Les déchets industriels banals sont collectés et transportés afin d'être traités. Les entreprises peuvent disposer de bennes de tri sur leur site ou apporter leur DIB directement dans un centre de tri et de valorisation.
Les déchets dangereux peuvent être éliminés par incinération ou par enfouissement dans des décharges spéciales, appelées en France « installations de stockage de déchets dangereux » (ISDD). Ils doivent être prioritairement valorisés.
Près de la moitié des déchets collectés par le SIMER (bacs jaunes, colonnes de tri, verre et déchets collectés en déchèteries) est recyclée, l'autre partie (bacs noirs, colonnes à ordures ménagères, benne tout-venant de déchèterie) est enfouie directement en centre d'enfouissement (sans tri préalable).
Les DIB regroupent l'ensemble des déchets pouvant être générés par les activités courantes d'un établissement d'enseignement supérieur, à l'exclusion des déchets présentant un risque particulier pour l'homme ou pour l'environnement (déchets dangereux).
Les déchets industriels banals sont collectés et transportés afin d'être traités. Les entreprises peuvent disposer de bennes de tri sur leur site ou apporter leur DIB directement dans un centre de tri et de valorisation.
Comment valoriser les DIB ? Le tri s'impose comme le préalable indispensable. Dans l'idéal, il s'effectue directement sur site grâce à des collecteurs dédiés ; sinon, lors d'un passage dans un centre de tri. Les déchets sont alors regroupés par catégories et chacun suit le processus habituel de sa filière.
L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
Les déchets que vous n'avez pas pu trier, recycler et valoriser se retrouvent dans votre poubelle classique. Après ramassage, ils sont apportés dans des centres d'incinération des ordures ménagères car ils peuvent être encore utiles.
Pour ces déchets, il existe une solution : la valorisation énergétique, largement utilisée par la France. Les plastiques ne sont alors pas recyclés mais ils ne filent pas non plus à la décharge. Ils sont incinérés pour produire de l'énergie. La France fait partie des pays européens qui utilisent le plus ce procédé.
Ils servent à créer de nouveaux objets métalliques. Trié par catégorie (bois, literie, plastique, ferraille…), il est ensuite recyclé par matière. Le verre et les métaux sont recyclés, les poudres fluorescentes sont neutralisées puis enfouies. Ces déchets sont enfouis dans une installation de stockage réglementée.
Vérifiez si vous n'avez pas d'autocollant « Refus de tri» apposé sur votre sac jaune. Si c'est le cas, vous pouvez vous référer à cette page en cliquant ICI. Vérifiez que vous avez présenté votre bac ou sac jaune à la date précisée sur votre calendrier de collecte.
Les ordures ménagères et assimilés (OMA)
Les ordures ménagères et assimilés sont : les ordures ménagères résiduelles (OMR) ; les déchets assimilés ; les déchets collectés sélectivement : verre, emballages et journaux-magazines.
La pollution de l'air, le changement climatique, la contamination du sol et de l'eau... La mauvaise gestion des déchets contribue au changement climatique et à la pollution atmosphérique, elle affecte directement de nombreux écosystèmes et de nombreuses espèces.
Quels déchets sont déposés au centre d'enfouissement
Tous les déchets ménagers ultimes et assimilés qui ne sont plus valorisables, ni par recyclage, ni par compostage individuel, et qui sont collectés dans les poubelles d'ordures ménagères. Les erreurs de tri sont également orientées vers le centre d'enfouissement.
70% des emballages plastiques sont donc soit stockés en décharge, soit jetés dans la nature. Et que se passe-t-il avec les 30% restants ? - 15% des déchets sont incinérés : le processus d'incinération des déchets génère cependant une quantité non négligeable de polluants atmosphériques.
Les déchets produits au quotidien (ordures ménagères de type déchets alimentaires, emballages, bouteilles, ...) doivent être triés et collectés selon les conditions définies par un arrêté. Cet arrêté est pris par le maire ou le président du groupement de collectivités territoriales compétent.
Il fait 3,5 millions de km2 (soit 6 fois la France) et est composé de plastiques à 90%... On l'appelle « le 7ème continent ». Découvert en 1997 par l'océanographe américain Charles Moore, il ne constitue pas une masse solide mais une zone où la mer est saturée par les débris plastiques.
Dans certains pays, les déchets plastique mis à la poubelle sont stockés dans des décharges à ciel ouvert. Et ces déchets s'envolent ! Ils atterrissent dans des rivières, qui les emportent jusque dans les océans. Dans une moindre mesure, la pollution plastique des océans est aussi causée par la pêche.
Nos déchets ont de la valeur : le recyclage – du plastique, des papiers, des métaux… – permet de récupérer des matières qui resserviront à la fabrication d'autres objets. Certains déchets déposés dans les bacs de collecte ou à des associations peuvent aussi servir à d'autres après un petit coup de jeune.
Les déchets industriels banals correspondent aux déchets qui ne sont ni inertes ni dangereux et qui ne sont générés ni par les ménages ni par le secteur du BTP.
Déchets qui ne sont plus valorisables, ni par recyclage, ni par valorisation énergétique. A ce titre, il sont réglementairement les seuls à pouvoir être stockés (enfouis) dans un Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU).
Les déchets industriels banals et inertes doivent faire l'objet d'un tri à la source, ou être redirigés vers un centre de tri. Le tri à la source permettra de réduire les coûts, mais demande du temps pour être mis en place et pour trouver un processus efficace.