En Afrique subsaharienne, les marabouts sont des personnages à qui l'on prête des pouvoirs multiples, sortes de chamans. Ils rétablissent la santé ou l'ordre social à l'aide de talismans et d'explications du malheur.
Le marabout est en quelque sorte, une personne dotée d'un don qui lui permet de communiquer avec les esprits de nos ancêtres. Il va donc demander aux esprits bienfaiteurs de lui venir en aide pour qu'il puisse résoudre votre situation.
Un marabout, c'est, dans l'islam, une personne sainte, détentrice d'un savoir coranique. Elle s'est retirée pour étudier l'islam et vit de manière simple, dans l'ascèse. En Afrique subsaharienne, le marabout peut avoir une connotation plus négative : un sorcier, un envouteur, un devin, etc.
Un bon voyant africain est capable de vous donner des vrais contacts pour recueillir les avis de sa clientèle. Mais c'est encore mieux si vous avez des proches ou des connaissances ayant déjà fait appel à des marabouts africains.
Le maraboutage, qui dérive du mot « marabout », est une pratique sociale, culturelle et traditionnelle omniprésente dans toutes les couches sociales et les ethnies du Sénégal. Selon Ortigues, « il consiste en pratiques magiques faites dans l'intention délibérée de protéger quelqu'un.
Non. Les termes "marabout" et "maraboutage" n'apparaissent nulle part dans le code pénal. Aucun texte de loi ne dit que jeter un sort est illégal.
Les pouvoirs politiques, par leurs diverses manifestations, contribuèrent à rehausser le prestige de Seydou Nourou Tall auprès des musulmans ouest-africains. L'influence de Seydou Nourou Tall s'étend à tous les fidèles de la Tijaniyya d'al-Hajj Umar.
Un marabout (en arabe : مَربوط [marbūṭ] ou مُرابِط [murābiṭ], appliqué, assidu ; en garnison) est un saint homme (il s'agit rarement d'une femme) et un sage musulman facilitant la vulgarisation de l'islam et faisant l'objet d'un culte populaire.
Marabouts religieux
Certains marabouts fondent leurs techniques sur une lecture ésotérique du Coran. Ils mettent l'accent sur un système de numérologie assez similaire à celui de la kabbale, sur la lecture de certains versets, les bénédictions (faatia), et l'évocation de génies (djinns).
1. Dans les pays musulmans, et particulièrement en Afrique, saint local reconnu comme protecteur des moissons et dont le tombeau est l'objet d'un culte populaire. 2. En Afrique, maître d'une confrérie islamique.
(1628) Du portugais maraboto , marabuto, lui-même de l'arabe مُرَابِطٌ (murâbiTũ) (« assidu »), celui qui se رَابَطَ (râbaTa) (« se lier, se retrancher ») : moine-soldat, (littéralement « homme vivant dans un ribat », le رِبَاطٌ (ribâTũ) (« attache ; station ») étant un couvent fortifié établi aux frontières pour ...
- 6- COMMENT DEVIENT-ON MARABOUT 13 Page 20 Il convient tout d'abord de préciser que tout le monde peut devenir marabout (femme et homme), les seules conditions indispensables sont celles d'être musulman et d'avoir fait l'école coranique.
Djili M'Baye est le chef d'une famille de grands marabouts mourides de Louga, où il dispose de trente mille fidèles. Comme tous les autres marabouts riches, il possède de nombreux titres fonciers et immeubles construits.
(Afrique) Musulman sage et respecté. Envoûteur, sorcier.
Abidjan — Cheikh Aboubacar Hassoumi, marabout dont la réputation a dépassé les frontières du Niger, a été inhumé dans son village de Kiota (120 km au sud de Niamey), le Lundi 19 Avril dernier, en présence de milliers de fidèles, d'Ambassadeurs et d'une délégation gouvernementale conduite par le Premier Nigérien en ...
Ousmane Doumbia : un Cheikh en pays Sénoufo en Côte d'Ivoire contemporaine.
Hema Baadê est féticheur basé au Burkina Faso. Dans cet entretien accordé Afrik.com, il nous parle de ses fétiches et de ses engagements. Né à Niangoloko, en pays Gouin, une commune de 50 000 habitants située à 500 km de Ouagadougou, capitale politique burkinabè, Hema Baadê est féticheur.
Serigne Mbacké Madina Mboup de son vrai nom est né le 28 Novembre 1966 à Touba Ndorong dans le Saloum (Kaolack). Il rejoint le célèbre Daara de Koki, dans la région de Louga, et cela sur décision de son père en 1976. Dans cet établissement réputé pour son sérieux, il mémorise tout le Coran en 3 ans seulement.
L'attaque de Bakel, est une erreur stratégique commise par Mamadou Lamine, car après avoir vaincu le chef de village de Koussan dans le Boundou, il aurait pu faire l'économie de ce détour fatal et continuer son chemin vers l'ouest ; ce qui aurait considérablement renforcé son charisme et son autorité morale sur des ...
En Afrique, personne connue pour ses pouvoirs de guérisseur.
Le mot « marabout » vient de la prononciation dialectale (mrabot) de l'arabe classique murābit qui désigne l'homme vivant dans un ribāṭ (couvent fortifié). Au pluriel, al-murābiṭūn, a donné Almoravides (dynastie qui régna sur le Maghreb et l'Espagne musulmane aux xi e et xii e siècles).
Terre qui a été labourée en attendant les semailles d'automne. 2. Dans un champ en cours de labour, partie non encore labourée.
(Marine) (Désuet) Contre-maître d'un navire, maître ou patron d'un navire. (Poétique) Pilote, celui qui conduit un navire.
1. Pourvoir une terre de semences. 2. Aleviner un cours d'eau, un étang, etc.