Cette expression contemporaine tire directement son origine des effets de l'ivresse : une consommation excessive d'alcool a en effet une influence sur les fonctions cérébrales. Cette influence peut se manifester sous diverses formes, notamment par des accès de colère et de brutalité chez certaines personnes.
L'alcool augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l'estimation des distances et la coordination des mouvements.
Altérations au niveau du cerveau
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau.
Le premier élément de contrôle c'est de boire lentement, pour une détente progressive uniquement ; - ne buvez pas que de l'alcool : offrez-vous aussi des verres de soft, des cocktails sans alcool ; - ne surchargez pas d'alcool vos verres ; - mangez quelque chose.
L'ivresse aiguë est le fait d'une intoxication massive. Elle peut aussi avoir des conséquences graves allant jusqu'au décès. D'autre part, les sulfites parfois présents en grande quantité dans le vin (surtout le vin blanc), peut être responsable d'allergie ou d'intolérance (maux de tête, inconfort).
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3 – Les hommes qui veulent boire de façon modérée devraient se limiter à 3 verres par jour et à un maximum de 15 verres par semaine. 3 – Afin d'éviter l'intoxication et les complications qui l'accompagnent, les femmes ne devraient pas prendre plus de 3 verres en une même occasion.
Si vous devez boire du vin, il semble évident que le vin rouge est nettement plus sain - ou moins mauvais - que le vin blanc. En d'autres termes, le vin rouge est le grand gagnant en matière d'effets sur la santé.
Certaines études montrent en effet que l'alcool augmente le taux de testostérone chez la femme. Cette hormone jouant un rôle important au niveau du désir, on peut facilement comprendre et expliquer le comportement aussi inhabituel qu'il soit.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Besoin de l'autre Nous vivons les uns avec les autres. C'est important d'être en communication avec l'autre pour bien grandir. « Mais parfois, ce rapport à l'autre nous laisse sur notre faim [ne nous satisfait pas]. C'est dans ce contexte-là que l'on devient méchant », précise-t-elle.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
Deux verres d'alcool peuvent induire des changements dans le fonctionnement du cortex préfrontal du cerveau, la partie normalement utilisée pour tempérer les niveaux d'agressivité, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Selon une étude scientifique publiée dans la revue Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, cette hausse de l'agressivité serait due à des changements au niveau du cortex préfrontal, zone du cerveau qui sert entre autres à tempérer les niveaux d'agression des individus.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
L'alcool et le cerveau
Celui-ci régit entre autres la maîtrise de soi, les comportements en société et le raisonnement. Lorsque nous buvons au-delà de nos capacités, nous perdons la maîtrise de nos émotions, nos inhibitions et notre capacité à raisonner. L'alcool intensifie nos émotions.
Au XIXe siècle, l'absinthe était une muse, à la réputation sulfureuse, qui inspirait de nombreux artistes. À l'époque, on prêtait à ce spiritueux tous les maux, notamment celui de rendre fou.
Lorsque l'addiction est installée, l'alcoolique boit pour supprimer des émotions qu'il n'est plus capable de gérer. Boire permet de lever ces affects négatifs, mais la boisson n'améliore pas sa situation, et bien souvent ce sera pire après.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
La consommation d'un verre de vin quotidien serait non seulement sans danger pour le foie mais en plus pourrait lui être bénéfique en diminuant la prévalence de certaines maladies non alcooliques hépatiques (non-alcoholic fatty liver disease, NAFLD).
Pour être précise: un verre de vin rouge contient un peu plus de 80 Kcal contre environ 130 Kcal pour un demi. Moralité: un verre de vin est un peu moins calorique qu'un verre de bière, mais les deux font grossir. Avec une consommation modérée, l'effet est plus ou moins insignifiant.