Peut-être votre enfant n'aime-t-il pas être déshabillé, peut-être a-t-il froid, ou peut-être se sent-il tout simplement désorienté parce qu'il n'a rien à observer.
Contrairement à la température corporelle de l'adulte, celle du bébé baisse très vite. Entre le moment de le déshabiller et de changer sa couche, il peut avoir froid. Pour exprimer son mal-être, il peut se mettre à pleurer.
Donnez-lui des jouets : livre à toucher, jouet musical… Chantez une comptine. Accrochez un mobile au-dessus de l'espace à langer : en soufflant dessus il va s'agiter. Donnez-lui quelque chose qui fait du bruit : papier d'emballage de coton retiendra son attention, surtout s'il est encore petit.
L'idéal, mis à part un change express, est d'avoir à portée de main des jouets qui font du bruit et qui s'allument. Un mobile peut aussi faire l'affaire. Si vous n'êtes pas chez vous, alternez soins et moments de guilis, de bisous, de chants.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
L'enfant qui présenterait des signes d'irritabilité, de colère, d'agressivité, de repli sur soi… Autre signe à repérer : des difficultés de concentration.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Rendre l'enfant acteur de ses changes
Dès que l'enfant est à l'aise en position debout, le change debout peut lui être proposé. Sous l'œil attentif et bienveillant de l'adulte, il défait sa couche, la jette à la poubelle, se nettoie et avec l'aide de l'adulte enfile une couche propre.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
L'enfant doit être le moins surpris possible. Évitez le plus possible les moments pendant lesquels vous avez bébé dans les bras et faites quelque chose d'autre en même temps. Il faut que vous lui fassiez perdre cette habitude et que vous diminuiez les minutes où vous le portez.
Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine. Dans vos bras, il se sent rassuré et en sécurité : il retrouve votre odeur, les bruits de votre cœur, vos mouvements, le son de votre voix tout en étant bien contenu au chaud contre vous. Il n'y pas meilleure place pour lui et ça se comprend !
les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
« Pour un bébé, les pleurs représentent sa manière de s'exprimer, de communiquer sur un besoin ». C'est effectivement en pleurant qu'un bébé explique à son parent qu'il a faim ou soif, chaud ou froid, besoin d'être changé ou câliné. C'est tout à fait normal, donc.
Passé son premier mois, le nourrisson fait de grosses crises de larmes le soir. Survenant généralement vers le cinquième repas de la journée, ces pleurs sont tout à fait normaux. Il s'agit, pour bébé, du seul moyen d'expression qu'il connaisse et dont il dispose pour extérioriser ses sentiments.
Il peut arriver qu'il ait un moment de recul et jette sa tête en arrière quand celle-ci l'embrasse, mais cela ne veut en aucun cas dire que sa maman s'y prend mal ! "S'il pouvait parler, le nourrisson dirait à sa maman qu'il l'aime mais que c'est tout simplement bizarre", poursuit l'experte.
Le petit enfant ne peut avoir mal, ne peut être triste ou déprimé. Douleur physique et douleur psychique se confondent, suscitent des mouvements émotionnels contradictoires et posent de nombreuses questions théoriques et pratiques. Difficulté d'évaluation de la douleur du nourrisson : un bébé a-t-il mal ?
En effet, les bébés, même avant de naître, peuvent ressentir les émotions, positives ou négatives, de leurs parents. Le docteur Arnault Pfersdorff, pédiatre, est formel : « Bébé perçoit-il les émotions de sa mère ? Bien sûr ! »
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Peut-être sourit-il plus spontanément aux autres car les bébés de cet âge sont interpellés par tout ce qui est inhabituel ou moins courant, alors comme il voit moins souvent son papa ou les autres personnes, il sourit plus, mais avec toi, il se sent bien, il faut que tu sois rassurée sur ce point...
Ce n'est que temporaire. La durée varie en fonction de la personnalité de votre enfant ou de son quotidien. Qui plus est, votre bébé possède SA figure d'attachement qui lui est nécessaire dès la naissance. Et c'est généralement sa maman, la personne qui passe le plus de temps avec lui !