S'il résiste très bien à la compression, le béton seul résiste mal à la traction. L'acier quant à lui, résiste très bien à la traction (et également à la compression). C'est pour conférer au béton cette résistance spécifique en traction que l'on a eu l'idée de l'armer de barres d'acier.
ARMATURE - n.f. :
Ensemble d'éléments incorporé dans un matériau pour le renforcer ou pour augmenter sa résistance.
Fonctions d'adhérence : Entraînement des barres : L'association entre le béton et l'acier est efficace parce qu'il y a adhérence entre deux matériaux ; ce qui permet le transfert des efforts entre eux.
Le ferraillage permet de renforcer le béton lors de la construction d'une dalle, d'une chape ou de fondations. Avec la pose de treillis en fer, la structure de l'ouvrage en béton pourra supporter les forces de traction et compression.
Si la dalle est destinée à former un plancher, reposant librement sur au moins deux appuis ou si elle est encastrée au niveau des murs, elle doit obligatoirement être ferraillée.
Les ferraillages verticaux servent à raidir le mur. En fin de montage, glisser les ferraillages verticaux dans les blocs d'angle (parpaings d angle) puis couler du béton pour rigidifier le montage.
En raison de son pH élevé, le béton, quand il est sain, est un milieu naturellement protecteur pour les armatures. Il se forme autour de celles-ci un film passif (solution solide Fe3-Fe2O3) qui empêche quasiment le développement de la corrosion.
L'armature de la dalle pleine
Afin d'éviter tout risque de fissuration et d'effondrement, des aciers sont placés dans la zone de traction.
La diminution du rapport E/C permet ainsi d'accroître la résistance du béton à la carbonatation. Une cure prolongée permet aussi d'augmenter la résistance du béton à la pénétration, en particulier du dioxyde de carbone, en améliorant les propriétés de surface du béton.
Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont placés dans les parties tendues de béton pour compenser la mauvaise résistance du béton en traction.
1. Ensemble des fers d'une construction en béton armé. 2. Mise en place des armatures avant bétonnage.
Le développement de la corrosion des armatures peut provoquer par gonflement une poussée sur le béton d'enrobage (les oxydes de fer étant plus volumineux que l'acier, ils génèrent des contraintes internes dans le béton qui peuvent être supérieures à sa résistance en traction) et donc une altération de l'aspect ...
Plus communément appelé portlandite, cet hydrate joue un rôle fondamental dans le maintien d'un pH élevé protégeant les armatures du béton armé (le pH d'un béton non carbonaté est de l'ordre de 12 à 13).
Les armatures peuvent recevoir une protection contre la corrosion par application sur toute leur surface d'un revêtement adapté (inhibiteur anodique, résine synthétique …).
Pour éviter ces désordres, le ferraillage doit être placé à distance des parois coffrantes de façon à être enrobé de béton sous toutes ses faces. L'enrobage doit être au moins de 3 cm en milieu urbain et supérieur à 5 cm en bord de mer.
Les cales sont utilisées pour assurer que l enrobage spécifié, pour llarmature dans les structures en béton et les éléments de structure, est maintenue à la fois avant et pendant le bétonnage.
Le terme désigne aussi bien le composant de gros œuvre que le composant architectural. Elle fournit dans la conception architecturale les planchers en même temps que les plafonds dans les étages des bâtiments modernes, elle fournit le support pour des passages piétons ou automobiles, pour des jardins.
Une immersion des pièces dans une solution de passivation (généralement à base d'acide nitrique ou d'acide citrique) pendant une période de vingt minutes minimum (jusqu'à deux heures maximum) selon la quantité de corrosion. La solution doit être à température ambiante ou à une température maximum d'environ 49°C.
Les désordres affectant les structures en béton armé commencent à la surface du béton par de fines fissures et de légères traces de teinte ocre. Puis l'élargissement des fissures permet à la rouille (hydroxyde de fer) de suinter.
Épaisseur de béton (généralement de 2,5 à 4 cm en bâtiment) entre une armature et la peau de la paroi coulée, qui permet d'assurer la protection contre la corrosion du ferraillage.
Le béton est un matériau résistant à la compression. Mais il supporte mal les efforts de traction que peut subir un ouvrage de maçonnerie. Le ferraillage permet d'éviter les désordres inhérents à ces contraintes physiques.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Conseil n°1 : choisir la bonne épaisseur
En général, un joint de mortier de 1 cm d'épaisseur est convenable. Toutefois, certains préfèrent mettre une épaisseur de ~2 cm. Mais une épaisseur forte n'est pas toujours recommandée, puisque s'ils sont trop épais, on a tendance à les voir apparaître sous le crépi.
Le radar, l'outil complémentaire pour mener un diagnostic structure. Le radar est utilisé par le bureau étude béton armé lorsqu'il s'agit d'étudier de grandes surfaces ou lorsque les armatures sont plus profondes. En effet, cet instrument de mesure permet d'identifier les armatures au-delà de 20cm.