçoivent un bâton avec une encoche comme preuve de paiement ?
Pour avoir appris à l'école le nom des impôts de l'Ancien Régime, chacun se souvient de la taille : l'impôt du roi, la gabelle : l'impôt sur le sel et enfin la dîme : l'impôt dû à l'Église. Ce sont les plus connus mais ce ne sont pas les seuls !