Elle se manifeste le plus souvent sous forme de buée sur vos vitres, provoquée par le contact de l'air chargé en vapeur d'eau sur une surface froide. Deux facteurs peuvent en être à l'origine: un degré hygrométrique élevé ou une mauvaise isolation de vos vitrages.
L'apparition de buée sur le vitrage est dur à un phénomène tout à fait normal: la condensation. L'eau est toujours présente dans l'air sous forme d'humidité. L'air chaud peut absorber un plus haut niveau d'humidité que l'air froid. Voilà pourquoi ce phénomène se produit surtout l'hiver.
L'air chaud de la classe, lorsqu'il est au contact de la vitre froide, se refroidit. L'eau qu'il contient sous forme de gaz invisible (vapeur d'eau) se transforme alors en fines gouttelettes : c'est ce que l'on appelle la condensation.
Comment diminuer la condensation des fenêtres intérieures? Maintenir un taux d'humidité en dessous de 50 %, et même sous les 25% lorsque la température extérieure descend sous les -20° Celcius est essentiel pour limiter la condensation dans les fenêtres.
Un chiffon imbibé d'alcool ou un peu de vinaigre blanc est un bon moyen simple et écologique pour éradiquer une moisissure superficielle. Il est déconseillé d'utiliser des produits chimiques tels que le chlore ou de l'eau de javel. Ces produits risquent en effet, de s'attaquer aux joints de la menuiserie.
Si la condensation a pour origine un problème de ventilation, la mise en place d'une VMI (ventilation mécanique par insufflation) ou d'une VMC peut être envisagée. Si le problème est lié à des remontées capillaires (remontées d'humidité par les murs), une injection de barrières d'étanchéité peut régler la situation.
A l'intérieur de l'habitation, la présence de buée sur les vitres est signe de condensation. Dans le milieu naturel, le phénomène de condensation se manifeste avec la rosée (du soir ou du matin), avec l'apparition de brume et de brouillard, avec la création de nuages et l'apparition de la pluie….
C'est de l'air chaud chargé en vapeur d'eau (humidité) qui entre en contact avec une surface suffisamment froide pour qu'il atteigne son point de rosée, pour qu'il « condense » (l'humidité contenue dans l'air passe de l'état gazeux à l'état liquide).
Surveillez le contour de vos fenêtres : si vous repérez des petites taches noires ou brunes, il s'agit de moisissures liées à un problème de condensation. Repérez les ponts thermiques : passez votre main sur les murs, si un endroit vous semble plus froid, il s'agit peut-être d'un pont thermique.
Locataire ou propriétaire : qui est responsable ? Vous l'avez compris, le locataire en tant qu'occupant est responsable de ses pratiques. S'il bouche les aérations, ne répare pas les dégâts causés par ses machines, ne chauffe pas son logement ou laisse des moisissures s'étendre sans réagir, ce sera à lui de réparer.
En cas de condensation, l'air humide se transforme en liquide. Dans l'habitation, cela se produit lorsque de l'air présentant un taux élevé d'humidité entre en contact avec un élément froid du bâtiment. La vapeur d'eau se transforme alors en eau.
On entend souvent qu'il faut chauffer un peu plus pour faire baisser le taux d'humidité dans un appartement. Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement.
La présence d'eau stagnante, d'infiltrations ou de matériaux imbibés d'eau favorise le développement des moisissures. Nettoyez et asséchez complètement tout dégât d'eau dans les 24 à 48 heures. Au-delà de ce délai, les moisissures peuvent se développer.
Pour ventiler sans VMC, l'alternative la plus courante est l'installation d'une ventilation naturelle. Économique, écologique, et peu coûteuse, la ventilation naturelle est particulièrement recommandée pour les nouvelles constructions, et parfois même en rénovation.
Principale source de nuisance dans un logement, l'humidité peut se constater par l'apparition de moisissures sur les murs et plafonds, présence de buées sur les fenêtres, décollement du papier peint etc.
Connaissez-vous le taux d'humidité de votre maison? Idéalement, le pourcentage d'humidité relative (HR) d'une maison saine devrait se situer aux alentours de 50 % durant l'été et de 30 % durant l'hiver.
Ainsi, si vous dormez dans une pièce humide ou moisie, vous passez un tiers de votre temps à inhaler des particules ou des spores de moisissure. Ces spores sont dangereuses et entraînent des problèmes de santé comme des infections des voies respiratoires, de la toux, de l'asthme et des allergies.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Aérer son logement pendant 10 minutes au moins 2 fois par jour. La ventilation naturelle et régulière est efficace pour combattre l'humidité, mais aussi les odeurs qui l'accompagnent ; Ne pas faire sécher de linge à l'intérieur de la chambre.