Scène 3. Argan fait venir sa fille Angélique, mais il est obligé de s'absenter un instant. On devine que ce sont là les effets de son laxatif.
Il veut défendre les intérêts de sa nièce. Toinette se déguise en médecin pour essayer de dégoûter son maître de la médecine. Argan se fait passer pour mort et découvre la cupidité de sa femme (qu'il chasse) et la bonté de sa fille et de Cléante dont il accepte finalement le mariage.
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
ACTE III : Monsieur Purgon, le médecin d'Argan déclare qu'il ne veut plus être son médecin, car Argan n'a pas pris un lavement qu'il lui avait prescrit (Béralde, le frère d'Argan, s'y était opposé).
Béline, la seconde épouse d'Argan veut mettre la main sur l' héritage de son mari. Tout est bien qui finit bien. Argan reste un malade imaginaire mais pour adoucir sa folie il est consacré médecin pouvant ainsi se soigner lui-même. Il accepte que Cléante épouse sa fille à la condition qu'il devienne médecin.
Dès l'apparition d'Argan sur scène, on découvre un personnage comique, parce qu'il est dans l'excès : il parle tout seul, prend plaisir à énumérer ses médicaments, ses clystères, c'est à dire, les mélanges injectés lors de ses lavements.
Béline régit le cœur d'Argan, mais aussi son corps et ses déplacements, puisque c'est elle qui le conduit : « M'amour, conduisez-moi ». Cette posture symbolise la prise le contrôle de Béline sur son mari qu'elle manipule.
C'est une scène déterminante sur le plan dramatique et qui comporte une étape du dénouement : le méchant est démasqué aux yeux de tous et le héros prend conscience de son erreur .
Qui est la première femme d'Argan ? ARGAN : veuf, remarié à Béline. Il est hypocondriaque (= il se croit malade, même s'il ne l'est pas). Il veut que sa fille Angélique épouse le fils d'un médecin qui veut lui-‐même devenir médecin : Thomas Diafoirus.
Argan, le personnage principal, est d'abord caractérisé par son rôle de malade imaginaire : il est hypocondriaque. Il est préoccupé en permanence par sa santé, son obsession se fait sentir dès la première scène.
Argan veut qu'Angélique épouse Thomas Diafoirus pour qu'il y ait quelqu'un de médecin dans sa famille pour qu'il puisse le soigner. Argan fait preuve d'égoïsme comme le prouve la structure emphatique suivante : « C'est pour moi que je lui donne ce médecin ».
L'hypocondrie est parfois appelée « arganisme », en référence au nom du personnage d'Argan dans le Malade Imaginaire !
Monsieur Purgon poursuit en accusant Argan d'avoir commis « Un attentat énorme contre la médecine. » Le comique de la scène repose sur l'exagération caricaturale des reproches. Le médecin est aussi radical qu'Argan : ce sont deux personnages excessifs qui s'opposent.
Dénouement : Argan se relève, ravi des marques d'amour de sa fille. Il accepte le mariage d'Angélique avec Cléante à une condition : qu'il se fasse médecin. Béralde propose alors à son frère de devenir lui-même médecin. La résolution des conflits passe par le triomphe de la contrefaçon.
Locution nominale
(Littérature) Type de comique provoqué par une situation qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de gestes, de mots, d'exagération, etc.).
Argan : Il est le malade imaginaire et c'est le père d'Angélique. Il veut la marier avec Thomas Diafoirus qui est un futur médecin. Il est têtu, bête, jamais content, très grincheux, de mauvaise foi, pessimiste, et radin.Il sonne la cloche pour appeler sa servante Toinette.
Béralde, le frère d'Argan, complice de Toinette. Thomas Diafoirus, étudiant en médecine qui veut se marier avec Angélique. (DiaFOIRus->foireux). Toinette la servante et personnage parlant peu mais bien; faisant avancer la pièce.
Le Malade imaginaire a effectivement pour but de « délasser » Louis XIV à son retour de la guerre. Ce dernier, comme il se doit, est loué dans ce ballet champêtre initial. Il revient victorieux de la guerre. Ce ballet initial est donc un hymne à sa gloire.
ARGAN. – Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je le suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même 1 des consultations et des ordonnances.
Le Malade imaginaire, acte III scène 14, conclusion
Cette scène de dénouement heureux, où Béralde convainc Argan de se faire médecin, fait la satire de la médecine tout en légitimant le droit de la comédie à se moquer.
La médecine ne soigne pas car les médecins n'y sont pas de vrais médecins (Le Médecin malgré lui), les malades des faux malades (Le Malade imaginaire), et l'amour (la vie) le meilleur remède à la maladie (L'Amour médecin).
ARGAN : veuf, remarié à Béline. Il est hypocondriaque (= il se croit malade, même s'il ne l'est pas). Il veut que sa fille Angélique épouse le fils d'un médecin qui veut lui-‐même devenir médecin : Thomas Diafoirus.
Argan est tout essoufflé quand paraît Béline, son épouse. Il se plaint à elle des traitements qu'on lui fait subir. Béline, maternelle, le console. Argan veut faire son testament en sa faveur : elle proteste, mais fait entrer le notaire.
Le deuxième nœud se concentre autour du personnage de Béline, qui veut s'accaparer l'héritage d'Argan. Ce dernier est très amoureux de sa femme et ne croit pas à sa rouerie. Le notaire M. Bonnefoy vient aider le couple à contourner la loi pour déshériter les enfants.
Polichinelle est le plus ancien de tous les personnages de la commedia dell'arte. Spirituel, insolent, fanfaron et lâche, avec son nez en bec de corbin, sa bosse, son gros ventre et son parler imitant le cri des oiseaux, il est devenu cosmopolite.