« Chaque bébé a ses raisons de pleurer la nuit. Un bébé peut avoir trop chaud, dormir sur un matelas trop dur, ou encore avoir des reflux discrets mais très gênants. Et puis, il peut aussi avoir faim, surtout lorsqu'il est élevé au sein. Enfin, il peut être angoissé.
d'un cauchemar, d'une peur, d'un grand changement dans sa vie (ex. : un déménagement, la séparation de ses parents, l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur), d'une période de développement (ex. : apprentissage de la marche).
La réponse de notre expert
Ne vous inquiétez pas, ces pleurs sont connus des médecins. Dits « pleurs de décharge », ils apparaissent en fin de journée, entre chien et loup, sans raison apparente. Ils semblent permettre au tout-petit d'évacuer les stimulations de la journée.
Une veilleuse peut l'aider à apaiser ses craintes ou le simple fait de laisser la porte de sa chambre ouverte également. La nuit, parlez-lui d'une voix douce et posée et dites-lui que tout va bien, qu'il peut se rendormir paisiblement : vous vous retrouverez demain matin après un bon dodo !
Cela fait partie de son éveil. Si bébé hurle la nuit, il peut aussi s'agir d'un cauchemar ou d'une terreur nocturne. Les terreurs nocturnes arrivent généralement en début de nuit, là où les cauchemars apparaissent généralement vers 3 ans, et interviennent en fin de nuit.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
« Tout dépend de l'âge et de la situation de l'enfant en question, répond la psychologue spécialiste de l'attachement Marie Danet. Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
À mi-chemin entre les deux courants de pensée qui consistent, d'un côté, à laisser pleurer un enfant et, de l'autre, à répondre à chacune de ses sollicitations, cette méthode s'adresse aux bébés en âge de faire leur nuit, c'est-à-dire vers 3 ou 4 mois.
Le porter en écharpe. Cette technique, remémorant la vie utérine et rapprochant des battements du cœur maternels, réconforte et fait cesser les pleurs de nombreux bébés. Donner un bain pour préparer le sommeil de bébé apaise parfois. Masser le nourrisson durant quelques minutes dans une pièce bien chauffée.
Chez l'enfant, comme chez le bébé, le plus important c'est la communication. Communiquez avec lui, dites-lui qu'ensemble vous allez réussir à ce qu'il ne prenne plus le biberon ou la tétée la nuit. Qu'ensemble vous allez y arriver. Essayez de le motiver, de l'encourager.
Vous parlez du rituel du soir. Il doit être le plus bref possible en particulier à partir du moment où l'enfant est dans son lit. En effet lors des micro-réveils de nuit, qui sont parfaitement normaux, l'enfant a souvent besoin pour se rendormir des mêmes “signaux” de sommeil que le soir et donc du même rituel …
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Qu'est-ce que le 5-10-15 ? La méthode du 5-10-15 est une méthode pour apprendre à un enfant à s'endormir par lui-même. L'enfant est déposé dans son lit éveillé et le parent sort de la chambre. Si l'enfant appelle, le parent attend d'abord 5 minutes avant de retourner le voir.
Jusqu'à 6 mois, votre bébé n'a pas besoin de boire d'eau. Le lait maternel ou la préparation pour nourrissons assure son hydratation. À partir de 6 mois, offrez de petites quantités d'eau à votre bébé à quelques reprises durant la journée. Ne le forcez pas à boire.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Vous pouvez voir que votre enfant est stressé s'il se met à bégayer, a un changement d'humeur subite, a des soucis de concentration ou troubles du sommeil. Le changement d'humeur chez bébé subite se caractérise ainsi par une irritabilité plus prononcée ou des crises de colère.
les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
En effet, à cet âge, le cerveau de l'enfant n'est pas assez développé pour qu'il en soit capable. S'il pleure pour être pris, c'est qu'il a besoin d'être rassuré. Ainsi, en le prenant, vous n'êtes pas en train de « céder », vous êtes plutôt en train de lui montrer qu'il peut compter sur vous : vous le sécurisez.