Ce traceur est un médicament, appelé radiopharmaceutique, qui n'a pas d'effet sur l'organisme étant donné les doses massiques extrêmement faibles utilisées. Il émet un rayonnement à la fois adapté à sa détection et de très faible toxicité sur le plan biologique et radiotoxicologique.
Utilisation en médecine. Le technétium 99m est particulièrement intéressant pour les applications médicales : la radiation émise par désintégration de cet isotope a la même longueur d'onde que les rayons X utilisés en radiographie.
Les deux techniques les plus courantes sont la scintigraphie et la tomographie par émission de positons (TEP). La première consiste à administrer au patient et en petite quantité, une substance radioactive émettrice de rayonnements gamma (ou « traceur radioactif »), qui se fixe sur l'organe ou le tissu à explorer.
Dans le domaine de la thérapie, le produit radioactif permet de détruire les cellules cancéreuses en introduisant des doses élevées de rayonnements. Grâce à l'injection ciblée de médicaments radio-pharmaceutiques, il est possible de traiter, par exemple certains cancers comme l'hyperthyroïdie et la synovite.
La médecine nucléaire est la spécialité médicale qui utilise les propriétés de la radioactivité à des fins médicales. Les éléments radioactifs, ou radionucléides, ont la particularité d'émettre différents types de rayonnements. Ces rayonnements traversent différemment les organes selon leur densité.
La médecine nucléaire offre un outil de diagnostic non-invasif très performant qui est utilisé pour des centaines de pathologies telles que les maladies cardio-vasculaires, les cancers ainsi que des affections neurologiques (Alzheimer, Parkinson, etc.).
Le traceur radioactif est un composé chimique dont un ou plusieurs atomes ont été remplacés par un radio-isotope. En suivant sa décroissance radioactive, on peut l'utiliser pour explorer le mécanisme de réactions chimiques.
Les rayonnements ionisants interagissent avec la matière vivante en produisant des réactions physico-chimiques. C'est ce processus qui est utilisé en radiothérapie, qu'elle soit externe ou interne : des rayons X ou photons à fortes doses vont permettre de détruire les cellules cancéreuses en fragmentant leur ADN.
Les isotopes radioactifs utilisés en imagerie sont des émetteurs gamma (par exemple l'iode 123 ou le technétium 99m) ou des émetteurs de posi- tons1 (par exemple le fluor 18 ou le carbone 11).
Les rayonnements ionisants sont utilisés soit pour réaliser une imagerie soit pour traiter les patients. Les techniques d'imagerie qui utilisent les radiations ionisantes sont les radiographies, la tomodensitométrie souvent appelée scanner, l'ostéodensitométrie et la médecine nucléaire (scintigraphies).
Les isotopes radioactifs peuvent etre utilises comme indicateurs des iso- topes naturels stables (par exemple, l'iode radioactif comme indicateur de l'iode stable) car les rayonne- ments emis permettent de les iden- tifier, de les localiser et de suivre leur devenir metabolique.
Histoire. La découverte en 1934 par Frédéric et Irène Joliot-Curie des isotopes radioactifs (radionucléides) produits artificiellement marque l'émergence de cette nouvelle discipline médicale.
Principe de la scintigraphie osseuse
Elle consiste en l'ad- ministration par voie intra-veineuse d'un radiotraceur ostéo- phile. La détection, par une caméra à scintillation ou gamma caméra, des photons gamma émis donne une représentation de la distribution spatiale de la radioactivité.
Les applications du technétium-99m sont essentiellement en médecine nucléaire. Il est utilisé dans des activités de diagnostic le plus souvent en tant que marqueur moléculaire de solutions salines injectées au patient. Il est également utilisé sous forme gazeuse pour les scintigraphies pulmonaires.
L'exploration scintigraphique du squelette utilise comme traceurs des biphosphonates marqués au technétium 99m (99mTc). Ces molécules se fixent sur les cristaux d'hydroxyapatite et la fixation est plus intense sur les zones qui ont une activité ostéoblastique augmentée.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer. Si aujourd'hui elle ne permet pas de le diagnostiquer à elle seule, ça sera sûrement le cas d'ici quelques années.
Il pratiquera un examen clinique, vous demandera un bilan sanguin et les examens d'imagerie en fonction de vos symptômes. Puis, il vous orientera vers un spécialiste selon les résultats. Le diagnostic de certitude de cancer repose sur le prélèvement d'un fragment de la tumeur (biopsie).
L'imagerie médicale
Elle peut être utilisée : en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Le traçage est l'utilisation d'un traceur pour suivre les déplacements de matières dans une réaction chimique ou dans l'environnement. On parle également de marqueur quand le but recherché est plus la mise en évidence d'une molécule que la détermination d'un flux de matière.
Le radium est un métal alcalino-terreux présent en très faible quantité dans les minerais d'uranium. Il est extrêmement radioactif, la demi-vie de son isotope le plus stable (226Ra) étant de 1 600 ans.
Les atomes radioactifs : une énergie débordante !
La radioactivité est un phénomène naturel qui naît au cœur de l'atome. Dans le noyau instable d'un atome radioactif, il existe ainsi un surplus d'énergie qui conduit à une désintégration de l'atome en un autre atome.
Le traceur se fixe sur les structures de l'organe et émet alors des signaux (rayons gamma). Ceux-ci sont analysés grâce à un appareil spécifique (gamma-caméra), placé devant la zone à étudier. La caméra enregistre la concentration du produit radioactif dans les différentes parties de l'organe concerné.
Contrairement aux techniques d'imagerie structurelle (scanner, IRM, radiographies), la scintigraphie relève de l'imagerie fonctionnelle, qui permet de visualiser le fonctionnement des organes.
Pour simplifier, le SCANNER permet de visualiser des masses ou tumeurs très petites (inférieures à 3 mm), sans identifier la nature de ces masses détectées, alors que le PET SCAN permet de trouver des cellules qui consomment beaucoup de sucre, comme les cellules cancéreuses, mais avec des images beaucoup moins précises ...