Le BCG est un médicament d'immunothérapie, fait de bactéries atténuées. Il est envoyé dans votre vessie, ce qui veut dire par la voie intravésicale. Lorsque le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause un gonflement des tissus (réaction inflammatoire). Cela entraîne la mort des cellules cancéreuses.
Le BCG par voie intravésicale peut être utilisé : Pour traiter un cancer peu profond (superficiel) de la vessie. Après une chirurgie de la vessie : pour empêcher le retour du cancer ou pour contrôler sa croissance.
S'il est plus profond, s'il existe plusieurs polypes ou que le patient a tendance à récidiver, il relève du traitement par chirurgie de résection complétée par l'instillation d'un traitement endovésical (mitomycine, BCG, épirubicine…) dans la vessie afin d'éviter la récidive et la progression », précise le Dr Léon.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme. Trois types de dérivation sont envisageables en fonction de la situation du patient. Il s'agit de construire une vessie artificielle de toutes pièces, à partir d'un segment d'intestin (l'iléon).
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Dans les premiers temps post-chirurgicaux, pour éviter les fuites d'urine, les mictions doivent être régulières et rapprochées. La nuit, les réveils sont nécessaires pour éviter les accidents. Petit à petit, le patient apprend à reconnaître la sensation de pesanteur lorsque la néo-vessie est pleine.
Le cancer de la vessie est habituellement un carcinome transitionnel (urothélial). Les patients présentent habituellement une hématurie (le plus souvent) ou des symptômes mictionnels irritatifs tels qu'une pollakiurie et/ou une urgenturie; plus tard, l'obstruction urinaire peut être cause de douleurs.
Le tabac est un facteur favorisant de ces polypes de la vessie. Il existe d'autres facteurs de risque comme l'exposition à certains dérivés de produits industriels comme ceux utilisés dans l'industrie du caoutchouc, du goudron ou de la peinture (dérivés benzéniques).
· Eruption cutanée, inflammation des articulations (arthrite), douleurs articulaires (arthralgies). Dans la plupart des cas, ces effets indésirables sont des signes de réaction allergique (hypersensibilité) au BCG. Dans certains cas, il peut être nécessaire d'arrêter le traitement.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Le BCG est un vaccin qui permet de protéger les nourrissons et les enfants contre les formes graves de la tuberculose. La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie, qui atteint le plus souvent les poumons mais qui parfois peut atteindre d'autres organes.
Le BCG est un vaccin contre la tuberculose, une infection des poumons. Il est fait de bactéries atténuées pour être utilisées comme médicament. Quand le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause une réaction inflammatoire (les tissus gonflent). Cela détruit les cellules malades.
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Les symptômes et le diagnostic du cancer de la vessie. Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'Institut Paoli-Calmettes est le seul centre de lutte contre le cancer en France qui a la chance d'avoir des chirurgiens urologues spécialisés dans le cancer de la vessie, consultant et opérant au même endroit.
La première phase du traitement d'un polype de vessie est la résection endoscopique de vessie. Cette intervention est à la fois la base du diagnostic (grâce à l'étude de la tumeur prélevée), mais également, pour les tumeurs n'infiltrant pas le muscle, le traitement principal.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
La vaccination contre la tuberculose (BCG) provoque généralement de la douleur et peut laisser des cicatrices au point d'injection. Le vaccin BCG doit être administré par voie intradermique. Par voie sous-cutanée, il peut provoquer une infection locale et se propager aux ganglions lymphatiques.