Cela veut dire qu'il a épousé la marraine d'un enfant dont il était le parrain, ce que l'Eglise prohibait. Pangloss et Candide sont condamnés pour des raisons encore plus dérisoires : avoir parlé pour l'un et écouté pour l'autre. Les justifications de ces trois arrestations sont donc d'une absurdité croissante.
Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume.
Les deux Portugais sont soupçonnés d'avoir manifesté leur appartenance à la religion juive. Pangloss est accusé d'avoir parlé, mais le contenu du discours n'étant pas précisé, la condamnation parait absurde.
Le lecteur découvre Candide, un jeune homme à la naissance suspecte, qui n'a aucun patrimoine. Il est néanmoins l'élève du philosophe Pangloss, lequel se trouve être d'un optimisme sans faille, étant convaincu de la perfection du monde.
On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien. Voltaire se moque de la science et ne manque pas une occasion de le montrer au lecteur.
Le « gueux tout couvert de pustules » se révèle être Pangloss, à bout de forces, malade de la vérole et dans l'incapacité de se soigner. Il informe Candide de la destruction du château après son départ, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de Cunégonde.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Pangloss est une caricature de Leibnitz. Il répète cette phrase sans lui apporter de sens. Même après avoir souffert physiquement du malheur (il est quand même pendu par l'Inquisition), il répète dans l'explicite du conte que “tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles”.
Pangloss, à son tour, raconte qu'il a survécu à sa pendaison lors de l'autodafé grâce aux soins d'un chirurgien portugais.
Candide ou l'Optimisme (1759)
Comme de nombreux textes de son siècle, Candide a été publié à Genève pour contourner la censure. Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index.
Procédés littéraires : l'intertexte et l'antiphrase. Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
La philosophie de Pangloss, qui consiste à croire que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes ». Le parcours de Candide et ses rencontres ont permis de prouver que cette philosophie de vie est fausse.
Paquette : Ancienne femme de chambre au château des Thunder-ten-tronckh, elle est aussi une ancienne amante de Pangloss. Jacques l'anabaptiste : Anabaptiste (courant protestant qui prône un baptême volontaire et conscient à l'âge adulte), il est le bienfaiteur hollandais de Candide et Pangloss.
Une fin heureuse
Surtout, il a atteint l'objet ultime de sa quête : l'amour de Cunégonde. En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...]
Pourquoi Pangloss a-t-il quitté la baronnie ? Pangloss est contraint de quitter la Syphilis due à une liaison avec Paquette.
Le mot Pangloss est un nom créé par Voltaire à partir du grec πᾶν / pan (« tout ») et γλῶσσα / glossa (« langue »), ce qui signifie « toutes les langues ». Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759 .
Par cette phrase, il explique que l'on veut absolument qu'un monde parfait existe, mais que ce n'est qu'un rêve. - Voltaire insiste sur le fait qu'un monde parfait tel que l'Eldorado ne peut exister, ce n'est qu'un rêve.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Selon lui, le monde même créé par Dieu n'est pas parfait, mais il est la meilleure version qu'il puisse exister. C'est donc la philosophie optimiste que soutient Pangloss.
Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Il signifia donc au baron qu'il allait se marier avec sa sœur.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin". Il y a bien sûr l'idée selon laquelle le bonheur doit trouver un sens modeste, le bonheur de la créature plutôt que celui de la divinité.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Chapitre 27
Candide apprend que Cunégonde est d'une laideur incroyable. Sur la galère appartenant au maître de Cacambo, Candide retrouve Pangloss et le Baron, frère de Cunégonde.
Dans le chapitre 6 de notre conte philosophique, Voltaire fait débarquer Candide et Pangloss à Lisbonne juste après le tremblement de terre. Ils sont alors arrêtés et condamnés : Candide à être fessé et Pangloss à être pendu.