Le circuit court est un moyen de créer du lien et une relation de confiance avec les producteurs et agriculteurs près de chez vous. Un contact direct avec ces exploitants permet aux consommateurs d'en apprendre davantage sur les modes d'agriculture qu'ils utilisent, en quoi consiste leur métier.
Le circuit court responsabilise ainsi le consommateur et lui permet de prendre conscience de toutes les étapes du cycle de vie d'un produit. Il est donc un mode de distribution qui motive une consommation plus raisonnée, respectueuse et responsable en termes environnementaux comme en termes sociaux.
Si les circuits de proximité permettent en principe de les limiter, ils sont toutefois utilisés pour permettre une consommation de fruits et légumes variés toute l'année et pour limiter les pertes liées à la saisonnalité de la production.
En faisant ses courses grâce à la vente directe et aux circuits courts, on favorise donc une économie que l'on appelle durable, et qui plus est respectueuse de l'environnement, du rythme des animaux et de la nature dans son ensemble.
Quelles sont les formes de vente ? Les circuits courts regroupent un certain nombre de formes de vente. Ces ventes concernent désormais les fruits et légumes mais aussi la viande, le vin, le miel, les conserves (viande et légumes), le pain, etc.
En ce qui concerne les avantages, le circuit court permet à l'agriculteur de mieux maîtriser le prix de vente et les débouchés commerciaux de sa production sans que les crises et les fluctuations des marchés agissent sur ses ventes et prix.
Moins de consommation d'énergie et une préservation des traditions. Moins d'emballages, moins de transport. Réduction des déchets, du trafic et de la pollution. Les produits locaux sont au coeur des circuits courts.
Le plus gros désavantage avec la vente directe réside dans les coûts qui y sont associés. Si vous êtes dans la vente directe par exemple, il vous faut investir dans l'achat de camionnette pour la distribution, recruter des chauffeurs, louer un espace pour l'entreposage.
En consommant des aliments locaux, biologiques et saisonniers, nous réduisons l'impact environnemental de notre alimentation. Les aliments subissent moins de traitements, moins de transports et moins d'emballages. Au global ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui sont réduites.
Le circuit court de proximité ou local implique une distance relativement faible entre le lieu de production et le lieu de consommation, généralement inférieure à 80 km (Mundler, 2012).
Un court-circuit peut avoir de lourdes conséquences, puisque l'échauffement des fils électriques peut provoquer un incendie d'origine électrique, peut gravement endommager le matériel ou les circuits, ou encore, peut être responsable de l'électrisation, voire, de l'électrocution d'une personne faisant contact.
Manger local n'est pas suffisant pour être totalement éco responsable. Pour 92% des Français, consommer local, c'est avant tout consommer des produits issus de sa région. En réalité, est considéré “local” un produit dont la distance parcourue entre la fourche et la fourchette varie entre 30 et 250 km.
Le circuit long aussi possède des avantages. Étant donné qu'il n'y a que très peu de grossistes, la force de vente est réduite. Ce circuit de distribution, de part ses nombreux intermédiaires, couvre une aire géographique plus dense. Il y a également une certaine régulation des ventes et de la production.
Les circuits courts sont des modes de commercialisation qui permettent aux agriculteurs de vendre leur production, transformée ou non, directement aux consommateurs. Ils concernent presque toutes les filières agricoles, des fruits aux légumes à la viande.
Un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit notamment lorsque deux fils électriques sont mis en contact direct, le plus souvent suite à un défaut d'isolation. Il se traduit par une augmentation brusque de l'intensité du courant qui peut aller jusqu'à provoquer un incendie.
Les difficultés structurelles
Il est aujourd'hui reconnu que les situations d'insularité, d'étroitesse des marchés domestiques, d'éloignement des grands marchés, etc., constituent des handicaps et des facteurs pénalisant(s) qui freinent considérablement leur développement.
Question de temps, d'argent, de capacité. Il estime que l'exploitation bio change la nature du métier d'agriculteur. « S'il faut se tourner vers les circuits courts, avoir un magasin à la ferme, fidéliser une clientèle... Les compétences ne sont plus du tout les mêmes ».
Ce mode de distribution présente toutefois certains inconvénients, notamment pour le producteur et le consommateur. En effet, le rapport producteur consommateur n'est pas possible avec un circuit de distribution long. Cela pose notamment problème s'agissant des consommateurs qui préfèrent acheter localement.
Son objectif est de changer les modes de production et de consommation pour leur assurer un travail mieux payé, dans de meilleures conditions. Le commerce équitable est défini précisément dans l'article 94 de la loi du 31 juillet 2014 ainsi que dans le décret du 17 septembre 2015.
Le circuit court inclut la vente directe, pour laquelle il n'y a pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, mais il est plus large qu'elle, car il inclut aussi la vente indirecte lorsqu'il n'y a qu'un seul intermédiaire.
La vente de légumes et fruits de son jardin est une des rares activités non imposée en France. Vous pouvez donc tout à fait vendre les surplus de fruits et légumes de votre jardin en tant que particulier.