Adapter, c'est aussi montrer l'actualité et la contemporanéité d'une œuvre. C'est lui donner une fulgurance nouvelle, donner à voir sa modernité. Et surtout rallier de nouveaux lecteurs, de nouveaux spectateurs à la cause de l'écrit et de la culture.
Une adaptation peut être libre ou fidèle à l'œuvre. Une adaptation libre est une adaptation dont de nombreux détails ont été changés comme la fin, ou certains événements importants. Des personnages ont pu être ajoutés ou retirés. Une adaptation fidèle reprend l'œuvre dans les grandes lignes.
Comment s'est passé le travail d'adaptation du roman à la BD ? M.C. : Adapter un roman en BD, c'est d'abord faire une confiance absolue au dessin. Ensuite, il fallait réussir à conserver l'âme de mon livre, sa puissance émotionnelle, sa trame narrative, mais avec beaucoup moins de mots !
L'adaptabilité, c'est aussi la facilité à accepter les changements, rebondir, faire face à ses peurs et ses erreurs et accepter de nouveaux défis. Pourquoi la capacité d'adaptation est-elle un atout – et encore plus en cette période de crise ?
Adapter ne veut pas dire faire un copier/ coller de l'histoire et tout garder puis de juste changer la présentation pour que cela ressemble à un scénario, Non ! Adapter c'est s'approprier l'histoire, les personnages et les éléments qui en font la saveur. C'est proposer une nouvelle forme, votre vision si vous préférez.
Adapter une œuvre littéraire au cinéma permet d'apporter un autre regard, une autre lecture à l'interprétation de l'œuvre. Même linéaire, une adaptation cinématographique influence la vision du spectateur sur l'œuvre, par le choix des costumes, des lumières, des prises de vue, de la musique ou des silences, etc.
Inversement, la réécriture permet de mieux comprendre les textes fondateurs et les rend plus accessibles à un public qui a changé. Si l'on considère que la traduction est une réécriture, celle-ci rend accessible au lecteur quantité d'œuvres auxquelles il n'aurait pas accès.
La période d'adaptation est une étape déterminante et indispensable pour l'accueil du jeune enfant. Les parents ont le temps et prennent le temps de transmettre à la personne qui accueillera leur enfant, ses habitudes de vie.
Une attitude positive vous aidera – et en aidera d'autres – à traverser les périodes difficiles. Sans compter que ces changements pourraient finir par être extrêmement avantageux à la fois pour votre vie professionnelle et personnelle.
La clé pour s'adapter à tous les changements de la vie est de prendre son temps. L'adaptation n'est pas immédiate, vous ne pouvez pas forcer les choses. Laissez-vous du temps pour vous habituer à votre propre rythme.
Pour la période d'adaptation, vous pouvez l'accueillir 2 heures le premier jour puis 4 heures le deuxième jour et ainsi de suite. Vous pouvez aussi prévoir de l'accueillir avec ses parents les premiers jours, puis progressivement tout seul, introduire un repas le 2e ou 3e jour, puis la sieste chez vous, etc.
Pour l'adaptation d'une œuvre littéraire, le travail est légèrement différent : le scénariste opère un travail de sélection dans l'œuvre originale. Il oriente son choix selon ce qu'il veut montrer, laissant une part plus ou moins importante à son interprétation.
La capacité d'adaptabilité est l'une des « soft skills » les plus valorisées par les recruteurs. Elle les rassure sur votre efficacité et votre facilité à relever de nouveaux défis. Mais comment la mettre en avant lors d'un entretien ?
Un individu faisant preuve d'adaptabilité est en mesure de réagir rapidement aux changements d'idées, de responsabilités, d'attentes, de tendances, de stratégies et d'autres processus inhérents à une entreprise.
Le roman: miroir de la réalité
Celui-ci consiste à représenter la réalité et à explorer la vie quotidienne sous toutes ses formes. C'est dans ce contexte que Stendhal a dit, dans son roman Le Rouge et le Noir : « Le roman est un miroir que l'on promène le long du chemin ».
Dans le cas de personnages non humains, le lecteur est « piégé » par la fiction. Dans les apologues (fables par exemple), le recours à des personnages allégoriques (animaux, végétaux…) facilite le passage à la critique, que le lecteur admet aisément contre un personnage différent de lui, présenté comme fictif.
La réécriture sert à la fois de stimulateur de questionnement sur le temps et sur l'identité. D'abord l'identité de celui qui réécrit, car il y a des réécritures apparemment fortuites, inconscientes, qui constituent des rencontres heureuses, entre deux œuvres et deux auteurs.
La question de l'adaptation cinématographique des textes littéraires est au cœur de cette évolution, parce qu'elle implique le problème de l'autorité (d'une personne sur une œuvre qu'elle n'a pas élaborée seule) et le problème de l'indépendance – du cinéma à l'égard d'autres pratiques comme l'écriture (du scénario) ou ...
En outre, la réécriture permet parfois aux auteurs de mettre en lumière un préjugé et de le dénoncer. On retrouve régulièrement ce procédé dans les histoires avec un grand méchant loup, qui bien souvent ne s'avère pas être si méchant… Le conte est en perpétuelle évolution et chaque époque le nourrit de ce qu'elle est.