L'intérêt de la Pléiade, outre le faible volume pour la quantité de pages, c'est la présentation et les notes. Et puis, il y a des textes qu'on ne trouve guère qu'en Pléiade: la Franciade de Ronsard, ou Séraphîta de Balzac: introuvables en poche (il me semble).
La Pléiade, qui s'est d'abord appelée la Brigade, est un groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques (grecque et latine).
Les poètes de la pléiade ont rejeté l'héritage littéraire du Moyen Âge pour promouvoir une nouvelle littérature inspirée des auteurs de l'Antiquité. Ils cherchent à mettre en avant la langue française et participent ainsi de l'unification de la France.
Il tend également à devenir la langue des artistes avec l'épanouissement d'une littérature néo-latine, inspirée de Virgile, Catulle, Horace. Les poètes de la Pléiade entreprennent donc de réhabiliter le français, en argumentant que c'est à l'usage qu'une langue s'enrichit.
« Notre prix de vente est tributaire du prix de revient d'un volume », ajoute-t-il. Or, à elle seule, la reliure, fabriquée depuis 1931 par la maison Babouot à partir de moutons anglais ou néo-zélandais, représente déjà 40 % à 50 % du coût.
Tout d'abord, il convient de repérer l'œuvre qui vous intéresse (en l'espèce Tropismes, situé en début de volume), puis les fameuses « notes et variantes » qui s'y rapportent – à vrai dire, le seul intérêt de La Pléiade reste, à mes yeux, son appareil critique, sans équivalent.
L'ornementation, les figures de style sont liées à l'essence même de la parole poétique. Ainsi, Du Bellay, dans la Défense et illustration, examine de façon systématique la manière de créer des néologismes qui vont permettre d'enrichir la langue.
La Pléiade est aujourd'hui une collection à caractère encyclopédique, véritable référence dans le monde universitaire. Caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme, elle est considérée comme le « fleuron des Éditions Gallimard » et la « Rolls-Royce de l'édition ».
La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité.
Leurs principes communs furent élaborés en doctrine par Joachim du Bellay, sur un ton véhément et passionné, dans La Défense et illustration de la langue françoise, premier manifeste littéraire moderne (1549).
Pierre de Ronsard : biographie du poète, auteur de Sonnets pour Hélène. BIOGRAPHIE DE PIERRE DE RONSARD - Poète français, Pierre de Ronsard est un poète majeur du XVIe siècle. Auteur de "Mignonne, allons voir si la rose...", il fut le chef de file de la Pléiade.
La Pléiade la plus célèbre est celle de la Renaissance française qui réunit, sous Henri II, autour des figures majeures de Ronsard et de Du Bellay : Rémi Belleau, Étienne Jodelle, Baïf, Pontus de Tyard, et Peletier du Mans.
Orphée est donc une source d'inspiration inépuisable pour les poètes et les artistes, et son mythe sert de fondation à la poésie que l'on dit “lyrique” dans les deux sens du terme : - dans l'Antiquité, un certain type de poésie accompagnée à la lyre est dite “lyrique”, en référence à la lyre avec laquelle Orphée s' ...
La Pléiade se fait une haute idée de la poésie qui devient la clef de voûte de la culture. Selon elle, le poète est inspiré (inspiration divine, reprise de la doctrine de la « fureur » poétique empruntée à Platon, philosophe grec).
La Pléiade est un groupe de 7 poètes du XVIe siècle. Ils cherchent à renouveler la poésie en s'éloignant des modèles médiévaux. Inspirés par les idées de la Renaissance, ils utilisent un français moderne et de nombreuses références à l'Antiquité.
C'est un poème de cour destiné à divertir le public. Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir".
« Pléïade » est un nom emprunté à une constellation de sept étoiles. L'humanisme est un courant de la Renaissance (XVIe siècle) qui se caractérise par la foi en l'homme, par l'intérêt pour toutes les formes de la connaissance et par la redécouverte de la littérature antique.
Nom commun
Inspiration inconsciente d'un artiste qui puise dans la culture dont il s'est imprégné (Emile Faguet, 1898).
Au XVIe siècle, la France connaît une véritable effervescence poétique : À partir de 1530, à Lyon, un foyer poétique se développe. À Paris, c'est autour d'un professeur charismatique, Dorat, au collège de Coqueret, que prend forme le mouvement de la Pléiade.
Schiffrin & Cie, créées en 1923. Sa conception est singulière et novatrice : il s'agit de proposer, au format poche, les œuvres complètes des auteurs classiques, en préservant un grand « confort » de lecture. D'où le papier bible, le petit format et la couverture de cuir souple.
Par l'utilisation de mots qui existent déjà (les vieux mots, les dialectes provinciaux, les mots techniques). L'invention de nouveaux mots dérivés du latin (révolu, floride, inversion…) ou du grec (ode, lyrique, stratagème, périphrase…)
Le volume s'accroît considérablement dans la réédition de 1578 : il ajoute une suite (Sur la mort de Marie) au Second Livre et se complète de diverses pièces nouvelles, parmi lesquelles les Sonnets pour Hélène (sonnets d'alexandrins). Trois inspiratrices donc : Cassandre, Marie, Hélène.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène. Il a en effet composé Les Amours de Cassandre puis Les Amours de Marie et enfin les Sonnets pour Hélène.