Le clonage est un mode artificiel de reproduction non sexué. Pour diverses raisons, il est apparu intéressant d'obtenir des clones d'animaux. Le clonage qui a donné naissance à la brebis Dolly avait pour but de faciliter l'obtention de protéines médicaments dans le lait de mammifères transgéniques.
Le clonage animal a pour objectif l'obtention d'organismes identiques au donneur. Cependant, même si la séquence d'ADN est identique chez le donneur et dans le clone, les caractéristiques morphologiques et physiologiques des deux animaux ne sont pas exactement les mêmes.
Le clonage est un nouvel outil très utile pour étudier le développement précoce de l'embryon, ou la différenciation cellulaire et ses dérèglements, à l'origine des cancers.
Le clonage reproductif vise à donner naissance à un individu génétiquement identique à un autre. Le clonage thérapeutique, encore à l'état de projet, consiste à cloner des cellules d'un patient et à utiliser celles de l'embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce patient.
Le clonage dit non reproductif, encore appelé thérapeutique ou plutôt à visée thérapeutique, consiste à transférer le noyau d'une cellule somatique adulte dans un ovule énucléé avec pour objectif d'engendrer des cellules souches embryonnaires dont la culture in vitro pourrait fournir des lignées de cellules ...
Les animaux dupliqués, dont le patrimoine génétique est identique, seront sélectionnés pour la qualité de leur viande. Avec la promesse que leur chair sera aussi goûteuse que le délicat et luxueux bœuf japonais de Kobé.
L'inconvénient majeur du clonage est que l'on crée un individu planifié d'avance pour ressembler biologiquement à un individu existant.
L'enjeu le plus important en matière de clonage animal reste celui de sa combinaison avec la transgenèse. Nous avons déjà évoqué la possibilité de dupliquer des animaux génétiquement modifiés produisant dans leur lait une protéine thérapeutique.
Le 23 février 1997, le monde découvrait l'existence de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné par l'homme. Elle avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, en Ecosse, à l'initiative des chercheurs Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Le clonage peut s'effectuer, soit par division d'un seul embryon - comme cela se produit naturellement (quoique rarement) chez l'être humain, le résultat en étant deux jumeaux identiques -, auquel cas les gènes nucléaires et un petit nombre de gènes mitochondriaux sont identiques, soit par transfert nucléaire - c'est-à ...
Malformations, vieillissement et mort prématurés, utilisation de femmes comme cobayes et dérives mercantiles, le clonage d'un bébé humain comporte risques médicaux et éthiques, selon les spécialistes.
Le clonage reproductif d'un humain est une mauvaise chose, car ce n'est pas naturel, de plus les clones ne seraient que des rats de laboratoire. Cependant le clonage thérapeutique d'un organe serait une bonne chose pour la médecine. Seulement, un clone humain entier serait une erreur, de plus ce serait très malsain.
— L'utilisation du clonage pour reproduire des êtres humains «n'est pas acceptable sur le plan éthique car elle violerait certains des principes fondamentaux de la procréation médicalement assistée», selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Hiroshi Nakajima.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
Le clonage est une technique qui permet, par exemple, d'obtenir des animaux sans passer par la reproduction sexuée c'est à dire sans la rencontre de deux gamètes. Autrement dit le clonage est une reproduction asexuée.
Pour créer Dolly, les scientifiques utilisèrent le noyau d'une cellule somatique d'une brebis de race Dorset-Finn à face blanche âgée de 6 ans. Le noyau contient la presque totalité des gènes de la cellule.
En Corée du Sud, l'équipe du professeur Hwang Woo-Suk est la première à cloner un embryon humain pour la recherche scientifique en février 2004.
Mais, a priori, il n'existe pas d'entreprise produisant des clones d'animaux de compagnie en France. En revanche, pour des raisons de santé, le clonage des animaux destinés à être mangés n'est pas autorisé par la loi dans notre pays. » 20 000 euros.
Il n'en est pas de même du clonage reproductif chez l'individu. Cette méthode est rejetée quasi unanimement et sans équivoque car non-éthique et irresponsable au niveau médical. Selon les conventions nationales et internationales, le clonage à des fins de production artificielle d'un individu est interdit.
«Le fait que le clonage reproductif s'effectue en dehors de toute sexualité est une régression dans le monde vivant, souligne le scientifique. Il n'y a que les microbes qui se multiplient ainsi, reproduisant une copie de la bactérie mère à chaque division.
Grâce au clonage, remarque Atlan, un homme stérile pourrait avoir un enfant biologique avec une femme, ce qui reviendrait à mélanger un noyau de cellule de cet homme et l'ovule de sa partenaire : « l'enfant qui naîtrait serait un garçon génétiquement identique à son père », brouillant les générations.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
Le clonage consiste à isoler un ovule auquel on lui retire son noyau avec une très fine aiguille. Cette étape permet de retirer la part d'ADN de la mère déjà présente dans l'ovule. Ensuite, on prélève le noyau d'une cellule de l'individu à cloner.
Le clonage thérapeutique aurait ainsi le double avantage de remédier à la pénurie d'organes, et d'éviter pour le malade opéré la prise de traitements à vie contre le rejet, par son organisme, de l'organe greffé.
Le 2 avril 1996, Ian Wilmut et Keith Campbell, deux chercheurs écossais chez PPL Therapeutics en Écosse, réalisent une manipulation génétique à partir de cellules de glande mammaire de la brebis adulte Geniees. Son noyau cellulaire est transplanté dans l'ovule énucléé d'une autre brebis, nommée Belinda.