Berlin est devenue le symbole de la Guerre froide, celui de tous les antagonismes Est-Ouest. Conçu autour de pans du Mur tagués, cet espace présente aux publics des objets et films qui racontent la vie avant et après la chute du Mur.
Divisée en quatre zones d'occupation, l'Allemagne devient rapidement un lieu symbolique de la guerre froide. Le blocus de Berlin, puis la construction du mur sont les deux principales crises qui opposent deux Allemagnes, la RDA et la RFA. La chute du mur de Berlin en 1989 marque la fin de la guerre froide.
En effet, afin d'éviter l'exode massif de sa population la RDA décide de construire un mur autour de Berlin-Ouest, enclave à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est. La Guerre froide est donc une opposition entre deux puissances, l'URSS et les Etats-Unis qui forment deux blocs porteurs de deux idéologies qui s'affrontent.
Le Mur, symbole de la guerre froide
Le mur de parpaings est édifié peu après : 45 km entre Berlin-Est et Ouest et 110 km entre Berlin-Ouest et le reste de la RDA. Le système du Mur se met en place : la bande de la mort avec ses installations enceinte d'un double mur.
Séparé en deux Allemagne face à face, le pays représente le symbole de la bipolarisation de l'Europe et= du Monde pendant la guerre froide. Terrain d'affrontement entre deux idéologies opposées, la construction du mur de Berlin aboutira sur des répercussions immédiates en Allemagne.
Berlin est la source d'affrontement principal en Europe car il s'agit d'un îlot du bloc de l'Ouest au milieu du communisme. crise et le mur de Berlin. Et enfin, nous parlerons des évènements importants de 1963 à 1991.
Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”. Son rôle : empêcher toute possibilité de passage vers l'ouest pour ceux que le régime qualifie de “déserteurs de la république”.
En 1989, tous les autres États communistes ont remplacé leur gouvernement par un gouvernement non communiste. En novembre de la même année, le mur de Berlin, véritable symbole de la guerre froide, est finalement détruit. Après l'effondrement du mur de Berlin, c'est au tour de l'Union soviétique de s'effondrer en 1991.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes.
Enclavée dans la zone soviétique, Berlin ne peut plus être ravitaillée ni par la route ni par le chemin de fer. Il s'agit ainsi pour les soviétiques d'affamer les habitants pour mettre en échec la reconstitution d'un Etat allemand dans les zones occupées par les troupes françaises, britanniques et américaines.
En novembre 1989, le mur de Berlin est détruit, ce qui permet la réconciliation des Allemands de l'Est et de l'Ouest. Ainsi le symbole matériel de l'antagonisme est-ouest disparaît et les Allemands font connaître leur volonté de reformer un seul et même État.
Une première crise de Berlin s'ouvre en mars 1948 lorsque l'Union soviétique suspend sa participation au Conseil de contrôle allié le 19 mars 1948.
- Deux groupes sont constitués et travaillent sur l'un des deux sujets suivants : « La crise du blocus de Berlin-Ouest vécue et vue par le bloc occidental » « La crise du blocus de Berlin-Ouest vécue et vue par le bloc soviétique » - Les élèves doivent sélectionner et confronter 2 documents choisis dans le corpus.
Les conséquences du blocus sont multiples. La première est la partition de l'Allemagne en deux Etats. A quelques mois d'intervalle, en 1949, on assiste à la création de deux Etats antagonistes.
Le 27 novembre 1958, l'URSS tente une nouvelle fois de contrôler Berlin-Ouest en lançant un ultimatum exigeant le départ des troupes occidentales dans les six mois pour faire de Berlin une “ville libre” soi-disant démilitarisée. Les alliés occidentaux refusent. Et les Allemands de l'Est continuent à fuir.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
Le début de la guerre froide
L'Europe sort très affaiblie du conflit, alors que les États-Unis et l'URSS font figure de grands vainqueurs. La disparition de leur ennemi commun met au jour des tensions entre les deux pays, aux modèles idéologiques totalement différents.
La ville aux quatre zones
Les Alliés partagèrent Berlin lors de la conférence de Yalta Quatre zones furent ainsi définies, la France contrôlait la partie Nord-Ouest, l'Angleterre l'Ouest et les USA le Sud-Ouest de la ville. Toute la partie Est de Berlin resta sous contrôle de l'Union soviétique.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
Fiche marché La banane est un fruit qui jouit d'une forte popularité sur le marché allemand. Elle est même devenue le symbole de la réunification allemande avec la chute du mur de Berlin en 1989.
RFA est la République fédérale d'Allemagne et RDA la République démocratique d'Allemagne. La première incarne l'État qui régit l'Allemagne de l'Ouest (influence capitaliste et démocratique) et la seconde l'Allemagne de l'Est (influence communiste et soviétique).
Après l'échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères à Genève (1959) et celui du sommet des quatre puissances à Paris (1960), la crise de Berlin est au point mort lors de la rencontre au sommet américano-soviétique de Vienne (1961).