L'Afrique subsaharienne est actuellement la partie du monde la plus touchée, avec la République Démocratique du Congo, l'Ouganda et surtout Madagascar qui est le pays qui recense le plus de cas humains de peste au monde (entre 250 et 500 cas par an). En Asie, les foyers les plus actifs sont en Chine.
La peste est considérée comme maladie ré-émergente par l'OMS en raison de la réapparition de foyers de peste dans des régions où elle avait disparue, comme le pourtour méditerranéen, la Russie, et/ou de l'extension de foyers de peste comme à Madagascar.
En 1945 : dernière épidémie de peste à Malte ; dernière épidémie de peste en France (13 cas dont 10 décès à Ajaccio en Corse). En 1952, lors de la guerre de Corée, la Corée du Nord accuse les États-Unis de répandre plusieurs germes épidémiques, dont la peste. En 1988 réémergence de la peste à Madagascar.
Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'après la découverte du bacille par Alexandre Yersin en 1894. Il s'agissait de la sérothérapie par sérum antipesteux de Yersin (1896), un sérum obtenu par immunisation du cheval. Un autre traitement historique a été la phagothérapie, dans les années 1920-1930.
La peste se transmet de l'animal à l'homme par la piqûre de puces infectées, par contact direct avec des tissus infectés et par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées.
Comment la peste noire a-t-elle disparu ? En 1352, tout s'apaise, car l'épidémie s'arrête soudain. Peut-être parce que la part la plus vulnérable de la population a disparu. Autre hypothèse avancée : les rats noirs, qui hébergeaient les puces, vectrices de la maladie, auraient eux-mêmes été décimés.
Le traitement curatif de la peste repose sur l'administration précoce d'antibiotiques. Ceux qui sont recommandés par l'OMS sont la streptomycine, les cyclines et le chloramphénicol, utilisés généralement en monothérapie.
La peste noire a donc surgi sous des auspices qui lui furent favorables. Dès l'hiver 1348-1349, elle abandonne la Normandie pour gagner d'autres régions de France puis l'Europe continentale. Se répandant jusqu'en 1352, elle tuera, selon les spécialistes, environ 7 millions de Français sur 17 millions.
Le matin du 6 juillet 1885, un garçon de neuf ans, Joseph Meister, venu d'Alsace et mordu quatorze fois par un chien enragé, donne l'occasion à Louis Pasteur de vaincre ses ultimes hésitations et de tester son traitement chez l'homme.
Le diagnostic biologique repose sur : l'examen direct du frottis qui montre des bacilles bipolaires de 1 à 3 microns, capsulés, Gram négatif, la détection de l'ADN bactérien par amplification génique (PCR) réalisables sur différents prélèvements biologiques (pus du bubon, crachats, sang, urines).
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie. En 1346, elle frappe un port de commerce appelé Kaffa, dans la mer Noire.
Les maladies cardiaques sont restées la principale cause de décès au niveau mondial ces 20 dernières années. Cependant, elles tuent maintenant plus que jamais auparavant. Le nombre de décès dus aux maladies cardiaques a augmenté de plus de 2 millions depuis 2000, pour atteindre près de 9 millions de décès en 2019.
Chez les hommes, les tumeurs (34%), les maladies de l'appareil circulatoire (25%) et les causes externes (8%) constituent les trois premières causes de décès. Chez les femmes, ce sont les maladies de l'appareil circulatoire qui représentent la première cause de décès (29%), suivie par les tumeurs (25%).
L'Afrique subsaharienne est actuellement la partie du monde la plus touchée, avec la République Démocratique du Congo, l'Ouganda et surtout Madagascar qui est le pays qui recense le plus de cas humains de peste au monde (entre 250 et 500 cas par an). En Asie, les foyers les plus actifs sont en Chine.
Même aux États-Unis, des cas sont régulièrement signalés. L'Europe est quant à elle épargnée, aucun cas n'ayant été signalé récemment. Les derniers cas Français remontent à 1945, en Corse. Le diagnostic de la peste repose sur la détection du bacille Yersinia pestis dans des échantillons biologiques.
En 1347, un voilier amarré dans un port méditerranéen a libéré sans le savoir l'un des agents pathogènes les plus meurtriers de l'Histoire. A bord, en plus de sa cargaison et des passagers se trouvaient des petits clandestins : des rats noirs infestés de puces porteurs de la peste bubonique.
Marie Curie n'a découvert aucun vaccin.
pestis. VTnF1 protège également à 100 % contre la peste bubonique, jusqu'à 10 000 DML. La pire menace de bioterrorisme utilisant la peste serait une attaque avec des aérosols infectieux, provoquant une peste pneumonique hautement contagieuse et rapidement mortelle.
18e siècle : Edward Jenner et la vaccine contre la variole
Edward Jenner, médecin de campagne anglais, a créé le premier vaccin efficace au monde en 1796. Il découvre que les personnes infectées par la vaccine, une maladie bénigne des vaches, sont immunisées contre la variole.
Personne méchante, insupportable.
Les racines de la grande peste de 1347 plongent vraisemblablement en Asie, même si les hypothèses divergent sur son origine exacte. Himalaya, mer Noire, Chine ou Kirghizistan… Quoiqu'il en soit, il est certain que l'épidémie gagne l'Europe par l'intermédiaire des routes de la Soie.
Verdict : les corps avaient été infectés par la bactérie Yersinia pestis, le bacille responsable de la peste noire, transmise à l'humain par les puces des rongeurs. Cette communauté avait donc bien été victime du fléau qui a frappé l'Europe quelques années plus tard.
Dans l'Europe du XVIIe siècle, les médecins qui soignaient les victimes de la peste portaient un costume qui a aujourd'hui des connotations bien sinistres : ils se couvraient de la tête aux pieds et portaient un masque doté d'un long bec d'oiseau.
Parmi les symptômes de la peste bubonique, il y a l'enflure et la sensibilité des ganglions lymphatiques, la fièvre, les frissons, la douleur musculaire, le mal de tête, la nausée, le vomissement, la diarrhée, la douleur abdominale et la fatigue extrême.
D'après la science, voici les cinq morts les plus douloureuses : mourir de faim, mourir de soif (déshydratation), être décapité, être crucifié et, enfin, mourir brûlé. Lorsqu'on meurt de faim ou de soif, le corps cesse peu à peu de fonctionner, y compris le cerveau, ce qui cause des délires.