Sur le front ouest, les tranchées s'étendent sur 700 km de la mer du Nord à la Suisse. Les tranchées de première ligne sont destinées à l'observation et à l'attaque. La tranchée adverse se situe parfois à une dizaine de mètres. Entre les deux, après les fils barbelés, un no man's land.
La guerre de tranchées atteint son apogée au cours de la Première Guerre mondiale (1914‑1918) sur le front de l'Ouest, en France et dans la région des Flandres, en Belgique.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Située sur le champ de bataille de Verdun, la Tranchée de Chattancourt est un lieu unique en son genre. Reconstituée à proximité de l'endroit où se croisaient les tranchées de Toulouse et de Chattancourt en 1916, ce lieu permet au visiteur de se replonger dans la peau du Poilu.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
La guerre de tranchées (novembre 1914-mars 1918)
Ouvrage du Hackenberg
Le plus vaste ouvrage de la ligne Maginot se déploie sur 10 km de galeries et 160 ha. La visite à bord du train d'époque qui transportait hommes et munitions jusqu'aux casemates permet une découverte du site.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Quand les combats débouchent sur la mer du Nord en octobre 1914, plus aucune autre possibilité tactique n'existe que l'attaque frontale, avec des tranchées installées sur une ligne continue de près de 750 km des Vosges à la mer du Nord.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Trouvez un bâtiment avec des murs de briques solide.
Ce bâtiment peut vous servir d'abris. Ce type de construction est capable de résister aux dommages et de rester toujours debout. Privilégiez ceux avec un sous-sol. Cela augmente la sécurité et peut vous garder caché si vous devez rester loin de la rue.
Sa probabilité a été multipliée par deux à 20 % selon BCA Research. Elle pourrait naître d'autres conflits localisés mais qui dégénèrent, comme entre les Etats-Unis et la Chine sur Taïwan. Un courtier voit grandir le risque d'une Troisième Guerre mondiale, potentiellement nucléaire.