Fiancée à Hémon, la jeune fille lui annonce qu'elle ne pourra pas l'épouser puisqu'elle va devoir mourir pour avoir désobéi à la loi de Créon. Personne n'a pu la dissuader. Créon essaye de la convaincre d'étouffer l'affaire mais Antigone refuse : elle veut assumer aux yeux du monde sa désobéissance.
Elle accepte sa faiblesse de femme et s'incline devant le pouvoir de Créon. Hémon a préféré Antigone à la belle Ismène, vers qui tout le portait. Il l'aime et veut la sauver, en intercédant auprès de son père, et sans connaître les vraies raisons du choix d'Antigone.
Hémon est le fiancé d'Antigone, et fils de Créon. Il apparaît deux fois dans la pièce. Dans la première scène Hémon se voit rejeté par Antigone, et dans la deuxième il supplie son père Créon de laisser Antigone vivre.
Quand Ismène réapparaît, c'est pour s'entendre accusée par son oncle d'avoir participé à la cérémonie mortuaire et pour exprimer son désir de partager le sort de sa sœur. Celle-ci refuse, la jugeant intéressée (terrorisée à l'idée de se retrouver seule survivante de sa famille).
Antigone avoue alors à sa sœur Ismène ce qu'elle a l'intention de faire : enterrer en secret la dépouille de son frère Polynice. Ismène approuve mais a trop peur de désobéir donc elle n'accompagne pas sa sœur dans son projet. Elle lui dit même : « Je cède à la force, je n'ai rien à gagner à me rebeller. »
Elle ne lui dit pas pourquoi elle ne veut pas l'épouser. Cette scène nous montre 3 moments essentiels de leur vie : passé, présent, avenir. Antigone fait allusion au soir du bal où il l'a demandée en mariage "je voulais être ta femme". Elle lui rappelle l'amour qui les uni "je t'aime comme cela, moi, très fort".
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Résumé Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste (mère et épouse d'Œdipe), souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes.
Hémon s'est suicidé parce que son père le roi a condamné sa fiancée, Antigone, à la mort. Eurydice, la mère d'Hémon, s'est suicidé lorsqu'elle a appris la mort de son fils. 8) Pourquoi le roi a interdit qu'on enterre le cadavre de Polynice?
Sophocle, dans son Antigone, en fait le fiancé d'Antigone, après avoir été promis à Ismène, la propre sœur d'Antigone. Hémon se suicide après la mort d'Antigone condamnée par le roi Créon. Pour le Pseudo-Apollodore, Hémon, encore enfant, est tué par le Sphinx/la Sphinge qui ravage la Béotie, avant l'arrivée d'Œdipe.
14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
Elle avoue qu'elle a voulu mourir, que Créon avait raison, qu'elle ne sait plus pourquoi elle meurt. Elle comprend seulement alors « combien c'était simple de vivre ». Elle meurt « pour rien ». Antigone est l'histoire tragique d'une jeune fille qui souhaite rendre hommage à son frère et qui mourra pour cela.
28 : « C'est Antigone qui a raison, et Créon qui a tort. »
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
- Bonheur impossible pour Antigone car elle ne se projette pas dans l'avenir puisqu'elle est condamnée à mourir. Il n'y a pas d'avenir possible pour elle, mais aussi pour son oncle qui ne parvient pas à répondre à la succession de questions qu'elle lui pose (« Quel sera-t-il mon bonheur ? (…)
Antigone veut pourtant donner une sépulture à son frère et brave l'interdiction royale. Créon tente de la sauver en la ramenant à la raison, mais l'orgueil de la jeune fille l'empêche de céder aux propositions de son oncle et elle est condamnée à mourir emmurée.
Terms in this set (39) Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice.
Il s'adresse aux spectateurs, on apprend qu'il est Hémon (fils de Créon, neveu d'Œdipe), que ce qu'il voulait, enfant, c'était travailler, pour changer le cours de la malédiction de sa famille des Labdacides - royale peut-être, mais au sort pas très enviable.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Malgré les interventions de son fiancé Hémon et du devin Tirésias auprès de Créon, elle choisit finalement d'être maîtresse de sa propre mort et de se pendre, avant qu'Hémon et Eurydice, mère d'Hémon et femme de Créon, n'en fassent autant. sa tragédie Œdipe roi, datant de 425 avant J.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Antigone, fille d'OEdipe, veut donner une sépulture à son frère Polynice malgré l'interdiction du roi Créon. Il faut enterrer le cadavre, accomplir les rites funéraires, quitte à en mourir. Jamais elle ne renonce à son projet. Rien ne la détourne de ce qu'elle considère comme un devoir sacré.