Le changement climatique est l'une des causes d'augmentation de ces allergies. La multiplication des cas d'allergies aux pollens serait due à plusieurs facteurs en lien avec le changement climatique et la pollution de l'air.
De plus longues saisons d'allergies
Le changement de notre mode de vie joue également sur notre sensibilité accrue aux pollens. "Avant, on vivait beaucoup plus à l'extérieur et on se sensibilisait au pollen. Maintenant, on le reconnaît comme élément néfaste", déplore l'ingénieur.
L'exposition de la population aux pollens constitue un enjeu de santé publique compte tenu du nombre de personnes concernées par des allergies en France : de l'ordre de 20 % des enfants à partir de 9 ans et de 30 % des adultes, en augmentation ces dernières années dans les pays industrialisés.
"C'est lié au changement climatique et notamment la hausse des températures et des concentrations en CO2 qui sont deux paramètres clé, qui font augmenter malheureusement les quantités de pollen émis par les arbres et aussi des arbres qui fleurissent plus tôt et des saisons polliniques qui sont allongées", explique ...
Différentes théories ont été avancées pour expliquer la hausse des hypersensibilités alimentaires. Certaines reposent sur des évolutions environnementales, d'autres sur les transformations des comportements alimentaires. Il existe également un facteur génétique.
Le lait, l'œuf et l'arachide contribuent à la majorité des réactions allergiques chez les enfants, tandis que l'arachide, les fruits à coque et les fruits de mer sont les principaux allergènes contributeurs chez les adultes et les adolescents.
On ne sait pas encore pourquoi certaines personnes développent des réactions allergiques et d'autres pas, ni pourquoi certaines substances sont particulièrement allergisantes. Parmi les allergènes connus, on peut citer le pollen, les acariens, certains aliments comme les cacahuètes ou les œufs, certains médicaments.
Les pollens sont constitués de plusieurs protéines dont certaines sont des allergènes. L'allergie est liée à la synthèse par notre organisme d'anticorps spécifiques, les immunoglobulines E ou IgE. Ces anticorps vont interagir avec un allergène pour déclencher la réaction allergique.
Tout au long de l'année, généralement de janvier à septembre, différentes sortes de pollen sont en suspension dans l'air. Le plus souvent, ils apparaissent dans le même ordre, et l'on parle de saisons polliniques.
Eh bien chez le patient allergique, le système immunitaire est comme désorienté. Au point de mobiliser ses soldats contre des substances inoffensives comme les acariens ou les pollens. En se battant contre un ennemi qui n'existe pas, l'organisme se fatigue, un peu comme dans le cas d'un rhume ou d'une grippe.
favoriser l'ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil, car l'émission des pollens dans l'air débute dès le lever du soleil ; éviter l'exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes en air intérieur (tabac, produits d'entretien, parfums d'intérieur, encens, etc.).
En effet, le système respiratoire se détendant pendant le sommeil, les symptômes allergiques sont beaucoup plus difficiles à supporter à ce moment précis.
la rhinite allergique est souvent améliorée, selon son intensité, par des antihistaminiques et des traitements locaux par de solutions nasales (corticoïdes et/ou antihistaminiques ) associés aux lavages de nez ; l'asthme est traité de façon à calmer la crise aiguë.
Les symptômes d'allergie peuvent varier tout au long de la vie et leur gravité peut à la fois augmenter et / ou diminuer. De plus, un aliment qui a déclenché des symptômes légers à une occasion peut provoquer une autre fois des symptômes sévères tels qu'une réaction anaphylactique. Les allergies peuvent disparaître.
Pourquoi devient-on allergique ? Il existe une prédisposition familiale à être allergique. En effet, un individu qui n'a aucun parent allergique aura 5 - 15% de risque de développer une allergie, tandis qu'un individu ayant ses 2 parents allergiques aura 40 - 60% de risque.
L'allergie aux insectes comestibles est l'une des allergies les plus rares et les plus insolites. Les grillons et les vers de farine sont de plus en plus consommés dans le monde entier.
Une voie d'administration qui peut se faire au domicile
Aujourd'hui, on utilise couramment la voie sublinguale, qui consiste à déposer sous la langue quelques gouttes d'une solution d'allergène. Ce traitement est réalisé par le patient lui-même, à son domicile, à jeun, tous les matins (puis parfois tous les 2 jours).
Tout d'abord, n'hésitez pas à consulter régulièrement le site officiel du RNSA (Réseau national de Surveillance Aérobiologique) qui fournit des cartes de vigilance sur les pollens.
Ça dépend du pollen et de la région. Les pollens d'arbres arrivent en premier, dès le mois de janvier pour les cyprès dans le Sud, et février avec les Bétulacées plus au nord. Puis tous les autres arbres entre mars et avril. Viennent ensuite les pollens de graminées dès avril, partout, qui durent jusqu'à juillet-août.
De toutes les allergies, ce sont les allergies au pollen et aux acariens qui provoquent le plus un état de fatigue. Pour vous prémunir de la fatigue, évitez de vous exposer au pollen : Privilégiez les activités extérieures tôt le matin et limitez-les en milieu de matinée et en début de soirée.
Les symptômes les plus dangereux d'une réaction allergique sont : Une difficulté à respirer causée par l'enflure des voies respiratoires (y compris une crise d'asthme grave chez les personnes asthmatiques).
Les analgésiques (ou antidouleurs) et les antibiotiques sont les classes de médicaments les plus couramment impliquées dans l'allergie médicamenteuse et l'anaphylaxie induite par des médicaments, mais des variations régionales ont été observées.
L'antihistaminique le plus utilisé est la cetirizine, que l'on trouve notamment dans l'Actifed allergie, l'Alairgix ou le Zyrtecset. Elle est parfois associée à la pseudoéphédrine, qui va apporter un effet décongestionnant. Ces médicaments se présentent sous la forme de comprimés à avaler avec un verre d'eau.
L'allergie à l'iode n'existe pas! est un médicament qui augmente artificiellement le contraste permettant de visualiser une structure anatomique (par exemple un organe) ou pathologique (par exemple une tumeur) naturellement peu ou pas contrastée, donc difficile à distinguer des tissus voisins.
La plus connue est l'intolérance au lactose, qui se manifeste par une incapacité à digérer le sucre du lait.