Soliman Ier (1494-1566), dixième sultan de la dynastie ottomane, mérite bien le qualificatif de «Magnifique» que l'Occident accole à son nom depuis son intronisation en 1520. Son règne de quarante-six ans est considéré comme l'âge d'or d'un Empire ottoman réformé et au maximum de son extension territoriale.
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
C'est un roi très croyant, c'est donc aussi au nom de la défense de la chrétienté qu'il combat l'Empire ottoman. Pendant tout son règne, Charles Quint va se battre contre Soliman le Magnifique pour préserver son empire et défendre la chrétienté.
Soliman est reconnu comme l'un des monarques les plus éminents du XVIe siècle : il symbolise l'apogée de la puissance économique, politique et culturelle de l'empire ottoman.
Mustafa devait choisir, soit il apparaissait devant son père avec le risque d'être tué soit il refusait de venir et serait accusé de trahison.
Sultan est un nom masculin, de l'arabe سلطان (sulṭān) : « autorité, domination » ou « souveraineté » et un titre porté par des monarques musulmans depuis l'an 1000 environ.
Titre de souverains musulmans donné à partir des Seldjoukides (xie s.) par le calife à ceux à qui il déléguait le pouvoir effectif. 2. Titre des souverains de divers États musulmans.
Le conquérant
Soliman est un grand conquérant et un grand organisateur. Il possède une puissance considérable. Il s'oppose à Charles Quint pour le contrôle de la mer méditerranée. Soliman a personnellement commandé les armées ottomanes à la conquête des bastions chrétiens de Belgrade et Rhodes.
Triomphante de toutes ses intrigues, Roxelane mourra à son tour d'une pleurésie (refroidissement) le 18 avril 1558, à près de 60 ans.
En 1571, Charles Quint et Soliman ne sont plus mais les chrétiens affrontent les Turcs ottomans lors de la bataille navale de Lépante. Remportée par les chrétiens, cette bataille a un grand retentissement car elle est le premier succès chrétien majeur face aux Ottomans.
Au XVIe siècle, deux empires s'affrontent en Méditerranée : l'Empire ottoman de Soliman le Magnifique, allié du royaume de France et de François Ier, et l'empire des Habsbourg de Charles Quint, souverain le plus puissant de la chrétienté.
Charles Quint, qui a épousé Isabelle de Portugal en 1526, règne sur le Nouveau Monde comme sur l'Ancien. Ses possessions et ses origines font de lui avant tout un monarque européen. On dit de lui qu'il parlait aux hommes en français, italien aux femmes, espagnol à Dieu et allemand à son cheval.
L'accession au trône. L'empereur Maximilien, son autre grand-père meurt et lui lègue les duchés autrichiens. Le 28 juin 1519, Charles de Habsbourg est élu Roi des Romains. Il se rend à Aix-la-Chapelle afin d'être couronné empereur le 23 octobre 1520 et prend pour nom de règne Charles Quint.
L'Empire ottoman a développé au cours des siècles une organisation d'État reposant sur un gouvernement très centralisé avec le sultan comme dirigeant suprême, tant civil que militaire et religieux (Commandeur des croyants), qui exerçait un contrôle effectif sur les provinces, les sujets et les fonctionnaires.
1.2. Orhan Gazi, fondateur de l'État ottoman (1326-1362) Orhan Gazi est le véritable fondateur de l'État.
Il domine la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de « Topkapı Sarayı » signifie littéralement « palais de la porte des canons », d'après le nom d'une porte voisine aujourd'hui disparue.
Soliman le Législateur
Soliman, surnommé "le Magnifique" par les Occidentaux et "le Législateur" par les Turcs, entreprend de nombreuses réformes et unifie des lois dans son empire.
La justification religieuse des campagnes militaires de Soliman est la diffusion de l'islam sur les territoires conquis.
sultane n.f. Épouse ou favorite du sultan ottoman.
L'épouse ou concubine d'un sultan, ou un sultan féminin, est appelée « sultane » سلطانة (sulṭāna). Dans l'ancien Empire ottoman, la mère du sultan régnant est appelée « sultane validé ».