La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
Le tabac constitue un facteur de risque important de cancer des poumons. Les substances nocives contenues dans les cigarettes favorisent l'apparition des mutations de l'ADN. Pourtant, les gros fumeurs ne portent pas forcément plus de mutations que les autres selon une étude parue dans Nature Genetics.
En arrêtant de fumer, vous retrouverez petit à petit votre souffle. C'est l'occasion rêvée pour vous mettre ou vous (re)mettre au sport ! De plus, cela vous aidera à décrasser vos poumons et à améliorer vos capacités respiratoires. Les bienfaits du sport ne se limitent d'ailleurs pas qu'aux poumons.
Chez ces fumeurs, les risques liés au tabac sont confrontés à la résistance de toute une série de marqueurs génétiques. « Il existe des preuves que ces gènes peuvent faciliter l'allongement de la durée de vie en augmentant l'entretien et la réparation cellulaire », déclare Morgan E.
Et si on est déjà fumeur, il faut arrêter le plus tôt possible. Arrêter avant 30 ans est pratiquement une garantie de retrouver le profil d'espérance de vie d'un sujet n'ayant jamais fumé. Mais, pour assurer son devenir cardio-vasculaire le mieux est assurément de ne pas commencer !
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.
« Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
Zinedine Zidane, l'incarnation même de la classe footballistique, le talent et la justesse à chaque touché de ball. Mais saviez-vous que Zizou est un fumeur?
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Durée de vie
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l'arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Chez les personnes qui continuent de fumer, le risque de développer un cancer du poumon à un moment de leur vie varie de 14 % au total à 26 % (1 sur 4) pour les personnes fumant plus de 35 cigarettes par jour. Il n'est par contre que de 1 % pour les personnes n'ayant jamais fumé (1 sur 100).
En matière de tabac, le nombre n'est pas seul à compter. Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
En effet, lorsque l'on fume, il y a une intoxication au monoxyde de carbone et vous inhalez 4000 substances toxiques. Cela provoque entre autre une accélération du rythme cardiaque qui peut être perçue comme une sensation de stress, d'angoisse...
Faux, le risque cardio-vasculaire est majeur dès une consommation minime ; ainsi, fumer une seule cigarette par jour augmente le risque d'infarctus de 50 % et celui d'AVC de 30 % par rapport à un non fumeur.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
Ce pneumologue et tabacologue estime que "la cigarette électronique est innocente" contrairement aux produits inhalés. "Des gens, par mésusage manifeste, mettent de façon aberrante de l'extrait huileux de cannabis dans les cigarettes électroniques. Cela fait comme de la mayonnaise et cela détruit les poumons.
C'est la cigarette liée aux émotions, celle que vous fumez surtout quand vous vivez du stress, de l'angoisse ou de l'ennui. Vous considérez le fait de fumer comme rassurant et calmant. Sachez qu'il est possible de gérer ses émotions sans la cigarette. Pour vous, fumer est avant tout un besoin physique.
La Dre Zaleski-Zamenhof décrypte : « La nicotine accélère le métabolisme et brûle environ 200 calories par jour. Elle augmente également le taux de glycémie dans le sang, ce qui a un effet anorexigène : on a moins faim. » Il est donc exact que fumer « aide » à moins manger et « brûle » des calories.