« La société nous conditionne à penser qu'il n'y a pas de mal à se faire plaisir et, par se faire plaisir, on entend “acheter” », souligne la spécialiste. Ce plaisir d'un instant nous apaise et nous détend. Le stress, les tensions, la frustration s'éloignent. L'achat nous détourne temporairement de nos soucis.
L'achat compulsif peut être lié à un trouble de l'humeur ou un trouble bipolaire. "Lors de la phase maniaque (phase d'excitation), la personne peut faire des achats pathologiques" explique le Dr Lucia Romo. "L'achat compulsif n'est alors pas diagnostiqué comme tel car il fait partie des troubles bipolaires.
L'achat compulsif est souvent associé à une difficulté de gestion des émotions comme celle de la colère, la culpabilité, l'anxiété, la frustration, le découragement, un manque de plaisir ou encore un manque non-identifié.
Selon ces études, près de 90 à 95 % des décisions sont prises dans le magasin et sont déterminées par nos impulsions, nos émotions ou nos habitudes. En résumé, nous achetons ce que nous connaissons. Seul un très faible pourcentage de nos achats est réellement basé sur une décision cognitive.
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
D'abord, consommer peut rendre heureux parce que cela nous procure un bien-être personnel. Nous pouvons nous sentir mieux dans notre peau, par exemple quand on a fait l'acquisition d'un parfum que l'on apprécie et qu'on le porte.
Comprendre la relation entre émotions et pulsions
On aura besoin d'être consolé, rassuré, et c'est de cette façon que l'on comblera ce besoin. En général, à chaque émotion correspond un besoin à satisfaire et ici ce manque est compensé par l'achat.
Plus le client trouve un vêtement à son goût et pas trop cher , plus il a un sentiment d'avoir fait une bonne affaire. Le but de chaque consommateur est de trouver un vêtement à moindre coût et qui permet de se sentir unique et important aux yeux des autres pendant un instant.
Mais la première place de l'Europe se limite à la taille du marché, car les Etats-Unis devancent largement le Vieux Continent en termes de dépenses par tête et de croissance : alors que le consommateur européen moyen ne consomme que 627 euros par an pour ses achats d'habillement, l'Américain engloutit en effet 980 ...
L'oniomanie ou trouble lié à l'achat compulsif, ou familièrement fièvre acheteuse, est la manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu. Cette manie a été découverte en Allemagne à la fin du XIX e siècle par Emil Kraepelin.
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
Il s'agit d'un déficit identitaire, d'un vide intérieur qu'il faut à tout prix combler à l'extérieur par l'action. Quand ils font, ils sont. S'ils arrêtent de faire, l'anxiété monte, le sentiment de perdre toute épaisseur s'installe, comme une petite mort d'eux-mêmes. Alors la course effrénée continue.
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
En majorité, selon elle, les consommateurs évoquent trois raisons principales d'acheter de la seconde main : faire un acte citoyen, écologique et solidaire ; dénicher « la trouvaille », « la perle », induite par l'envie d'unicité et/ou le plaisir de marchander ; et, surtout, faire des économies.
Mais qui sont les acheteurs de seconde main ? Les femmes représentent la majorité des acheteurs en seconde main avec 82% des transactions en ligne en seconde main selon l'Observatoire Natixis Payments.
Pourquoi acheter moins de vêtements : les chiffres
500 000 tonnes de microplastiques sont relâchées dans l'océan chaque année à cause du lavage de nos vêtements en synthétique (l'équivalent de 50 milliards de bouteilles plastique). 0,32 $/heure et 0,55$/h ce sont les salaires moyens des ouvrier.
C'est pourquoi la mode n'est pas seulement une forme d'art mais aussi un marqueur social qui nous permet de clamer notre singularité, notre volonté de nous distinguer du groupe social auquel nous appartenons ou, au contraire, d'afficher notre appartenance à ce même groupe.
Au-delà de nous protéger du froid, du soleil, des agressions extérieures…, les vêtements ont un double rôle : montrer, mettre en valeur un peu de nous et cacher notre nudité, notre intimité, camoufler ce qui nous dérange. Les vêtements viennent dire quelque chose de notre identité.
Tes vêtements sont révélateurs de ta personnalité
Simplement, l'apparence est un miroir de notre personnalité à un certain niveau. En commençant par les vêtements. Si tu es quelqu'un qui ne s'intéresse pas du tout à la mode, sache que c'est déjà un style en soi.
Le comportement d'achat est influencé à la fois par des considérations rationnelles (telles que le prix, la qualité ou l'aspect pratique) et irrationnelles (telles que les sentiments et les désirs).
De nombreux facteurs influencent la décision d'achat – les promotions, l'atmosphère du lieu d'achat, la confiance dans la marque et le lieu et les services proposés.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados. L'acceptation passe par la prise du produit "faire comme tout le monde".