Rester chez soi et ne rien faire permet ainsi de récupérer des heures de sommeil perdues en semaine et de réduire son niveau de cortisol. Cette hormone est sécrétée par notre corps quand il est en situation de stress, physique ou psychologique.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
Le Nesting, une question d'équilibre
Se réfugier chez soi, cela permet de se ressourcer, d'apprendre à être bien avec soi-même et de profiter des petits plaisirs de la vie. « Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer.
Vouloir passer du temps à l'intérieur, chez soi, pour se détendre est tout à fait naturel. Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
Le repos émotionnel
Pour le chercheur, la solution est de changer d'air, et de se placer dans un espace calme et relaxant : "le cerveau, qui a une très grande capacité d'adaptation, va entrer en résonnance avec l'environnement serein autour de nous et naturellement baisser son niveau d'anxiété."
casanière. Casanier signifie qui apprécie rester chez soi. Ce terme qualifie une personne qui privilégie un mode de vie sédentaire.
C'est parce que nous avons tous besoin d'un contact direct avec la nature et les éléments, pour grandir, comprendre le monde, développer notre intelligence, s'épanouir et cultiver notre émerveillement jusqu'à la fin de notre vie, qu'il faut sortir tous les jours !
"On sait que 30 minutes d'exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'Alzheimer", insiste Frédéric Saldmann.
Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
Se sentir chez soi est un ressenti. C'est être à l'aise dans un intérieur, être dans son élément, dans un certain confort. C'est quelque chose de très personnel. Où que l'on soit, il y a des éléments qui nous font nous sentir « chez nous ».
Plus de 500 personnes y ont répondu, ébauchant une définition du « chez-soi » : le lieu où l'on vit et mène nos activités de la vie quotidienne dans l'intimité et dans un sentiment de bien-être apprécié.
Cette confiance en soi mêlée au travail de pleine conscience et au développement personnel, permet de libérer l'esprit, de gagner en indépendance, de se libérer de ses angoisses, de devenir autonome affectivement et même d'être plus responsable.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Rester dans sa zone de confort n'est pas mal en soi, cela permet d'avoir une certaine stabilité et un certain confort pour réaliser ses tâches au quotidien. Il faut donc apprendre à distinguer les situations que nous subissons de celles qui nous paraissent trop confortables et ne nous épanouissent plus.
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
Nous connaissons d'avance nos habitudes et nos routines. Nous nous sentons en sécurité et même parfois emprisonné par notre confort. Il nous permet cependant d'agir de façon automatique, naturel et sans angoisse dans le monde de tous les jours.
Etre casanier n'est pas un problème. En effet, une personne casanière est une personne qui aime rester chez elle. Il ne faut pas confondre avec la sédentarité qui est néfaste pour la santé et la ligne ou encore la solitude. Vous pouvez être casanière en étant active et en ayant une vie bien remplie.
casanier, casanière
casanier adj. et n. Qui aime à demeurer chez soi ; qui manifeste cet état d'esprit.
Il se peut qu'il n'aille pas bien et qu'il se renferme sur lui-même. Essayez d'en parler avec lui, sans être trop insistante. Posez-lui subtilement quelques questions sur la façon dont il se sent ces derniers temps mais ne jouez pas la psy.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.