La déclaration annuelle est obligatoire et permet : D'agir pour la santé des colonies d'abeilles ; D'obtenir des aides européennes dans le cadre du programme apicole européen (PAE) ; D'établir des statistiques apicoles pour mieux connaître la filière.
Déclarer les ruches permet de mieux les protéger. Prenons un exemple d'ordre sanitaire : si un rucher de votre département est touché par une maladie, la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) pourra vous prévenir. Vous permettant ainsi une meilleure gestion de vos colonies.
La période de déclaration annuelle obligatoire commence le 1er septembre et s'achève le 31 décembre. Après validation de votre déclaration, un récépissé de déclaration vous sera adressé par mél ou par courrier.
Vous avez le droit d'installer une ruche dans votre jardin à condition de respecter la réglementation en vigueur concernant la distance à observer entre la ruche et les maisons voisines, la voie et les établissements publics.
Les ruches devront être placées de telle sorte qu'elles soient distantes d'au moins 20 mètres de la voie publique et des propriétés voisines. Dans le cas où les propriétés voisines sont des bois, des landes ou des friches, cette distance est de 10 mètres au moins.
Tous les particuliers peuvent décider d'implanter une ruche sur leur propriété. Avoir des ruches dans son jardin est un beau geste pour contribuer à la pollinisation des plantes de votre environnement.
La déclaration de ruches est à réaliser en ligne du 1er septembre au 31 décembre sur le site MesDémarches. Cette procédure simplifiée remplace Télérucher et permet l'obtention d'un récépissé de façon immédiate.
Deux options d'assurance apicole s'offrent à vous : ? Certains organismes apicoles, comme l'UNAF ou votre syndicat apicole, proposent à leurs adhérents une option d'assurance, avec des tarifs de groupe. Le montant de l'assurance se calcule en fonction du nombre de ruches.
Il suffit de remplir « une déclaration de création d'une entreprise agricole » auprès du Centre de Formalité des Entreprises de la Chambre d'Agriculture de votre département, dans lequel votre activité est exercée. Le CFE transmettra votre dossier à l'INSEE. Votre numéro de SIRET vous sera envoyé par voie postale.
la surface utile permettant l'exploitation rationnelle d'une ruche représente environ 5 mètres carrés. 50 mètres carrés pour dix ruches.
Mais cela fonctionne aussi très bien avec deux palettes posées l'une sur l'autre." La ruche doit se trouver au moins à 50 cm au-dessus du sol. L'apiculteur ne risque pas de se faire mal aux dos en manipulant les cadres. Ne placez pas la ruche trop haut non plus.
Ruche complète simple 3 éléments. Entre 130 € à 150 €. Ruche complète simple à 3 éléments cirés. Entre 150 € et 170 €.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
La ruche doit être exposée au sud, mieux encore au sud-sud-est, elle doit disposer d'un bon ensoleillement. La planche d'envol est tournée vers le sud. Elle doit être protégée des vents violents et/ou dominants, par une haie ou une palissade. Des arbres plantés un peu plus loin font également une bonne protection.
Contrairement au jardinier-paysagiste qui a aussi une activité agricole, mais qui peut bénéficier à certaines conditions du statut d'auto-entrepreneur, l'apiculteur doit opter pour une entreprise individuelle (EI, EIRL, EARL), ou bien une entreprise sous forme de société (Société Civile d'Exploitation Agricole, Société ...
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Généralement, l'entrée de cette ruche naturelle est située à plus de 2,5 mètres du sol et est orientée à l'opposé des vents dominants. Le volume à l'intérieur du tronc doit pouvoir accueillir la colonie au plus fort de l'été ainsi que les réserves de miel pour l'hiver.
Elle peut voler à des vitesses allant jusqu'à 25 km/h et peut parcourir jusqu'à 800 km durant sa vie. Au cours d'un vol de 15 à 30 minutes, l'abeille butineuse visite de 50 à 300 fleurs et parcourt de 1 à 3 km.
Un nouveau numéro d'apiculteur vous sera attribué après avoir réalisé votre déclaration de ruches (cocher la case correspondant à « j'ai perdu mon numéro d'apiculteur »). Vous obtiendrez ce nouveau numéro de façon immédiate en réalisant la déclaration de ruches en ligne sur le site mesdemarches.agriculture.gouv.fr.
Pour l'obtenir, il suffit de déclarer en ligne ou d'adresser le formulaire Cerfa 13995*04 ; le NAPI sera communiqué sur le récépissé de déclaration, immédiatement par la déclaration en ligne, sous deux mois environ par l'envoi du formulaire).
Comment vivre de l'apiculture ? Pour pouvoir vivre de son métier, un apiculteur ne peut pas avoir moins de 300 ruches. C'est pour cette raison qu'il est primordial d'avoir le matériel adapté pour l'élevage mais également pour l'extraction et le stockage du miel.
L'idéal est d'équiper la ruche d'un fond aéré. Fixez les ruches entre elles puis à votre voiture à l'aide de sangles de fixation. Il ne faut pas qu'elles glissent pendant le trajet. Les ruches doivent être postionnées avec les cadres dans le sens de la route pour éviter d'écraser les abeilles entre les cadres.
Chaque exploitation déclarée reçoit de façon permanente un numéro d'immatriculation (NAPI). Le numéro d'immatriculation doit figurer sur au moins 10% des ruches. Leurs lettres doivent être au minimum de 8 cm sur 5. Si la totalité de vos ruches sont identifiées, leur hauteur minimale peut être de 3 cm seulement.
Ainsi, le prix du miel de France peut varier sensiblement d'une année à l'autre, se situant généralement entre 10 et 30 € le kilo.