Prédation. Les mollusques d'eau douce et/ou leurs œufs ou larves sont une source de nourriture pour de très nombreux prédateurs (vertébrés et invertébrés), dont : Mammifères aquatiques ou semi-aquatiques : rats d'eau (rat musqué en hiver) et autres rongeurs ; loutre, blaireau…
L'anodonte vit enfoncée dans le fond des eaux calmes : étangs, rivières. Elle se nourrit d'organismes microscopiques en suspension dans l'eau. Elle filtre l'eau et elle en est même un indice de pureté.
PLAGES VIVANTES. Les coquilles vides des mollusques marins s'échouent en grand nombre sur les hauts de plage. Fragmentées par les vagues et les cailloux, polies par la mer, elles finissent plus ou moins rapidement par se mêler aux grains de sable, lui apportant une teneur en calcaire non négligeable.
C'est simple : l'huître d'eau douce, N'EXISTE PAS ! Toutefois, si, à l'occasion, vous entendez parler d'une "huître" d'eau douce, il s'agit d'un abus de langage pour désigner un coquillage perlier. Donc on ne fait pas ça pour manger, mais bien pour enfiler des perles (mouarf).
Son eau est riche en sédiments aquatiques (poissons et crustacés morts, coquillages …) qui se déposent peu à peu au fond de la mer durant des millions d'années. Une roche se forme : le calcaire. Par la suite, des milliers d'années plus tard, la mer se retire, laissant le plateau calcaire à l'air libre.
Les moules d'eau douce sont l'un des meilleurs indicateurs de la qualité de l'eau. Elles reviennent dans certains cours d'eau en France. Pas question de les manger avec des frites : les moules d'eau douce(*) n'ont aucun goût. Elles ressemblent à leurs cousines qu'on pêche dans la mer.
Ce mollusque comestible est consommé en Corée et en Chine (où l'on trouve des sous-populations triploïdes et tétraploïdes correspondant à des formes à corbicules à coquilles jaunes et brunes), mais peut bioaccumuler des polluants dans les cours d'eau ou sédiments pollués (HAP notamment)...
Quand un corps étranger s'infiltre dans la coquille d'une huître perlière, comme un grain de sable, le mollusque produit alors de la nacre afin de s'en protéger. Il l'enroule de milliers de couches de nacre qui finissent par former une bille parfaitement lisse empêchant toute blessure ou irritation.
L'anodonte ou moule d'eau douce, hôte discret des étangs.
La moule d'eau douce, ou mulette perlière, est un mollusque bivalve que l'on trouve dans le lit des rivières, en France et En Europe du Nord. Elle a une préférence pour les eaux fraîches, à 13 °C environ. Elle peut vivre entre 30 et 150 ans !
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
L'usage des plages est libre et gratuit selon le Code de l'environnement. Cependant, y ramasser du sable, des galets ou des coquillages comme souvenirs de vacances est une pratique fragilisant les littoraux qui est encadrée par la loi avec des amendes pour les contrevenants.
Mollusque aquatique pourvu d'une coquille ; la coquille elle-même. Le nom de « coquillage » ne correspond pas à un groupe d'êtres vivants identifiés par la classification scientifique. On désigne ainsi des animaux aquatiques à coquille, principalement marins, présentant un intérêt culinaire ou bien ornemental.
Lors d'une poussée de croissance, le manteau se développe si vite qu'il acquiert un périmètre supérieur à celui de l'ouverture de la coquille. Ce décalage entraîne un léger bombement du manteau. Le matériau qu'il sécrète prend alors la forme d'une petite bosse.
Des coquillages avec des trous
Ce mollusque prédateur perce la coquille de ses proies avec les minuscules dents présentes sur sa langue. Il dévore ensuite sa proie à travers ce trou minuscule. Cette perforation peut facilement prendre une semaine. Parfois, les bivalves (les proies) parviennent à s'échapper à temps.
Les Mytilida (anciennement Mytiloida) plus communément appelées moules, constituent un ordre de mollusques bivalves. Ces espèces sont équivalves et très inéquilatérales, leurs formes allant du triangulaire au flabelliforme, dépourvues de dents de charnière. Les crochets se trouvent à l'extrémité antérieure.
L'anodonte chinoise a une croissance rapide et peut atteindre 30 cm de long pour un poids de 800g ! C'est la plus grosse de nos moules continentales. Comme la plupart des espèces exotiques, elle n'est pas regardante sur la qualité de l'eau et fait fi des pollutions.
Plongez-y la moule qui vous paraît suspecte (même si sa coquille est fermée). Si elle coule, elle est encore bonne, si elle flotte, elle n'est plus comestible. Pendant la cuisson, vérifiez bien les moules également. Celles qui restent fermées doivent aussi finir à la poubelle.
Les moules: Un filtre naturel pour bassin
Elles retiennent dans leurs tissus les métaux lourds, les contaminants, les pesticides... Elles peuvent filtrer un bassin pendant 50 ans voir plus! Elles sont sensibles aux eaux polluées et au manque d'oxygène.
Pour se protéger, l'huître entoure le grain avec de la nacre. Plusieurs couches de nacre se déposent sur le grain, l'une après l'autre, comme les peaux d'un oignon. La petite boule de nacre grossit, jusqu'à devenir une belle perle ! On les appelle des « perles fines ».
C'est grâce à l'huître dont elle est issue que les perles sont noires. En effet, l'huître secrète un pigment sombre, proche du noir. C'est ainsi, lors des deux années de création nécessaire à une huître pour former une perle, que celle-ci va se gorger de ce pigment pour devenir un joyau des îles polynésiennes.
Le premier test que vous pouvez faire pour vous assurer d'avoir une vraie perle est de la frotter doucement sur la partie tranchante de votre dent. Si le contact est glissant, c'est une fausse. Avec une vraie, vous sentirez des aspérités et un léger crissement. Une vraie perle doit avoir une consistance rugueuse.
Pour évaluer l'âge de ces mollusques, les scientifiques comptent le nombre de stries à la surface de leur coque, un peu comme les anneaux de croissance des troncs des arbres. «En mer Baltique, nous découvrons souvent des palourdes âgées de plus de 200 ans», confie Tarik Meziane, spécialiste des peuplements aquatiques.
Mettez-les dans un aquarium fonctionnel.
À la différence des plantes qui filtrent les substances chimiques dans l'eau et utilisent la lumière pour produire leur nourriture, les palourdes se nourrissent directement ce qu'elles filtrent, c'est-à-dire les petits organismes et les algues qui se trouvent dans l'eau.