Si le chirurgien parle d'un quadruple pontage, c'est que plusieurs artères coronaires étaient atteintes de sténose, c'est-à-dire que leur diamètre était trop étroit pour permettre un écoulement normal du sang.
Les progrès chirurgicaux réalisés depuis une trentaine d'années confèrent désormais aux patients qui en ont bénéficié une survie quasiment identique à celle de la population générale. Mais entre 8 et 10 ans après l'intervention, la mortalité augmente très fortement.
Ces rétrécissements surviennent lorsque les artères sont obstruées par des dépôts de graisse dont les principaux facteurs de risque sont l'excès de cholestérol, le tabagisme, le diabète et l'obésité. Le pontage coronarien permet également de prévenir les infarctus et d'augmenter l'espérance de vie.
Survie à long terme
La durée moyenne de suivi est de 45,7 mois, soit environ quatre ans, avec des extrêmes variant de 1,5 an à 7,6 ans.
Il nécessite l'ouverture du sternum (sternotomie médiane) pour accéder au cœur et aux artères mammaires internes et une incision sur la jambe si on décide de prélever une veine saphène.
Il y a un risque de 5 % de crise cardiaque pendant l'intervention. Les risques découlant de la chirurgie sont légèrement plus élevés si la personne a déjà subi une crise cardiaque ou présente d'autres troubles cardio-vasculaires.
Les recommandations de 2013 de la société Européenne de cardiologie (13, web addenda) proposent plutôt l'angioplastie coronaire chez le patient de plus de 80 ans avec comorbidités ou fragilité.
Une alimentation riche en fruits et légumes, produits laitiers faibles en matières grasses, céréales complètes, noix, volaille et poisson, sans trop d'acides gras saturés, de sucreries, de viande rouge et de boissons sucrées diminue le risque de maladie cardiaque récurrente.
Plusieurs pontages peuvent être nécessaires, s'il y a plus d'une artère bouchée. L'opération requiert plusieurs jours d'hospitalisation.
Les patients peuvent présenter des douleurs thoraciques, un essoufflement ou un dérèglement de la tension artérielle dans les semaines suivant l'intervention chirurgicale en raison du syndrome de réponse inflammatoire systémique.
L'opération dure environ 4 heures sous anesthésie générale. Le ou la patient-e passe ensuite d'un à quelques jours aux soins intensifs. Après 1 à 2 semaines d'hospitalisation, le patient est adressé le plus souvent en centre de réadaptation afin d'y poursuivre une phase de convalescence de quelques semaines.
Facteurs de risque : âge, tabac, obésité...
Le tabagisme chronique, l'obésité et l'âge aggravent le risque d'obstruction artérielle. Dans ce cas, la circulation sanguine à destination de la zone concernée est interrompue. C'est une urgence appelée ischémie aiguë.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
Lors d'une sternotomie, le sternum a été fracturé. Comme pour toute fracture, l'os a besoin de temps pour se réparer. Pendant les six à huit semaines qui suivent l'intervention, le patient peut porter un gilet thoracique 24h sur 24 pour permettre une bonne consolidation du sternum.
Dans quelle position dormir ? Vous ne devez absolument pas vous coucher sur le côté, même durant quelques minutes, et ceci durant six semaines. Vous devez dormir sur le dos, cela permet au sternum de se consolider et diminue les douleurs.
Pratiquer une activité physique comme la marche ou la nage améliore le sommeil des patients ayant subi un pontage coronarien. Une bonne nouvelle car il suffit de 30 minutes chaque jour pour ainsi baisser le risque de récidive cardiovasculaire.
Après l'opération, vous passerez de 1 à 2 jours à l'unité des soins intensifs. Après votre séjour à l'hôpital (1 à 2 semaines), vous suivrez un programme de réadaptation cardiovasculaire. Cette période de remise en forme fait partie intégrante de la convalescence.
Pour les personnes souffrant de problèmes cardiaque, la banane est souvent une bonne alliée. En effet, 100g de banane apportent 360 mg de potassium soit 18% de l'apport journalier recommandé. Et le potassium est très bon pour le système circulatoire !
Le chocolat noir riche en cacao peut protéger l'organisme grâce aux flavonols (puissants antioxydants) qui permettent de diminuer la concentration de mauvais cholestérol et ainsi éviter de boucher les artères. La vitamine B3 contenue dans le chocolat noir permet également de réduire l'encrassement des artères*.
Une étude2 a montré que la mûre et la framboise se classaient premiers et deuxièmes, parmi les fruits, pour contrer l'oxydation du cholestérol LDL, dont le taux élevé est un facteur de risque cardio-vasculaire.
Chez certains patients, la chirurgie coronarienne mini-invasive constitue une alternative au pontage coronarien. Il existe trois traitements mini-invasifs pour l'insuffisance coronarienne : angioplastie transluminale, la pose d'une endoprothèse, également appelée stent et la chirurgie cardiaque mini-invasive.
En pratique lorsqu'il existe une atteinte sévère diffuse de la maladie coronarienne, une revascularisation par chirurgie de pontage aortocoronarien est souvent préférée à la mise en place de nombreux stents.